Mes récits

Jeudi 15 janvier 4 15 /01 /Jan 09:34

Allo ! Rappelez-moi dans dix minutes. J’ai un mot très important à dire à ma secrétaire. A plus tard…

  

Et soudainement l’imprévisible arrive dans un mécanisme bien rodé :

 

Le téléphone sonne.

 

Ca fait une drôle d’impression, car il se trouve presque devant moi sur la table basse. On dirait qu’il sonne deux fois plus fort.

 

Monsieur s’arrête dans son élan et pose le martinet sur les canapé. J’ai l’impression être sauvée avant l’heure. Je me réjouis déjà pendant que mon homme décroche. Je fais même mine de me lever. Mais il me retient fermement.

 

Toi, tu bouges pas de ta place ! J’ai pas encore fini avec toi.

 

Non c’était pas pour toi. J’étais en train de parler à isabelle.

 

A l’autre bout du fil c’est son frère qui est tout le contraire de mon homme. Avant tout il parle très fort. Ensuite il est bavard comme ce n’est pas permis. Parfois quand ça dure trop longtemps Monsieur me jette un regard désespéré qui parle de long et de large. Normalement il ne se laisse faire par personne. Mais pour son petit frère il fait une exception.

 

Le petit frère est au courrant de nos habitudes. Il n’en parle jamais directement. La discrétion de cette branche de la famille fonctionne bien.

  

Mes fesses ont largement le temps de refroidir pendant que ça papote. Le petit frère a l’habitude de se répéter. souvent. Il est encore pire que moi. Monsieur ne répond que par des petits sons qui signifient oui ou non. Je me demande s’il écoute vraiment. Pour passer le temps il s’amuse avec les élastiques de mes porte-jarretelles. Il les tire au maximum, puis les relâches. J’ai horreur de ce geste. Il le fait même quand nous sommes invités quelque part et les circonstances sont favorables.  Sa main remonte le long de mes jambes et c’est parti pour son amusement. A force de faire le gamin il lui arrive parfois de me casser l’élastique ou pire encore l’attache. Dans ce cas je suis bonne pour le dépannage avec une pièce d’un cent. Ca me fait bouillonner. Je tiens à mes jolis sous-vêtements.

 

Ce matin-là  je passe plus d’une heure sur les genoux de mon homme. Mes fesses nues bien en l’air, ma tête baissée. Pas pour cause de honte, mais à cause de la position inconfortable. Je suis un peu étourdie. Plus que je sens l’agacement monter en Monsieur, plus que je commence à craindre pour mes fesses.  

 

Pourquoi a-t-il décroché ? Quand je reçois ma fessée je veux au moins qu’il ne se consacre qu’à moi.

Cet incident soulève une multitude de questions en moi. Du genre que je ne pose jamais. Je suis trop active pour ruminer. Là j’ai le temps pour ressasser. C’est péniblement long.

 

Quand Monsieur raccroche j’essaye de me faire toute petite. Déjà en conditions normales, je n’ai pas trop intérêt de l’embêter dans un tel moment. Alors j’attends. Enfin tombe le verdict.

 

On va recommencer à zéro, isabelle. Tu as trop besoin de ta correction.

 

Je sais quand il faut se taire avec mon homme. C’est vraiment un très brave type. Mais une matinée débutant par mes reproches, suivie par un frère qui parle pour tuer le temps, c’est trop pour lui.  

  

Alors la fessée reprends. J’ai toujours l’impression pendant cet acte qu’il ne vise pas mes fesses, mais mes émotions. Il les dirige par la douleur infligée qui me fait vite réviser mes attitudes qui ont motivées ma punition. Il ne me fesse pas pour un plaisir mutuel, mais pour me corriger. Que je fasse mieux la prochaine fois, que j’apprenne de mes erreurs. Pour moi une fessée efficace est inconcevable sans mes larmes. J’ai besoin de pédaler avec mes jambes dans l’air et  d’évacuer ma tension nerveuse en pleurant à haute voix. A ce moment j’ai besoin qu’il se montre particulièrement sévère avec moi. C’est un instant de grande intimité qui me fait du bien. Ca n’a rien de sexuel dans le sens excitant pour moi. Toutefois il y a des comparaisons qui s’imposent. Il arrive toujours le point où la tension nerveuse se relâche et où je me sente enfin détendue.

C’est un état qui se mérite par une très douloureuse expérience. Juste avant je gigote de plus en plus et Monsieur me corrige de plus en plus fort.

 

Mais décidément ce n’est pas notre journée. Une lanière du martinet s’élance avec un sifflement à côté de ma tête.

 

J’entends un gros mot et le martinet entier vole à travers de la pièce.

Je relève ma tête et je vois…. mon homme en colère.   

 

Je ne puis m’empêcher d’éclater en fou rire. Je dois avoir une drôle d’allure avec mon maquillage coulé, mes cheveux en bataille et mon fessier strié à l’écossaise.  

 

Au lieu de marquer ce jour de colère dans le calendrier, j’ai préféré d’en faire un petit texte.

 

Ps : Monsieur ce jour-là n’a pas fini de me corriger. Comme il dit :

 

Colère et discipline ne forment pas un joli couple.

 

En allusion à nous deux. Quand il veut il peut se montrer terriblement romantique peu importe la situation.

Par isabelle183 - Publié dans : Mes récits
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Mercredi 14 janvier 3 14 /01 /Jan 14:40

A nous deux !

 

Monsieur ne parle pas à moi. Il s’adresse au martinet. Je ne suis pas la seule à la maison qui entretient un rapport étrange avec les instruments.

 

Approche ma chérie. Nous allons te rendre tes bonnes manières.

 

La chérie, c’est moi. Nous, ce sont Monsieur et son martinet. Il tient beaucoup à l’emploi du martinet. Quand il en parle j’entends bien qu’entre ces deux là c’est une histoire d’amour.

 

Il m’arrivé d’argumenter dans mes moments de « révolte » pour une éducation moins sévère. En matière de fantasmes les contradictions sont inévitables et les grands moteurs du piquant. Elles vont à l’encontre du principe de la réalité. Si les tenant et les aboutissants ne sont pas clairs, on parle de trouble. Jouer autour d’un trouble peut être un jeu bien agréable. Il faut seulement se poser des questions quand un trouble commence à attribuer une vertu objective aux fantasmes.

 

Dans ce sens je ne mets pas en doute le bien fondé de notre discipline domestique. C’est bon pour nous et cela me suffit comme légitimation. Nous ne vivons pas pour les autres. Toutefois je n’argumenterai jamais en faveur de la discipline domestique en général. Ni même de la fessée comme pratique coquine.

 

Notre plaisir se construit autour du décalage avec la réalité.

 

Et pourquoi je reçois la fessée, moi et pas mes copines ?

 

T’occupe pas de tes copines, isabelle. Le laxisme actuel n’a pas sa place chez nous.

 

C’est le moins qu’on puisse dire. La discipline chez nous ne se travaille pas seulement par la fessée. Et cela a porté ses fruits. Je sais quand il faut obéir et je sais quand je peux me permettre des écarts. Ce mode de fonctionnement ne concerne que notre couple et il me convient parfaitement. Il n’affecte pas ma vie sociale. Ni en pseudo révolte extériorisée, ni en comportement d’obéissance aveugle envers qui que ce soit. La menace d’une fessée par exemple ne m’émoustille nullement quand elle est prononcée par une autre personne que mon homme. Cela ne me procure aucune réaction et personne ne se doute, même de loin de mon penchant à moins que j’en parle. Et là encore on croit au début que je suis en train de plaisanter.

 

Sur certains points la discipline à la maison est très lourde. Ca n’a rien à envier des institutions hyper strictes d’antan.

 

On se tient droite à table, isabelle.

 

Ce qui me séduit avec mon homme c’est sa constance d’appliquer le règlement en tout circonstance. Il n’est pas du style à mettre la discipline domestique en pratique seulement quand ça le titille quelque part. Avec lui je sais toujours où j’en suis.

 

C’est moi qui décide ici et toi tu t’appliques sagement. Tu n’a qu’à te tenir au carreau si tu veux éviter les punitions.

 

S’appliquer sagement concerne ma culotte. Ca ne se baisse pas n’importe comment. Je dois maintenir mes jambes droites et pencher mon buste en avant. Je trousse ma jupe et je la coince dans mon porte-jarretelles. Une culotte se baisse d’un geste fluide avec les deux mains. J’ai reçu un entraînement intensif pour accomplir ce geste avec élégance. J’adore le sens du détail de mon homme. La position met mon derrière particulièrement en valeur. Il est également bien présentable pour une inspection au cas où l’envie chante mon homme. Il est très pointilleux sur hygiène.

 

Il aime me sermonner la culotte baissée. Je dois tenir ma jupe de manière que mon intimité et mes fessées soient parfaitement visibles.

La coincer dans mon porte-jarretelles se fait seulement quand je ne peux pas faire autrement.

 

Une fois installée sur ses genoux il me hâte que ma fessée commence. J’aimerais trop que cela soit déjà passé.

 

Ce matin là, j’ai droit à une très bonne dose. Déranger Monsieur pendant le petit dej constitue un faux pas de taille. Je le reconnais. Ce moment est très important pour lui. Il aime commencer sa journée sur des bonnes bases.

 

Je suis déjà en larmes de contrition. Ce regret vraiment sincère que j’ai besoin de ressentir pour mon acte malveillant. Il me reste encore à endurer le créchendo libératoire pour répartir après la conscience tranquille. Il faut une douleur bien intense pour que je me sente mon absolution et Monsieur ne manque pas d’agir dans ce sens.

 

Et soudainement l’imprévisible arrive dans un mécanisme bien rodé.

 

A suivre…

Par isabelle183 - Publié dans : Mes récits
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Samedi 10 janvier 6 10 /01 /Jan 17:09

Quand il dit « s’occuper de mes fesses », il s’occupe de A à Z. C’est lui qui se lève pour chercher le martinet. Il le pose négligemment sur la table et continu son petit déjeuner. Pas question de changer ses habitudes pour me corriger. Je passe après le café. Je ne supporte pas cela et je sais bien qu’il le fait exprès.

 

Mais je sais aussi quand nous passons au mode « martinet à table », il vaut mieux que je me taise. J’ai essayé une fois de continuer à em… mon homme, malgré la menace bien explicite. Il a fini tranquillement son café et pendant que je lui en servait un autre il se leva une fois de plus en me disant :

 

Je vais ranger le martinet à sa place !

 

Je n’ai pas compris sur le coup ce qui se passait. Il m’a fallu son retour, le paddle en main pour voir plus clair. C’est un très bel instrument en cuir et je lui trouve beaucoup de classe. C’est un garant aussi d’une fessée très persuasive. Ca marque vite, fait un bruit d’enfer et c’est extrêmement douloureux. Après un petit échauffement en douceur il suffit de peu coups sensés pour me rappeler à l’ordre. Notre paddle ne sert que rarement.  D’habitude le martinet suffit amplement pour rétablir mes bonnes manières. Monsieur me trouve facilement éducable. Il ne me considère pas comme une fille qui lui pose des grands problèmes. Gentille et surtout souriante la plus part du temps, il ne m’arrive pas à être pénible souvent. A son goût je suis seulement un peu trop encline aux galipettes. Il arrive bien à canaliser mon énergie débordante en ce domaine en m’imposant une discipline stricte qui fait des miracles. Je compense par le travail.

 

L’épisode du paddle m’a bien servie. Le martinet à table me suffit désormais pour changer mon attitude.

 

C’est un chéri par-ci et par là. Je suis l’amabilité même. Je ne recule devant aucune gâterie pour amadouer mon homme. Au petit dej il ne dit rarement non. Même si la punition est annoncée. Nous sommes encore hors cadre punitif. Alors tout est permis. Mais ça ne change rien. Quand Monsieur se décide enfin de sortir de table (et ça peu durer longtemps parfois) il s’occupe comme promis de mes fesses.

 

Je ne lui en veux pas qu’il prenne du plaisir à m’éduquer. Son imagination est débordante car sa libido s’en mêle. La distinction avec certains jeux érotiques consiste à éviter les punitions à caractère trop sexuel. Je suis souvent stupéfaite de lire des articles qui parlent de fellation ou de sodomie punitive.

Je conçois qu’un homme ne fonctionne pas forcement de la même manière qu’une femme. Je conçois également que celui qui tient la baguette vit quelque chose de bien différent que celle à qui elle est destinée. Mais je ne me voile pas la face pour la DD à notre façon.

Elle est imbibée, trempée même d’éléments érotiques. Sauf que l’énergie libérée, l’excitation quoi, ne sert pas à finir enlacé en couple amoureux, mais elle est détournée en intercalant des activités et devoirs dans lesquels elle trouve un but concret, non sexuel. Il suffit de me regarder quand je fais le ménage après une sévère correction. A la façon que je frotte avec ardeur on comprend que cet acte est substitut pour autre chose de plus charnel. Mais le résultat y est. Le sol brille. Idem quand je fais des études après. Je bosse jusqu’à je retienne correctement le sujet.

 

Pour moi mon homme est le chef d’orchestre à la maison. Ca marche à la baguette. Tout marche à sa baguette.

 

Les punitions se suivent, mais souvent c’est de l’inédit. Seul les petites fautes sont sanctionnées par une courte mais intense fessée au martinet. Il accomplit une tache nécessaire en me montrant que je ne mérite pas plus d’attention. Culotte baissée et jupe troussée je passe sur ces genoux et c’est parti pour un tour de jambes en l’air à notre façon.

 

Le martinet à table annonce un orage. Je ne me sens pas mal à l’aise à cause de la punition qui m’attend. Tout compte fait je n’y suis pas pour rien.

 

A suivre

Par isabelle183 - Publié dans : Mes récits - Communauté : Ecritures Sensuelles
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Samedi 10 janvier 6 10 /01 /Jan 16:57

La journée avait mal commencé. J’avais été odieuse avec Monsieur pendant le petit déjeuner. Il avait osé de se perdre dans ces pensées autour d’un bricolage compliqué qui lui prenait la tête depuis quelques jours. Il s’agissait d’une amélioration concernant mon confort personnel. Cela va de soi. J’avais insisté de faire faire les travaux par une entreprise. Lui, son truc c’est le bricolage. C’est toujours extrêmement bien fait, mais parfois ça lui prend un peu trop de temps à mon goût.

Il restait calme. Il reste toujours calme. Ca m’énerve encore plus. Irritée devant son insensibilité manifeste à mes propos, je n’arrêtais pas d’en rajouter jusqu’au débordement.

 

Tu as grand besoin aujourd’hui que je m’occupe de tes fesses, isabelle ! Tu te sentiras bien mieux après.

 

J’ai horreur de cette réflexion. Je la trouve particulièrement vexante, car elle s’attaque là où je suis la plus sensible : à mon amour propre. Je m’en tape un peu de mon derrière. J’ai l’habitude de recevoir la fessée « cul nu » comme dit Monsieur depuis des années. Ca fait partie de ma vie comme dormir ou travailler. Et je me porte très bien. J’ai dû mal à imaginer une vie sans corrections corporelles. Quand il y a trop d’espace entre mes punitions je deviens infernale. Pourtant je déteste la douleur liée à cet acte. C’est après que je trouve mon compte.

 

Ne pas savoir de m’occuper toute seule de mes fesses met en relief mes insuffisances qui m’incommodent moi la première.  Que j’aie besoin que lui le fasse renforce encore la pique. Et le « tu te sentira bien mieux après » c’est la cerise sur le gâteau.

Je ne puis lui cacher cette évidence. C’est mon corps qui me trahit quand je passe mon temps au coin et la fessée entame son bienfait en se transformant en sensation plaisante. Mélange entre intense brûlure qui me rappelle ce que je viens de recevoir et émoustillement traître et bientôt incontrôlable qui envahit mon bassin. Cette luisance naturelle qui indique clairement à mon homme que la fessée représente plus pour moi qu’un moyen purement éducatif. Dans ces moments l’envie de me toucher ne me manque pas. L’envie que ce soit lui qui me touche est encore plus forte. C’est le contre coup de l’éducation anglaise. Ca amuse beaucoup mon homme. Autant que cela m’amuse de constater l’effet de mon corps, de certaines de mes comportements ou tenues sur lui. J’aime que son corps se charge à sa place de répondre. Une tenue par exemple qu’il qualifie d’habitude de ridicule, excentrique ou encore comme un peu démodée se transforme soudainement en emballage miracle.

 

Et ça te fait rire, isabelle…

 

Alors il ne se prive pas de me rendre la pareille quand je fais du coin.

 

Madame va mieux ? Madame s’excite dans son coin ? Madame désire que je me occupe autrement de ses fesses ?

 

Ca me fait bouillonner. Je haïs le coin après la fessée. Pour moi c’est une exhibition imposée de mes émois les plus intimes. Certaines positions m’incommodent particulièrement.

 

Mais nous ne sommes pas encore là. Ce jour ne sera pas comme les autres.

 

A suivre…

Par isabelle183 - Publié dans : Mes récits - Communauté : Ecritures Sensuelles
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Mardi 30 décembre 2 30 /12 /Déc 13:59

Entre adeptes il en va de soi qu’une fessée bien sentie s’applique « cul nu ». Les souvenirs du déculottage de la mercière ravissent mon homme par leur présentation si imprégnée par la honte endurée que l’on se croirait sur place. Aucun détail important n’est épargné. Et l’affection dont témoigne la mercière envers les petites culottes en coton trahit les origines de sa vocation professionnelle.

 

Finalement, il en est convenu que ce soit elle qui m’appliquera ma correction. Je suis appelée à table et j’attends sagement devant elle qu’elle finisse de passer un coup de chiffon sur le vieux martinet qui me parait redoutable par ses lanières tannées par la sueur d’innombrables fessées. C’est une couleur d’un beige fané bien particulière qui va de paire avec un  légèrement gonflement du cuir du côté rugueux. Cette noble matière est usée par ses frottements contre la peau fessière. Ce qui lui donne au toucher un aspect de velours. Aspect trompeur qui sait enflammer un fessier récalcitrant en un laps de temps. C’est du inusable et il serait facile pour le fabricant de donner une garantie à vie sans se faire accuser de publicité mensongère. Il arrive parfois qu’au feu de l’action une des lanières se détache. (Mésaventure réelle que je raconterai une autre fois.)

 

La mercière tient à me déculotter. En soulevant ma jupe elle reconnaît la belle lingerie qui vient de chez elle au premier coup d’œil. Elle coince ma jupe dans le porte-jarretelles avant de continuer. Je n’ai pas habitude d’être déculottée par le devant. J’ai envie de protéger mon intimité avec mes mains, mais Monsieur me connaît trop bien.

 

Mains derrière la tête, isabelle. Vous êtes entre femmes.

 

J’ai envie de lui répondre :

 

Je sais bien. Mais ce spécimen rustique me sembler né derrière la lune. Tu vas voir ses commentaires quand elle découvrira mon épilation intégrale.

 

Ca ne loupe pas. Elle affiche un air dédaigneuse.

 

Ca alors !  C’est du tout propre ! On dirait qu’elle n’en a jamais eus. Lisse comme un foie de canard.

 

Ah les jolis compliments de la montagne. Le rapport avec le canard est flagrant. Ca gave.

 

(Tu t’es vue vieille bique !)

 

C’est du définitif par laser. Le résultat surprend toujours.

 

D’habitude je n’aime pas cette façon impertinente de se rendre intéressante sur une femme de cet âge. Mais je dois avouer que ça lui va très bien, à isabelle.

 

Et toc ! Une pique de plus. Maintenant sur mon âge et en s’adressant à mon homme par surcroît. Je n’aime pas la façon dont elle scrute mon intimité. Visiblement ça l’intrigue beaucoup.

 

Vous pouvez y toucher. Malgré les apparences et son comportement, isabelle n’est plus une gamine. 

 

Je reçois quelques douces caresses avant qu’elle ne me  retourne et m’allonge sur ses cuisses. Elle fait siffler le martinet en l’air. Une fois, deux, trois fois.

L’attente est pénible. Je crains la fessée entre femmes. Ca ne plaisante pas quand il s’agit d’un règlement de compte. La rivalité féminine s’exprime souvent par des méchancetés sans borne. Autant plus quand il y a possibilité de mettre main à la pâte.

 

Je me rends vite compte que la mercière maîtrise le martinet à la merveille. J’ai une fugace pensée à ces filles qui ont mon âge. Elle ne fait semblant. Elle sait bien créer une ambiance disciplinaire authentique. Plus que je bouge, plus qu’elle frappe fort. Elle ne tolère pas la moindre rébellion. Je me défends de fondre en larmes. Même si j’ai très mal.

Ma fessée doit résonner dans les petites ruelles étroites du village. Il y a pas mal de promeneurs à cette heure-ci.

Je n’ai aucun doute que sa méthode donne envie de filer droit par la suite. C’est du dissuasif à l’état pur.

Quand ma punition se termine, je me suis déjà jurée x fois de me tenir désormais au carreau devant cette dame. Plus de caprices du tout.

 

Il en va de soi que Monsieur m’a enseignée de remercier pour chaque punition. C’est une habitude plein de bon sens. Je suis punie uniquement pour les fautes de taille. Celles qui m’insupportent la première. La mercière s’est acquittée de cette tâche d’une manière qui me parait prometteuse. Je pense que l’effet sera durable. Ma voix exprime une gratitude venant de mon cœur.

 

Tout le monde est ému que je montre autant de compréhension. J’ai presque récupéré mon statut avant ma bêtise. Il ne manque que l’obligatoire passage au coin pour finir cette journée fort instructive.

 

Un petit moment plus tard une écolière adulte expose son fessier malmené de son coin. La jupe toujours coincée dans son porte-jarretelles, culottes sur les chaussures. Malgré une intense douleur dans son postérieur elle est fière d’avoir reçu une correction qui la ramène au bon chemin.

 

Par la suite quand je me trouve au magasin de la mercière, surtout en présence d’autres clientes, je fais preuve que certaines filles de villes ont d’excellentes manières. Ca se remarque bien dans un coin qui vit essentiellement du tourisme. Certains vacanciers mènent la vie dure aux petits commerçants. Moi c’est tout le contraire. Jamais un mot au travers, jamais un geste irrespectueux en cas d’impatience, jamais d’indécisions exaspérantes. (M’enfin presque !)

 

Parfois la mercière fait allusion à ma punition :

 

On dirait que mon vieux martine t’as fait le plus grand bien, isabelle. Veux- tu monter un peu pour papoter ?

 

Avec grand plaisir Madame. Je dois reconnaître que je me porte bien mieux depuis votre intervention.

 

Mon homme n’a dit rien pendant que la mercière s’occupait de moi. Il a flairé que je ne risquai pas des bleus disgracieux. Ma correction l’a amuse. Il était sûr de me savoir entre les bonnes mains et sur les bons genoux.

 

Il n’y a jamais eu par la suite d’autre coup de fil gênant de la part de la mercière. Pas que je sois devenue vraiment parfaite. Mais nous préférons régler nos litiges entre femmes sans prise de tête pour Monsieur. Bien entendu il est au courrant. Quand je rentre à la maison mon coussin est déjà mis sur ma chaise. Mais d’abord il prend soin de mes fesses en me passant de la pommade apaisante. J’en ai grand besoin.

Par isabelle183 - Publié dans : Mes récits - Communauté : Ecritures Sensuelles
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Lundi 29 décembre 1 29 /12 /Déc 10:48

Le bon vieux temps du martinet. J’en ai goûté assez souvent. J’avais aussi ma phase rebelle comme tout le monde. Heureusement on a su me faire passer ces sottises. Ca m'a  forgé le caractère et je me porte pas plus mal.

 

Elle rougit timidement.

 

Je trouve le résultat remarquable, Madame. Votre bonne éducation se voit de loin. J’aimerais qu’isabelle prenne exemple sur vous.

 

Elle rougit encore plus avant de se lâcher davantage. Décidément mise à l’aise par Monsieur, elle a envie de faire des confidences. Elle vit seule et doit s’ennuyer souvent.

 

C’est l’heure de la fermeture. Puis-je vous inviter à prendre un petit café ?

 

Son appart respire les vieilleries. Je m’y crois dans un musée de campagne. Elle ouvre un tiroir et sort un vieux martinet. L’usage fréquent dans le temps ne fait aucun doute. Fièrement elle le tend à mon homme pour qu’il puisse mieux l’apprécier.  

 

Ca fait un bail qu’il n’a pas servi.

 

Son air songeur est touchant.

 

Nous aussi, en sommes des nostalgiques, isabelle et moi. Chez nous le martinet est toujours à l’honneur.  On essaie de rattraper la permissivité de sa jeunesse. Ce est pas une mince affaire.

 

La mercière nous invite à prendre place. Monsieur, trouvant le terrain favorable, en rajoute.

 

Vous permettez Madame que j’envoie isabelle au coin ? Sa punition n’est pas encore finie.

 

La dame pointe vers un coin à côté de la fenêtre, le plus lumineux de la pièce.

 

C’est là où j’étais envoyée moi.

 

Monsieur me congédie assez sèchement :

 

Au coin, isabelle. Comme à la maison. Et tu ne bouges pas jusqu’à ce qu’on t’appellera.

 

J’ai horreur des coins. C’est la pire punition que je puisse imaginer. Je haïs l’inactivité. Puis je n’aime pas le fait de ne pas savoir si on me regarde ou pas. Ca me met mal à l’aise et c’est le but. Je ne peux que me résoudre à écouter la conversation qui tourne comme bien entendu autour du bienfait des châtiments corporels. Avec une importante nuance : les châtiments corporels sur personnes adultes.

La mercière se montre bien curieuse et Monsieur ne manque nullement de la satisfaire. Une bonne partie de ma discipline domestique passe en revue. Plus que la discussion avance, plus je passe pour une capricieuse sans limites. Les anecdotes bien choisies, l’illusion se nourrit de mieux en mieux. La mercière approuve mon homme dans le moindre détail. Nous glissons dans un monde parallèle qui m’attribue exactement le statut que reflète mon uniforme. Une soi-disant éternelle ado dans un corps de femme, en formation particulière et personnalisée et qui est invitée de se débarrasser d’une conduite jugée disgracieuse et intolérable aux yeux de nostalgiques  vétérans de la fessée. Ce remède universel qui remonte le cours du temps. En établissant une harmonie que l’on croyait perdue et que l’on recherche à rétablir dans ses rêveries.

Moi, je suis admise par mon consentement dans  de cette société sécrète avec des valeurs étranges. Mon uniforme de collégienne représente les membres à initier qui se conforment à un règlement de plus stricte qui sanctionne le moindre écart.

 

Pour apprendre à chanter l’éloge de la fessée, il faut d’abord apprendre à chanter à haute voix en accord avec les différents instruments.

 

Le martinet est de loin le plus populaire par ici. Malgré mes innombrables cours d’instruction, je suis toujours au stade de la débutante. Et à vraie dire ni Monsieur, ni la mercière estiment que cela changera dans un avenir proche. Alors il ne reste qu’à réviser avec ardeur et régularité. Il parait même que certaines personnes ne dépassent jamais l’âge du martinet. Ferais-je en partie ?

 

A suivre…

Par isabelle183 - Publié dans : Mes récits - Communauté : Ecritures Sensuelles
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Dimanche 28 décembre 7 28 /12 /Déc 12:58

On  dit souvent que Monsieur et moi, nous formons un joli couple.

Lui, il fait dans la discrétion quand nous sortons. Jean, très belle chemise (il y tient beaucoup) et veste de costume. Ca lui va si bien en plus.

Il aime s’effacer pour me mettre en valeur. Il est heureux comme un gamin quand les regards se posent sur moi. Une tenue de collégienne sur une femme de la trentaine se remarque forcement. Cette forme d’élégance sobre et insolite n’expose pas seulement à la curiosité. Les uniformes créent un contexte bien particulier selon la personne qui nous regarde.

 

La mercière est surprise de me voir ainsi vêtue. C’est une femme qui respire les principes. Elle me regarde avec un plaisir non dissimilé. Il y a aussi de la satisfaction dans ces yeux. Monsieur en arbitre de la rivalité féminine a tranché en sa faveur. Elle le récompense par un magnifique sourire. Monsieur sait facilement créer de la complicité à partir de la moindre expression qui trahit une émotion.

 

Nous sommes venus pour qu’isabelle vous présente ses excuses et pour régler cette fâcheuse affaire. Son comportement était inadmissible.

  

Le sourire de la mercière se fige. Elle essaye de bien cerner ce qui se passe. J’admets que cela n’est pas évident pour l’instant.

 

Je tiens beaucoup à ses bonnes manières et une conduite irréprochable.

Croyez moi, isabelle est plus familière avec la discipline que vous imaginez.

 

Le sourire de la mercière se détend et devient radieux. Elle se sent en confiance et prends son temps de me regarder de la tête aux pieds. Son air moquer parle de long et de large :

 

Après tout tu l’as bien cherché…Tu vas me payer tes caprices rubis sur ongle …

 

Se vêtir d’une manière ostensiblement orientée vers la discipline expose facilement au ridicule. Surtout quand c’est imposé et on s’y plie sans perdre un mot. J’ai vraiment l’air d’une élève docile qui reconnaît sa faute. C’est pesant à vivre et mon malaise se trahit par des petits gestes comme les mains cachées derrière le dos, les yeux fixés sur le sol, un petit balancement d’un pied sur l’autre. Et surtout une cette rougeur sur mon visage qui reflète mes émotions.

  

Tient toi correctement, isabelle. On ne garde pas ses mains derrière son dos ! C’est malpoli.

 

Prise en flagrant délit je corrige aussitôt mon attitude. Cela impressionne la mercière. Elle ne s’y attentait pas. Ni aux mots de mon homme, ni à ma réaction.

 

Accepter les vertus de la discipline n’est pas au goût du jour. Et les aimer encore moins. C’est un aveu qu’on garde pour les personnes les plus proches. Et encore. Rare sont les occasions qui permettent de s’exprimer à ce sujet en toute sincérité. Entre gens sur la même longueur d’onde.

 

Une fois la situation amorcée, elle devient libératoire pour les uns et de plus en plus gênant pour les autres. Pour moi en occurrence. Sollicitée par Monsieur, je bafouille maladroitement quelques mots d’excuses :

 

…je regrette Madame…j’étais distraite…cela ne se reproduira plus, Madame…

 

Monsieur tient particulièrement pour mes excuses que je m’adresse à la personne offensée par Madame ou Monsieur. Déjà il m’est défendu de prendre la parole sans être incitée explicitement. Puis l’expression Madame rajoute une saveur supplémentaire. C’est une reconnaissance d’autorité sans concession dans une telle situation. Elle établit clairement la distribution des rôles.

 

La mercière, subjuguée par tant de courbettes, ne me juge pas digne de réponse. Elle s’adresse à mon homme. Situation qui me remet à ma place : Etre incapable de m’imposer une discipline et une conduite irréprochable à moi-même. La magie de l’uniforme de collégienne opère.

  

Je tiens à vous remercier, Monsieur. Je ne m’y attendais pas du tout. Dans ma jeunesse cela faisait partie des mœurs. De nos jours par contre…

 

En ce temps, si je peux me permettre, les bonnes mœurs n’étaient pas fruit de bonnes paroles. Leur maintien était souligné et granti par un emploi rigoureux de la fessée…

 

Le dernier mot me fait l’effet d’un coup de fouet. Monsieur est bien décidé de mettre sa menace en œuvre jusqu’au bout. J’aurais dû m’en douter. Il ne connaît pas les vaines paroles. L’appât est lancé. Comment va réagir la mercière.

 

A suivre

Par isabelle183 - Publié dans : Mes récits - Communauté : Ecritures Sensuelles
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Vendredi 26 décembre 5 26 /12 /Déc 20:17

Suite de : Un coup de fil gênant (récit d’un fantasme) 1

 

Et :   Un coup de fil gênant (récit d’un fantasme) 2

 

J’aimerais que tu retrouves ton uniforme de collégienne, isabelle !

 

 

Je me suis doutée un peu. Maintenant c’est officiel. Toutefois cette demande contient une petite consolation non négligeable. Monsieur a bien dit : uniforme de collégienne. Ce n’est donc pas la jupette écossaise et les longues chaussettes blanches qui me guettent.

Je vais devoir me glisser dans un petit tailleur gris anthracite en laine vierge avec une jupe plisse qui n’a rien des caricatures d’un ras de fesses. Ce sera simplement un peu court et déjà ça de gagné. Il y a une démarche à adopter. Surtout quand on se penche. Il est plus avantageux de fléchir les genoux dans un tel cas. Avec un chemisier blanc et une cravate, je trouve cette tenue bien avantageuse sur moi. Et la « touche femme adulte » se fait par des jolis sous-vêtements. Le porte-jarretelles, privilège des grandes d’une époque bien révolue, a hanté les rêveries de mon homme depuis toujours. C’est un « must » pour lui qu j’en mette.

Cette jolie chose a bien traumatisé plusieurs générations dans mon pays.

Je me souviens, jeune ado, des premiers bas-up et la « gueule » de ma mère. Puis quand j’ai lui fait part de vouloir mettre « sérieusement » des porte-jarretelles avec des vrais bas, elle n’en pouvait plus, la brave.

 

Mon père l’avait pris avec plus d’humour : Tu vois, il était inutile de monter au barricades pour brûler ces trucs !

 

 

En me regardant dans la glace je pense: Ado tu as voulu vivre dans un cadre de discipline stricte. Maintenant tu l’as. Alors ne te plains pas.

 

A mon retour au salon je suis étonnée de ne pas voir ni la canne, ni la strape sur la table. Je trouve que ces redoutables instruments vont de paire avec une discipline quasi scolaire. Je ne vois rien d’érotique dans leur emploi. Pour moi c’est du conçu sur mesure pour un usage éducatif. La discipline est une valeur qui m’est chère. Je suis une fervente adepte du travail comportemental sur ma personne. Je me languis autant de cette méthode que je la crains. Dans mes rêveries elle me semble tellement émoustillante. Dans réalité cela fait surtout terriblement mal. Mais des compliments sur ma bonne éduction sont fréquents depuis des années. Même si peu de personnes ne se doutent de son origine et de la signification littéraire de l’expression.

 

- Nous allons sortir, isabelle ! J’aimerais que tu présentes tes excuses à la mercière ! Il est inadmissible de commander un coordonné aussi cher et de se tromper sur la couleur à deux reprises !

 

Je me fais toute petite. Sortir en tenue de collégienne j’en ai l’habitude. On prendra cela pour une de mes fantaisies. Mon homme a toujours insisté sur le fait que je présente mes excuses aux personnes offensées. A la maison il est inflexible sur ce point. Il suffit d’un seul regard pour que je m’exécute. Plus tard, une fois seul, j’ai droit à une correction de taille. Mais de là me demander de faire des excuses en public !

 

Puis je déciderai avec elle de ta punition. Après tout c’est elle qui est offensée !

 

A suivre...

 

Par isabelle183 - Publié dans : Mes récits - Communauté : Ecritures Sensuelles
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Jeudi 4 décembre 4 04 /12 /Déc 21:06

J’ai encore fait une bêtise. Une grosse ! Cela se lit sur mon visage et cela se voit dans mes gestes.

 

T’as rien à te reprocher, isabelle ?

 

La question me fait rougir et je passe d’un pied à l’autre.

 

Non, non ! Tout va bien mon chéri !

 

Il n’insiste pas. Puis il est tellement patient. Mais il ne peut s’empêcher de me lancer une petite pique.

 

Alors va faire pipi. Tu gigotes comme si tu en avais envie…

 

Je le foudroie de mes yeux. J’ai horreur de telles piques. Quand il me remet à ma place par une remarque d’un air de rien du tout.

 

 

Je ne dis rien et je vais sagement au petit coin. Je me sens bête, mais bête. Il me traite en gamine uniquement les rares fois quand je me comporte telle que. Quand j’ai vraiment mauvaise conscience. Sinon c’est un parfait gentleman qui sait courtiser une dame.

 

Il n’avait pas tord. C’est étonnant comme il me connaît bien. Je me sens bien crispée. J’ai envie de débrancher le téléphone discrètement à mon retour. Ca m’arrive souvent par inattention quand je fais le ménage. Il ne se posera même pas de questions. Ca fait partie pour lui du folklore isabellien. D’ailleurs il appelle notre domicile une « isabellière » en allusion à mes petites manies et exigences de confort.

 

Ca va mieux, isabelle ?

 

Avant que je puisse répondre le téléphone sonne. Il regarde le numéro qui s’affiche.

 

Tiens, je connais pas. Mais c’est local.

 

Il ne décoche jamais, il met toujours le haut parleur.

 

… c’est au sujet de votre dame…elle a encore….

 

Je deviens aussi blanche nacré que la moquette du salon. J’ai envie qu’elle m’absorbe. Qu’elle me rende invisible.

 

Monsieur pointe son regard sur moi. Pas le moindre soupçon de colère. Ce n’est pas son truc de se mettre en rogne. Plus qu’il devient calme, plus que cela annonce pour moi un mauvais quart d’heure.

 

Il me fixe et je semble devenir encore plus petite que je suis déjà. Malgré mes hauts talons.

 

Ma bêtise se dessine et se détaille en font sonore dans la pièce.

 

Hein ben !

 

Quand il emploie cette expression, cela sent vraiment mauvais pour moi.

 

Ne vous inquiétez pas. Ce sera réglé au plus tard pour demain matin. J’ai la situation en main. Et croyez moi, ça ne se reproduira plus. Comptez sur moi.

 

A suivre

Par isabelle183 - Publié dans : Mes récits - Communauté : Ecritures Sensuelles
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Jeudi 4 décembre 4 04 /12 /Déc 21:01

Il raccroche.

 

A nous deux, jeune dame !

 

La formulation contient déjà un vague aperçu de ma punition. C’est plus un suspense émoustillant qu’une angoisse ou crainte. Un suspense qui déforme le temps pour se cristalliser dans une action imposé.

Puis cette détermination dans sa voix qui ne laisse aucun doute planer sur l’inévitable qui se prépare devant moi.

Je me suis comportée en gamine. Pour mieux prendre conscience de mes actes et travailler sur ce comportement inacceptable, il me coincera là où j’ai le plus de fierté. Dans mes belles tenues de femme. Il sait bien à quel point je tiens à une allure bien féminine. Hors de question de me transformer en patapouf. Plutôt une régression vestimentaire à un âge révolue.

 

Jamais deux sans trois. On va essayer de prouver le contraire, isabelle. Deux fois la même bêtise est largement suffisant. On a du travail sur la planche.

 

Le mot travail me fait frémir. Ce n’est pas une petite punition qui m’attend. Et punition ne veut pas forcement dire un acte particulièrement douloureux. Il est sur que la fessée sera de taille, mais seulement un élément dans une mesure éducative qui vise une réelle amélioration de mon comportement.

 

Le mot travail implique aussi que j’exprime mon consentement de ce qui va suivre par un acte. Le non-dit est pesant. Il attend de moi que je me déshabille entièrement. Ca n’a rien d’érotique pour moi. C’est très gênant dans ces conditions qui dépassent le cadre d’un jeu de séduction. Se déshabiller veut dire, de recommencer mon éducation à la base. Ca risque de durer pendant une semaine. Des journées réglées du matin au soir, des devoirs à faire, des exercices physiques…

 

Il n’y aura aucune notion de cruauté dans ce qu’il me demandera. Pas d’abus sexuel non plus si j’ose dire. Travailler est utilisé dans son sens primaire, mettre l’accent sur des attitudes à acquérir, à réacquérir. Privation aussi. Interdiction aussi de me procurer du plaisir moi-même après une longue et épuisante journée. Par exemple quand je prendrai mon bain. Quand je dois me coucher à une heure fixe. Petites caresses pour faire le vide dans ma tête, par exemple. Pour enlever la tension nerveuse qui s’accumule.

Mais je sais aussi que le travail bien fait ne manquera pas de récompense. De la tendresse vanille qui guète la bonne élève comme appât suprême.

 

Pour l’instant j’en suis loin. J’ai le droit de me déshabiller en lui tournant le dos. Puis tombe ma culotte, dernier rempart de ma pudeur. Je suis toute nue. Je suis à lui. J’ai confiance en lui.

 

A suivre

Par isabelle183 - Publié dans : Mes récits - Communauté : Ecritures Sensuelles
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