Jeudi 26 mars 4 26 /03 /Mars 21:30


J’ai une certaine expérience de poser nue pour des photos ou tableaux. Ceci n’a rien d’excitant pour moi. C’est un travail très dur qui fait vite passer la moindre allusion érotique. Il faut du temps, surtout dans la peinture, pour apprendre à rester sans bouger. Le mental  y joue pour beaucoup. Et garder une expression de visage est encore plus difficile.

 

Néanmoins il y a parfois un petit piquant, je trouve. Le peintre ou photographe ne voit plus en moi la personne, mais le modèle ou encore un corps. Ceci met à rude épreuve l’amour propre et donne d’envies de séduction. Parfois aussi l’envie de le déranger pour tester jusqu’à quel point va son « professionnalisme » et sa concentration.

 

Etre prise pour modèle par un peintre aussi génial que Picasso devait être une expérience bien singulière à l’époque dont peu de femmes ont eues le privilège.

 

J’imagine ses yeux parcourir mon corps à mi dénudé. Pas pour détecter les imperfections. Non pour découvrir ce qui me rend unique dans ce vaste monde. Le brut de la rue monte à mes oreilles. Peut-être aussi une petite fraîcheur se glisse au travers de la fenêtre. Une pénétrante odeur de cigare dont j’ai horreur. Il m’expliqué ma pose à prendre et reste calme quand cela ne lui convient pas. Chaque détail est bien prévu et je dois m’y appliquer avec soin. Ca prend un bon moment pour me tenir à sa convenance.

 

Ne bouge plus, isabelle, sinon on sortira la canne comme au début quand tu n’arrêtais pas de gigoter.Ca t’as bien appris de tenir ta pose.

 

Bon là, ce n’est plus Picasso. C’est un Autre qui parle, celui avec le grand A dans mon échelle affective. Il ne plaisante pas dans le travail. Il m’aime disciplinée et appliquée et s’en charge que je le sois.

 

J’adore les situations dans lesquelles je suis habillée d’une manière assez conventionnelle, mais où je suis nue du nombril jusqu’au cuisses. Cela peut aussi comporter des bas et porte-jarretelles sans culotte.

Dans une telle tenue dans l’intimité à la longueur d’une journée, la nudité partielle et le jeu de la séduction prennent une autre dimension.

 

L’érotisme se mêle au quotidien et l’absence de contexte sexuel prévu donne une saveur étrange à chaque acte qu’on accomplit d’ordinaire sans se poser des questions. Il y a bien une très forte prise de conscience qu’on existe. Autrement que dans la plupart des couples. Peut-être plus intensément.

 

 

A suivre


Par isabelle183 - Publié dans : Mes récits
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Jeudi 26 mars 4 26 /03 /Mars 21:27

Le regard de l’Autre ne sert pas que simplement à m’observer. L’Autre m’attribue des taches à accomplir comme le ménage qui demandent mouvement du corps. Il est inévitable au cours de cette activité que mes parties intimes se dévoilent de temps en temps. Comment vit-il ces aperçus coquins, parfois involontairement vulgaires. Qu’est-ce la vulgarité en fait ?

 

Puis, piment supplémentaire. Il n’y a pas simplement acte de voyeurisme coquin. Il y a surveillance de mes actes. Ils sont jugés subjectivement sur leur qualité par Monsieur parce que je lui ai transféré le droit.  Mon travail doit être  acquitté à sa convenance. Et gare à moi si je dévie de la ligne de bonne conduite. Ma nudité partielle me rappelle à chaque instant son côté pratique. Elle m’expose à toute sorte de châtiment. C’est du instantané, car il n’y pas de barrage protecteur.

En cas de faute la phrase : Vas chercher le martinet sous-entend d’autres significations.

 

Tu fais encore trop de bêtises. Même en te surveillant. Alors c’est  vraiment plus pratique pour moi que tu te promènes d’entrée les fesses à l’air !

 

Ou alors de réflexion du style : Ah les intellectuelle et le ménage. Tout un poème. Ca sait résoudre une équation différentielle, mais quand il s’agit de mettre les mains à quelque chose de concret, c’est la cata.

 

Ce genre de remarque me fait rire de bon cœur. Notre mise en scène bien très réaliste, n’abouti rarement à la grosse fessée. Ca reste plutôt ludico-instructif. Puis j’aime vraiment apprendre par le biais d’une telle structure qui met la fessée à l’honneur.

 

Elle sera seulement bien sonore pour marquer l’autorité de Monsieur. Etre maladroite est une particularité de ma personne. J’aime être punie pour cela, mais sans grande conviction d’un mieux un jours.

Mais la recherche ne vise ni forte douleur, ni larmes. Qui concernent uniquement mes grandes fautes, surtout répitives que je saurais en bonne partie éviter en faisant un peu plus d’attention à ce qui est convenu, à ce que je fais et aussi à ce que je dis.

Par isabelle183 - Publié dans : Mes récits
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Mercredi 25 mars 3 25 /03 /Mars 12:29


Suite de : Fessée artistique (récit d’un fantasme) 1

 

Dans mon imagination j’entends les hommes dans les cabines à côté de moi qui mettent leurs costumes. Elles se connaissent bien.

 

T’as le beau rôle ? 

 

Oui. Je tiens la fille. 

 

Et c’est moi qui manie la baguette. Aurais-tu une idée qui joue la victime ?  

 

Oui. C’est la petite brune, la nouvelle compagne de notre cher maître. Il parait qu’elle reçoit de déculottées pas possibles, en vrai.

 

Bien fait pour elle. Je la trouve tellement arrogante  cette femme. 

 

J’ai entendu dire qu’elle adore se faire botter les fesses. 

 

J’aimerais bien voir ça. 

 

Je ne me sens pas très bien en enlevant mes vêtements. Les voix des mes collègues ne m’inspirent pas confiance. Nous sommes ici pour travailler, pas pour se moquer des unes des autres. Il m’arrive souvent de me faire passer pour l’idiote du service en y prenant un plaisir troublant, mais pas en toutes circonstances.

 

Au travers du rideau, j’entends Monsieur qui rentre au vestiaire.

 

Etes-vous prêts ? 

 

J’ai un penchant pour le cabaret érotique, mais ici, même au cours d’un fantasme, la levée du rideau ne me rassure pas. Il ne s’agit moins de la honte de me présenter nue, mais de l’instant de faire faire connaissance avec ces deux hommes. La première impression compte souvent beaucoup et je tiens de mauvaises cartes.

 

S’afficher publiquement en « fessée » correspond à se vêtir d’un nouveau statut social, de s’enfermer dans un univers parallèle à la norme et de le montrer fièrement ou avec honte selon le mécanisme d’excitation personnelle.

 

En quelque sorte je me présente en objet devant ces hommes, leur propose, leur offre mon statut en cadeau de bienvenue.

 

N’auraient-ils pas tendance de me regarder de haut à cause des conditions particulières de notre rencontre et à cause de rumeurs qui courent sur moi?

 

De me mépriser, car je leur paraît immorale, malléable et soumise, inférieure à eux par ma conduite ?

 

Indigne d’une femme conçue selon les règles en vigueur de notre société ?

 

Rideau !

 

Devant moi se tiennent deux jeunes hommes qui m’impressionnent par leur taille.

J’adore me sentir petite, mais là, je me sens dépassé.

Leurs regards mêlent curiosité et moquerie non dissimulée.

 

Je me tourne vers Monsieur qui tient entre ses mains la fameuse canne qui jouera un rôle principal par la suite.

Les garçons aussi sont intrigués par l’instrument qu’ils examinent soigneusement. Un petit essai vers une cible invisible qui fait comprendre qu’il ne s’agit d’un jouet. Le sifflement dans l’air me procure un frisson et mon corps se couvre de chair de poule. Ce qui n’échappe à personne.

 

Superbe cette canne ! 

 

Ca doit faire un mal de chien pour la personne qui la subit. 

 

Un autre frisson de ma part. Je rougie en liant cette remarque à mes convoitises.

 

A suivre

Par isabelle183 - Publié dans : Mes récits
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Mercredi 25 mars 3 25 /03 /Mars 12:09

http://www.youtube.com/watch?v=xSdFfO120pM

Ce lien contient une  scène culte qui a bercée mon enfance. Remettons nous dans le contexte de l’époque. Nous sommes au début des années 80 en Allemagne. L’unisexe bat son plein. Je n’ai jamais vu ma maman en jupe ou robe. Ses sous-vêtements se résument à des (horribles) soutien gorges sans la moindre dentelle avec des culottes assorties (au moins ça !). Et par dessus des jeans moulants et des gros pulls péruviens. Elle porte ses cheveux très courts à la manière des féministes allemandes et il y avait même une phase henné. Quand aux pieds c’est le fameux « Birkenstock », chaussure d’un érotisme torride.

Heureusement elle a un très beau visage et un corps joli corps de poupée qu’elle a su de me transmettre. Malgré son apparence unisexe elle ne peut nier ses origines toscanes. Elle sait faire les pâtes maison et plein d’autres plats typiques pour cette région, mais méconnus en Allemagne ou France. Elle est théâtrale et exubérante. Elle aime rire, danser et faire la fête.

Et puis un jour pour le carnaval, je tombe de mes nuages. Elle s’est déguisée en Sophia Loren avec corset et bas, une magnifique robe et un chapeau délirant. Qu’elle est belle ma maman. Les gens dans la rue se retournent sur elle. Je suis si fière d’elle. Mais c’est rêve d’un jour.

La tenue sombre dans son placard. Il m’arrive de la sortir, de la toucher et admirer. Bien sur aussi de la mettre, mais c’est beaucoup trop grand et je n’ai pas encore un corps de femme.

 

Moi c’est des culottes rigolotes en coton ou encore imprimées avec des dessins romantiques. Ma maman insiste très tôt que j’ai le droit de choisir moi-même les vêtements qui me plaisent. C’est toujours une fête pour moi de faire les magasins avec elle. Je suis encore en phase d’imiter ma maman. Les cheveux courts, les jeans, les Birkenstock et toute la panoplie. Mais sa tenue de Sophia s’est incrustée dans mes rêveries. Moi aussi, adulte je veux qu’on se retourne sur moi.

Puis arrive l’adolescence, le changement du corps. J’hérite le bassin peu large et le fessier bien rebondi ma maman, mais malheureusement pas sa poitrine généreuse.

Les premières boums se passent à la merveille. Les garçons sont très gentils avec moi.

Et encore pour un carnaval, vers mes seize ans je voudrais porter le costume de ma maman pour une boum. Je ne suis pas complexe du tout et me parer d’un exotisme d’antan ne me dérange pas. Mes copines me déconseillent, trouvent ce genre de vêtements ridicule. Nous somme déjà à l’époque des dim-up (et oui ça date de si longtemps !), mais tout de même. Un corset ça craint. Personne ne se doute encore qu’un jour cela reviendra à la mode.

Je ne me laisse pas décourager. Je ne suis pas imbue de ma petite personne, mais je ne manque ni d’audace, ni de confiance en moi.

Ma tenue est un succès mitigé auprès des garçons. La plupart entre eux se moquent de moi en me disant que je  fais encore « l’italienne ». En même temps ils sont intrigués, surtout par l’effet de ma taille serrée. Les allusions pour ce qui se devine facilement en dessous de ma robe ne manque pas. Puis rien que le mots « bas » ou encore « corset » s’utilise comme synonyme d’un tabou (merci les féministes allemandes) ou du moins comme malfamé.

Pour éviter la confusion avec le titre de ce sujet je n’ai pas fait de strip-tease à la boum. Par contre je me suis trouvée devant un choix considérable de garçons.

Ce soir là, après m’avoir choisi un amoureux, j’ai fait une découverte fascinante. L’effet du vêtement de la fille sur un garçon. Cette sensation de se présenter en paquet cadeaux qui fait briller les yeux du garçon, qui réveille sa curiosité et son sens de découverte. La main qui glisse le long de la cuisse sous la robe et qui découvre les bas et leurs attaches. Qui explore l’inconnu avec une joie inouï, comparant par des caresse la différence du toucher entre la peau couverte du bas et la douceur de la peau d’une cuisse de fille.

Je ne connaissais pas encore la chanson de Gainsbourg qui parle de la pudeur des sentiments. J’ai découvert sur moi-même la signification profonde.

En fait la plupart des garçons sont trop pressés avec les filles. Là où nous attendons des gestes lents et langoureux, nous nous trouvons devant « monsieur trop pressé » qui semble vouloir gagner une course de rapidité.

En se parant de la belle lingerie d’antan nous arrivons facilement à mettre le garçon sur notre longueur d’onde. Il ralentit et apprend à savourer la découverte à tout petits pas. Chaque détail l’intrigue et réveille son sens d’explorateur. La lingerie l’impressionne autant qu’elle l’excite. Il est un peu perdu enter une multitude de choix de sensations différents  et il n’en veux rater aucune. Le paquet cadeau l’empêche de se précipiter, lui impose le respect pour le ressentie de la fille. Par le biais de sa tenue, elle le met au pas, à son rythme à elle. Elle le synchronise et harmonise à la façon d’être des filles.

Quand il aborde enfin les endroits stratégiques, le jardin secret de la fille est largement préparé et couvert de rosée pour accueillir un conquérant digne de ce nom.

 

Dans ce sens un grand merci à la lingerie coquine.

Inutile de dire que je me méfis un peu des messieurs qui n’aiment pas...

Par isabelle183 - Publié dans : Souvenirs - Communauté : Ecritures Sensuelles
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Lundi 23 mars 1 23 /03 /Mars 15:37

Dessous Noirs. Pour Cuir Noir.


 (Récit d'une histoire authentiquement vraie)


                                                                                  Par Docteur Watson


Suite de: Dessous Noirs. Pour Cuir Noir 2


A Isabelle.

 

 

3. Où Sherlock Holmes punit Noémie.

                                                 

 

- Tu rêves Noémie. Je répète : tu es prête, Noémie.

 

Sa réponse ne se fait guère attendre.

- Oui,  Monsieur.

 

Quelques fois elle tenterait bien un :

- Si Monsieur veut bien me ménager, comme le fait le bon Docteur WATSON.

 

Cette demande irrite Sherlock au plus au point, surtout quand il vous en dira davantage sur la manière officie Watson.

(Même si vous avez un faible pour l’humanité de Watson, Isabelle, sur ce point précis je connais votre religion et ne doute pas que vous vous rallierez à mon point de vue).

 

Alors, la réponse du détective, tombe invariablement :

- Si tu préfères la grande Strape Noémie, tu peux aller tout de suite la chercher.

 

Une seule fois, par défi notre petite garce y est allée.

Le mot n’est pas péjoratif. C’est ainsi qu’on nomme à l’époque les amoureuses.

Elle y est allée prendre la grande Strape. Oh, une seule fois, je vous l’affirme. Et il lui en a cuit.

Mais c’est tout un récit que je vous conterai plus tard si vous le souhaitez.

 

- Merci Monsieur. La petite me conviendra fort bien.

 

- Soit Noémie, alors commençons immédiatement.


 

C’est donc fesses nues Noémie frémissante que la fessée commence.

 

Point de mise en scène de déculotage, opération menée depuis belle lurette par notre impénitente elle même. Aucune distraction.

 

Pas non plus le moindre frôlements suspect avec la Strape.

Rien de ce qui pourrait avoir l’ambiguïté d’une caresse.

Pas de progression dans l’intensité de la punition.

Une intensité invariablement identique, toujours la même manière de battre la lanière. Appuyée mais sans plus!

 

C’est la répétition qui fait la force d’un supplice maîtrisé.

Sherlock se fait un point fort de fesser avec la régularité d’un métronome, sur rythme lent qui lui sied bien et laisse entre chaque impact du temps pour la méditation.

 

Car l’art de la fessée « éducative voire domestique comme ici »  (car Noémie fait partie de la « domus »).

Et là : pas de fantaisie ! surtout pas comme cet épicurien de Watson, qui n’en maîtrise pas le savoir, se disperse, se laisse gagner par les sentiments bien qu’il s’en défende vigoureusement!

 

Et petit a petit, lentement, irrémédiablement, le beau postérieur pâle de Noémie s’encolorie. Il va petit à petit du pastel au ton franchement soutenu.

Il devient brûlant et cramoisi comme les joues d’une ingénue lorsque le rouge lui monte au front après une réflexion bien sentie.

 

Le détail, instant pas instant de la fessée de Noémie, seconde par seconde, selon un scénario invariable conçu par le Maître des lieux, cette partition si savamment chorégraphiée, comme l’art du théâtre, où les acteurs doivent, soir après soir, tenir une interprétation identique, Sherlock en a fait le récit.

 

Un récit dans lequel Noémie reste bien sûr anonyme. Un ouvrage de 177 pages. Presque achevé et que le détective va publier sur souscription. Un récit qu’il destine aux membres de son club.

Cent exemplaires sur Vélin d’Arche illustrés de douze eaux fortes.

 

 Noemie et Watson, chacun de leur côté l’ont naturellement lu en secret pendant que Sherlock voyageait.

La première avec délectation car elle s’en sait l’inspiratrice. Est fort reconnaissante envers l’auteur dont elle sait qu’il n’agit que pour le bienfait de son éducation.

Le second avec rage.

- Cet ouvrage j’en ferai un meilleur, rapportera WATSON dans ses mémoires à propos de la genèse de son livre.

 

C’est un Watson qui à cet époque l’envisage avec rage et jalousie. Jurant qu’il publiera à sa manière à lui. Un essai sur « L’art de la flagellation des Saintes ». Car toute Dame qui expose ses fesses au fouet est une Sainte en puissance. Un ouvrage de chair et de sang. Et scientifique s’il vous plait. Autrement plus populaire que celui de l’austère redingoté à la pipe. Bien plus à même de trouver un  public.

 

suivre )

 

Par isabelle183 - Publié dans : Récits de fessée par mes amis du net
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Lundi 23 mars 1 23 /03 /Mars 15:30

J’ai pris pas mal de retard sur l’actualité de la fessée française à cause de mon accouchement. Le blog dont j’aimerais vous parler est déjà en lien sur la plupart des « grands blogs » en la matière. Mais vu sa qualité d’en parler une fois de plus n’est pas un trop à mon avis.


C’est à ma connaissance le blog féminin en langue française dont je me sens le plus proche concernant le contenu. Outre de la fessée cela parle de couple, de mariage y compris la robe, de bébé, de papa, de la taille de seins… Bref, c’est bien fille et ça me plait énormément. Céline, l’auteur, aborde une partie de l’univers féminin bien personnel que je n’oserais pas aborder sur mes blogs.


Elle écrit des jolis récits de fessée sans tomber dans des clichés. Il y a de la réflexions et - chose rare – le monsieur lui aussi  participe à son blog. De plus des photos perso de bon goût selon mes critères. En un mot c’est réussi.


Entre force et fragilité

Par isabelle183 - Publié dans : Blogs de filles
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Lundi 23 mars 1 23 /03 /Mars 13:56

Depuis que j’ai commencé à poser pour Monsieur, il a levé l’interdiction de pénétrer son atelier en son absence.

C’est la plus belle preuve d’amour qu’il puisse me donner. Son atelier me parle plus de lui que ses mots.

 

Monsieur n’est pas un homme bavard qui comble ce manque par une qualité d’écoute que je n’ai jamais trouvée auparavant chez une autre personne. Il sait lire entre les mots et les lignes en saisissant l’essentiel qui se cache dernière mon discours : le langage de mon désir qui nécessite autrui pour s’accomplir. Il sait que je me languis d’un metteur en scène habile pour me découvrir et il construit notre vie commune comme un jeu de piste en activant d’abord mon imaginaire avant de passer à l’acte. Anxieuse de nature, j’ai besoin de temps pour me familiariser avec une situation. Pour concrétiser mes fantasmes il me faut d’abord les vivre dans mon  imagination. Je suis lente pour prendre une décision et Monsieur respecte cette particularité de ma personnalité.

 

Hier soir j’avais été odieuse avec lui pour provoquer sa colère. J’avais eu envie, une fois de plus de l’entraîner avec moi dans l’univers de la fessée.

 

Comme d’habitude il est resté calme devant mes assauts. Perçant mon jeu il m’a regardée de son air moquer qui me donne toujours des frissons.

 

Puis une phrase pour sonder la profondeur de mes désirs :

 

Il me semble que le martinet te suffit plus, Isabelle. On devrait essayer la canne. T’arrêtes pas d’en parler dernièrement. 

 

Tu sais bien que cela me fait trop peur.

 

T’es une grande fille, Isa. J’aimerais te traiter en tant que telle, en femme.

 

 

Son atelier représente pour moi son jardin secret où les impossibilités de mon enfance prennent une existence réelle au travers de multiples tableaux.

 

Pour accéder à l’atelier il faut passer par le vestiaire. Je ne suis ni pieuse, ni croyante tout court, mais en accèdent à cette pièce j’ai l’impression de rentrer dans un confessionnal. Ici certains mots acquièrent une signification concrète pour moi : péché et ses quasi synonymes transgression et désobéissance.

 

Le vestiaire est joliment aménagé avec plusieurs cabines pour se changer. Monsieur a même prévue des petits rideaux, une attention assez inutile dans ce contexte, mais touchante à la fois. Il a l’habitude d’exposer le sujet par des petits dessins dans chaque cabine ; traits noir pour les autres, traits rouges pour la personne concerné. Il m’a parlé hier vaguement d’un nouveau tableau, une scène de trois personnes. Je n’ai jamais posé en groupe et l’idée de la nudité ne me gêne pas.

 

En tirant le rideau de ma cabine attitrée, je découvre le sujet : une scène de fessée entre deux hommes et une femme. Les hommes sont habillés dans un style campagnard des années cinquante, la troisième personne qui sera moi se présente dans son plus simple appareil. Je suis allongée sur les genoux d’un homme assis qui me retient fermement en position, tandis que l’autre, muni d’une belle canne en bambous se charge de m’administrer de la discipline anglaise. On se trouve au beau milieu de la scène, jugeant les rougeurs stylisées sur mes fesses.

 

Il ne s’agit qu’une esquisse ne dévoilant aucun trait de visages. Tout reste à imaginer. Je me trouve devant une image qui fait partie de mes désirs inavouables.

Tout y est : l’émotion, le trouble qui se propage en moi et cette inévitable honte qui donne justification, explication et raison d’être aux fantasmes.

Ce ne pas vraiment la scène représentée qui me bouleverse le plus, mais le fait que Monsieur divine mes pensées intimes, les accueille avec complicité et m’aide à les réaliser ; cette acceptation totale de ma personne avec mes qualités, défauts et insuffisances qui m’est nécessaire pour m’épanouir en toute confiance.

 

Inspirée par cette attention de sa part je ne résiste pas à me laisser aller et mes pensées prennent d’allure érotique.

 

Rideau !

 

A suivre

Par isabelle183 - Publié dans : Mes récits
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Samedi 14 mars 6 14 /03 /Mars 13:35

Dessous Noirs. Pour Cuir Noir.


 (Récit d'une histoire authentiquement vraie)


                                                                                  Par Docteur Watson


Suite de: Dessous Noirs. Pour Cuir Noir 1


A Isabelle.

 

2. Où Sherlock Holmes tient la Strape d’un Révérend.

 

Elle toise alors Sherlock avec un air hautain, l’air de dire « Vous perdez votre temps, ça ne me fera aucun effet »

Puis Noémie se dirige vers la petite armoire où sont rangés quelques uns des bons instruments traditionnels britannique que notre famille se transmet de génération en génération.

 

Pour tout vous dire, la petite Strape est un objet rare. Je la tiens d’un aïeul qui a voyagé en Amérique pendant la guerre de sécession.

Cette Strape lui même la tenait des Mormons.

 

De petite taille, elle a manifestement beaucoup servi pour la discipline domestique. Celle qu’un aïeul lointain, fermier de son état. Pasteur par sa foi. Soucieux de l’éducation de ses ouailles et de son épouse en particulier, il l’avait fait tanner.

 

Pour « tanner le cul » selon l’expression de l’époque.

 

Le saint homme avait exigé que sur la large lanière, tout près de la poignée, soit pyrogravée cette expression triviale assortie de la devise : « Pour la rédemption de Jane, son époux Malcom, qui révére le Seigneur».

 

Qu’elle est belle notre Strape. Lustrée à souhait ! Et si polie en son extrémité que toute son histoire s’y reflète.

Miroir, miroir … si tu pouvais ...!

 

Il ne fait pas de doute que l’objet a longtemps trempée dans l’eau bénite. Pour mieux la culotter, sans doute. C’est évidemment tout le contraire qu’il eut fallu opérer avec une pipe.

Déjà une pipe, trop d’humidité lui nuit. Alors l’eau, vous pensez bien!

 

Et c’est pour avoir lavé la pipe à grande eau que la peau de velours de Noémie va subir les assauts du cuir luisant.

 

Lorsque Noémie revient, instrument en main, elle le pose au sol et sait qu’elle doit le contempler aussi longtemps que n’interviendra pas un signe de ma part. Plus la contemplation est longue, plus longue à venir sera l’absolution.

 

Au signal la pénitente se saisit de l’instrument ce qui déjà lui empourpre les joues.

 

(Mais quand je pense à la manière de Watson. Qui lui demande avant toute chose de baiser longuement l’instrument, je le plains. Nous n’avons pas la même conception des usages. Il est particulièrement choquant que Noemie, puisse ainsi humer l’odeur fauve de ce cuir toujours vivant avec le risque de la voir s’éveiller à d’autres sentiments.

Il en est qui s’émeuve à la simple contemplation de l’instrument, n’est-ce pas, alors à l’odeur, c’est bien plus risqué Isabelle.

 

C’est ainsi qu’il faut procéder.

Noémie doit ensuite se dévêtir. Elle-même. Entièrement jusqu’à la taille. Je lui fais grâce d’ôter ses bottines.

 

Il est hors de question qu’un Gentleman puisse avoir le moindre contact physique avec sa femme de chambre. Elle est somptueuse. Il nous faut l’ignorer !

 

Elle doit plier soigneusement ses affaires puis, les jambes serrées, le corps légèrement penché en avant, prendre appui sur le guéridon qui servira à son supplice. Ceci aussi longtemps qu’il faudra à l’officiant pour tenter de sauver la pipe litigieuse en la séchant avec une extrême minutie à l’aide d’une peau de chamois.

 

C’est alors une longue attente immobile et muette pour Noémie. Au cours de cette attente il arrive parfois que les muscles de ses cuisses tressaillent. Comme ceux des purs sangs anglo-arabes lorsqu’ils sont nerveux avant la course.`

 

- Tu es prête Noémie, marque la fin du temps de la méditation.

 

Le commencement de l’action. De l’air pourfendue. De la Strape sur le point de chanter. C’est bien une Tramontagne qui s’annonce !

 

suivre )

 


Par isabelle183 - Publié dans : Récits de fessée par mes amis du net
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Jeudi 12 mars 4 12 /03 /Mars 22:59

Suite de : Neige (feuilleton fessée dans un chalet de montagne ; par Pcvert) 9

 

 

Bertrand prend Isabelle sur ses genoux. Il fait sauter le porte-jarretelles. Il se veut aussi plus doux, et se propose de fesser de la main gauche.

 

- Je suis pas gaucher, tu vois, je fais un effort!

 

Mais la main gauche reste une main de bûcheron. Il est cependant attentif à mieux espacer les claques. Puis il s'empare de la lanière. Isabelle se met à trembler. Elle sait qu'elle ne doit pas réagir comme ça. Mathias serait vexé de le savoir. Bertrand, tout sourire, s'adresse pourtant à Carole.

 

- Dis moi, si je lui fais goûter du cuir comme ça, ça compte aussi pour ce que tu as dit ?

 

Il laisse la lanière filer sur les fesses d'Isabelle, puis sur ses reins, son dos, ses cheveux, redescend sur les épaules, retourne vers la croupe, fais semblant de lever le bras d'un geste vif. La lanière glisse sans quitter la peau d'Isabelle. Doucement.

 

- Bien sûr que cela compte. Tu es bien aimable de m'avoir prévenue.

 

Encore un éclat de rire de Carole. Celle-ci avance son corps vers la croupe d'Elise, appuie bien ses cuisses contre les fesses. Elle observe avec amusement les jambes d'Elise essayant de se dérober.

 

- Ma belle, dis moi, cette histoire de météo, elle est vraie ?

 

Décidément, Isabelle s'en sort bien, et c'est Elise qui se voit contrainte de raconter sa journée. Le rythme des claques données par Carole est alors calé sur les fessées racontées par Elise. Isabelle et Bertrand n'en perdent pas une miette, au point que Bertrand oublie qu'il continue à caresser tendrement Isabelle du bout de la lanière. De temps en temps, l'un ou l'autre se plait à demander à Elise de préciser un point du récit, de revenir sur un autre, de s'enquérir de la façon avec laquelle elle a pu goûter la fessée de Paul, puis celle de Mathias. Carole sait fort bien contraindre Elise à s'acquitter de sa tâche de belle manière. Hésitante, une salve douloureuse résonne. Haletante, au mot fessée, une claque magnifique vient ponctuer la victoire.

 

Ne manque que le sifflement de la lanière. Isabelle hésite, elle aimerait en voir l'effet, sur Elise de préférence! Mais à l'évoquer, elle prendrait le risque d'en être destinataire, et lui reviendrait aussitôt la douleur de la fessée de l'escalier. Ce soir, elle n'est pas sure de supporter l'instrument. Et si elle pousse Bertrand à s'en séparer et à le donner à Carole, Elise trouvera cela déloyal, et elle aura raison.

 

Puis, submergée par le récit d'Elise, enivrée par le plaisir du spectacle et du son, Isabelle lâche:

 

- La lanière, pourquoi pas sur Elise.

 

Elle pensait peut-être que Carole la prendrait sur ses genoux, pour une douce fessée réparatrice!

 

Stupéfaction de Bertrand, qui lance à Carole:

 

- Carole, Isabelle veut faire plaisir à Elise!

 

Et Carole, en prenant bien soin de ponctuer sa phrase par une gifle magistrale sur le corps qu'elle enserre:

 

- Très bien. Offre à Isabelle ce qu'elle veut offrir à Elise.

 

La lanière siffle cinq fois. D'instinct, Bertrand donne la pleine mesure de sa force. Les fesses d'Isabelle sont vivement cinglées. Un gémissement, puis un autre. Et Bertrand de reprendre:

 

- Isabelle, ou je continue, ou tu offres immédiatement à Elise ce que je viens de te donner.

 

Isabelle ne bouge pas. Elle s'apprête à se mordre les lèvres. Cinq sifflements reprennent, alternant avec cinq gémissements supplémentaires.

 

Bertrand fait une pause. Isabelle se lève. Carole se propose de compter. Elle maintient Elise qui tente de se soulever. Isabelle ne peut plus reculer. La lanière à la main, elle fait face à Carole. Etonnée de se retrouver là, un duo de femmes improbables sous les yeux, qui attendent. Elise risque une ruade. Carole claque, augmentant la tension. Puis la lanière libératrice est brandie. Elise s'accroche aux chevilles de

Carole. Carole s'accroche aux poignets d'Elise, en se décalant pour laisser les fesses libres pour l'assaut. Elise tente de jeter un regard vers Isabelle.

 

- Isabelle, je t'en prie, n'attends plus, vas y.

 

A travers la fenêtre, la lampe tempête fait naître une pluie d'étoiles. Les flocons cinglent la fenêtre, rendant à leur manière un bel hommage à celle qui, pour les avoir oubliés, sait pourtant si bien les apprécier. Elise ouvre les yeux.

 

Sentiment de bien-être. La neige lui va si bien.

_________________

Le bonheur c'est d'être cerné de mille désirs, d'entendre autour de soi craquer les branches.

 

(Avec l’aimable autorisation de l’auteur)


 

 

Par isabelle183 - Publié dans : Récits de fessée par mes amis du net
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Mardi 10 mars 2 10 /03 /Mars 16:15

Suite de : Neige (feuilleton fessée dans un chalet de montagne ; par Pcvert) 8

 

 

- Je laisse Elise décider de la phase finale.

 

La surprise est vive. Mais les règles du jeu, sans être toutes explicites, sont acceptées par tous. Les deux hommes qui ont eu quelque difficulté à se contenir sont également surpris d'un autre aspect de la situation. Elise vient de remporter une manche!

 

Carole et Bertrand ont rapidement rejoint leurs invités. La table est débarrassée des vestiges d'une fessée joliment partagée. Bertrand soulève de temps à autre la jupette de Carole, découvrant des cuisses pleines et bien fermes, marbrées comme chacun s'empresse de le vérifier.

 

- Carole est trop pudique pour vous montrer ses fesses, mais c'est encore plus joli plus haut. Et Bertrand de bien prendre soin de relever la jupe de sa compagne.

 

Carole rajuste sa jupe, et lance à la cantonade.

 

- On a tout le temps du repas pour savoir ce que vous nous réservez. Bien sûr, vous deux, vous restez comme vous êtes.

 

Elise et Isabelle s'en doutaient un peu.

 

Tout heureux qu'Elise ne soit pas la seule victime d'un accident climatique Paul s'exprime à son tour.

 

- Elise nous fera part de ce qu'elle et Isabelle ont le désir de vous offrir!

 

On parle d'abord de l'excursion du lendemain. Très rapidement, chacun reconnaît que les filles ne pourront pas offrir à tous vents ce qu'elles savent si bien montrer par beau temps. La météo n'est plus un enjeu.

Puis Elise revient au sujet initial.

 

- Si je dois encore être fessée, ce sera par Carole. Isabelle sera confiée à Bertrand, qui la fessera à sa guise, à condition qu'il utilise autant ses mains que la lanière que vous voyez là-bas.

 

Les regards convergent vers une lanière de cuir autrefois destinée à l'équipage de chiens ou de chevaux, aujourd'hui utilisée en décor pour attacher une lampe tempête.

 

Isabelle est un peu crispée. Elle ne peut refuser de participer à la dernière étape, par l'idée qu'elle se fait de ses partenaires de jeu et par l'ambiance qu'elle ne veut pas perturber. Mais tout de même, comment Elise a-t-elle pu oser proposer cela. Elle regrette de ne pas avoir été plus patiente deux heures plus tôt.

 

Mathias essaye de détendre un peu les choses.

 

- Bon, Paul et moi on rejoint nos dortoirs respectifs. Ne tardez pas trop Mesdemoiselles, et retrouvez nous en pleine forme!

 

Carole ne voudrait pas qu'un déséquilibre trop important sépare les deux jeunes citadines.

 

- Elise, je te préviens, je claquerais aussi fort que je le peux tes cuisses tout le temps que Bertrand passera à faire goûter du cuir à Isabelle.

 

Elle entraîne Elise vers l'étage. C'est alors que Bertrand, toujours aussi joueur, ne peut se retenir de soulever Isabelle. D'un geste la voilà sur son épaule, les fesses bien fermes et bien dessinées sous ses yeux.

 

- Carole, tu fais comme tu veux avec Elise, mais moi je vais claquer les jolies fesses d'Isabelle pendant la montée à l'étage.

 

Au passage, il s'empare de la lanière qu'il pose simplement sur Isabelle.

Marche après marche, Isabelle reçoit une vigoureuse claque sur les fesses. Elle est étonnée de la douleur ressentie. Est-ce le fait d'être dans cette position ? est-ce la puissance de Bertrand ? est-ce l'effet cumulé avec celui de la fessée précédente. Elle a du mal à retenir ses larmes. Bertrand finit par s'en apercevoir. Il est partagé. Il commence par la provocation.

 

- Garde tes larmes pour tout à l'heure.

 

Il caresse du doigt la lanière qu'il pose délicatement avec Isabelle sur un petit lit inconfortable. A l'autre bout de la grande salle de l'étage, il aperçoit Carole à califourchon sur le dos d'Elise. Celle-ci commence à recevoir de vigoureuses claques de sa part. Dès qu'Elise fait une embardée, Carole resserre ses jambes sur sa victime, et la claque plus fort. La fessée devient méthodique. Plus douce aussi.

 

à suivre

 

(Avec l’aimable autorisation de l’auteur)

Par isabelle183 - Publié dans : Récits de fessée par mes amis du net
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Dimanche 8 mars 7 08 /03 /Mars 15:21

Dessous Noirs. Pour Cuir Noir.


 (Récit d'une histoire authentiquement vraie)


                                                                                  Par Docteur Watson




A Isabelle.


1. Où Sherlock Holmes se fâche tout rouge.


Ah Isabelle, vos derniers « posts » sur la Strape ont bien ému notre Cher Docteur WATSON.


Le voilà plongé dans ses vieux manuels de psychologie clinique depuis ce matin. Il en est même sorti ce matin par un froid glacial quérir chez un de ses confrères quelques articles récents d'un certain Freud dont il s'est entiché.


Je ne corrige pas souvent Noémie. Elle n'y prête pas souvent le flanc, au propre comme au figuré. Elle est d'une étrange dévotion à mon égard qui me laisse souvent pantois.


Et ce ne sont pas les poses languissantes, elle simplement affublée de soie rose relevée de quelques liserés carmin, qu'elle m'envoie via les journaux coquins de notre époque, qui me conduirait à la sanctionner.


Elle y trouverait sûrement trop de félicité à ce que je m'offusque de ces poses. Et puis en dehors de son service, elle fait bien ce qu'elle veut Noémie, Watson et moi n'avons pas à nous en mêler !


Quand néanmoins, par étourderie ou espièglerie, en notre foyer naturellement, elle agit mal ou sans le discernement que nous attendons d'elle, vous nous concéderez Isabelle qu'il est alors de notre devoir de la discipliner. Il n'y a pas que les maris qui ont la légitimité de cramoisir son postérieur. Aujourd'hui Noémie est coupable de « bêtise », ce qui est selon nous, la faute la plus grave.


Elle s'est bien mal comportée. De la façon la plus «irréfléchie» qui soit. Elle a fort regrettablement agit notre Noémie en ne récurant cette pipe comme il convient de faire.  Bon sang, elle n'a que l'embarras du choix avec tous mes cure-pipes.


Vous savez ce qu'elle a fait, Chère amie ? Et bien elle l'a passé sous l'eau. Comme je vous le dis. Tout ça pour gagner du temps. Et par dessus le marché la voilà qui a utilisé une « Spontex ». Sans penser au précieux culottage. Je vous le dis Isabelle, j'enrage au moment où j'écris ces lignes au point d'en être vert. Vert de rage comme on dit.


C'est là Isabelle, que le grand Sherlock s'est fâché tout rouge. Et si je parle à cet instant à la troisième personne c'est parce que quand la grande fessée s'annonce, en Angleterre, c'est solennel. C'est une messe qui va être dite.


 Noémie l'a tout de suite pressenti, et avant que j'eusse prononcé la moindre parole, elle sait exactement ce qui va suivre. Elle sait qu'elle a déculotté ma pipe, amie chère et vulnérable apporte à Sherlock l'apaisement de ses bouffées réconfortantes.


- C'est la loi du Talion que va vous allez subir Noémie. Vous avez déculottée ma pipe, déculottée vous allez être !


Regrette-elle son comportement, frémit elle déjà dans son être ? Craint-elle la honte qui la gagne, va s'amplifier avec le supplice et qui la meurtrira davantage enfin, plus que sa chaire quand tout sera terminé. Redoute-t-elle plus que tout le regard sévère de celui qui par lequel la sentence est tombée. Est pour cela qu'elle baisse les yeux, immobile ?


 Est-ce un signe, cette imperceptible contraction de ses muscles, qu'elle envoie à Sherlock le plus avisé de tous les observateurs?


Ce qui est certain, c'est que toutes sortes de pensées secrètes traversent l'esprit de Noémie.

Le devinez-vous, Isabelle ?


- Allez chercher la petite Strape, Noémie, je vous prie. (Il faudra bien un jour que je vous parle de notre grande Strape). C'est ainsi que commence le récit de Sherlock Holmes.


(A suivre )


Avec l'aimable autorisation de l'auteur



 

Par isabelle183 - Publié dans : Récits de fessée par mes amis du net - Communauté : Ecritures Sensuelles
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Dimanche 8 mars 7 08 /03 /Mars 15:18

Je suis heureuse d’avoir été contacté par un nouvel auteur qui m’a donné la permission de publier ses textes en première chez moi. Appelons-le  Docteur Watson. Ce pseudo va à la merveille avec son histoire. Je publie ce beau texte par épisodes. Je pense à raison d’un par semaine pour le week-end en essayant de respecter un cycle régulier (si «  mini isabelle » veut bien me laisser le temps). Disons un épisode tous les vendredi.

Cela s’appelle :


                                                             Dessous Noirs. Pour Cuir Noir.

 

        (Récit d’une histoire authentiquement vraie)

 

     Par Docteur Watson

 


Je vous souhaite une bonne lecture.

 

Le texte se trouve ici.

Par isabelle183 - Publié dans : Editorial
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