Mes récits

Samedi 8 novembre 6 08 /11 /Nov 20:09

Voici encore un petit texte qui date, avant de poursuivre mes romans. Ce sera surement pour demain je pense.

Je porte souvent des tailleurs pour mon travail. J’aime l’élégance sobre de cet indispensable de garde-robe de la femme active.

Il n’y a pas de prise de tête le matin. Un tailleur uni est facilement associable avec n’importe quel chemisier et donne une allure soignée et dynamique. Il met les formes féminines en valeur et marque une position bien à part des collègues masculins. J’ai toujours eu du mal à comprendre les femmes qui essaient au travail de copier les hommes que ce soit en vêtements, allures, gestes ou vocabulaire. D’ailleurs je ne comprends pas tout court l’intérêt de copier une autre personne. Il est tellement plus simple d’être soi-même.

Un tailleur véhicule beaucoup de sous-entendu pour certaines personnes : une rigueur de vie, un goût pour les valeurs traditionnelles ou encore le fameux bcbg.

Et pourquoi ce ne serait pas tout simplement : Je suis une femme et j’en suis fière de l’être. Je crois dans l’égalité des droits au travail peu importe le sexe, l’âge ou l’origine ethnique, mais pour rien au monde j’inclurai dans mes considérations la différence physique entre hommes et femmes.

 

Mon homme m’adore en tailleur qu’il appelle mon uniforme de taf. Il est fier comme un coq à chaque fois qu’il me sort ainsi vêtue pour faire les boutiques.

Pendant que je fais des essayages, il ne peut s’empêcher de tirer le rideau de manière indiscrète que tout le monde voie mes sous-vêtements à l’ancienne. Ou encore il adopte le « nous » jovial dans les magasins de lingerie :

 

Nous sommes très « porte-jarretelles ».

 

Nous avons un faible pour les bas coutures.

 

Nous aimons les belles choses d’antan.

 

Il a une façon bien particulière qui passe à la merveille avec les vendeuses et parfois elles se laissent vite aller à des petites confidences. Une chose est sure, moi qui suis discrète comme tout, je passe inaperçue quand je suis toute seule à faire mes courses. Avec lui c’est pas pareil. Et sa voix qui porte n’arrange rien. On se fait forcement remarquer et après une visite dans un  nouveau magasin on se souviendra de nous pour la prochaine fois.

 

Avant les courses je lui fais souvent la remarque :

 

Sois un peu plus discret cette fois-ci.

 

Mais je sais pertinemment que je prêche dans le vent.

Je suis un peu habituée à ce genre de comportement depuis ma plus tendre enfance. Mon papa était tellement fier (et l’est encore) de sa fifille chérie qu’il ne loupait jamais une occasion pour me mettre sur le devant de la scène. Une telle éducation marque forcement et beaucoup de gens m’attestent au premier abord un ego surdimensionné. Que je sois sure de moi est un fait. De là extrapoler que je sois imbue de ma petite personne me parait assez injuste. Je ne suis pas du style à tirer avantage de mon physique. Je suis bosseuse et j’aime mériter l’estime qu’on me porte.

 

J’arrive à la fessée. J’aime que mon homme me pousse de mon piédestal, qu’il me redescende sur terre ou plutôt sur ses genoux.

En fait nous sommes en parfaite symbiose au niveau de nos fantasmes.

Grande différence avec la formule couple fusionnel qui ne me convient pas du tout.

Plus que je me « déguise » en grande dame du monde comme monsieur aime dire, plus l’envie de me corriger à la moindre faute le démange. J’adore cette petite variante « pygmalionesque » qui tente à m’idéaliser en m’appliquant une éducation méthodique. J’ai un peu l’impression qu’il fait de l’happening art avec moi dans la pure tradition de années 70 où le corps et la personne sont directement sublimés. Sauf que la transformation ne se fait pas de manière conventionnelle avec un pinceau par exemple, mais par l’emploi rigoureux de la main ou du martinet.

 

Me vêtir en tailleur pour le shopping est une aventure périlleuse pour mes fesses. Ca commence déjà le matin au petit déjeuner. Monsieur est au courrant de mes envies vestimentaires pour la journée. Je n’ai pas manqué de lui souffler la veille un petit mot à l’oreille :

 

- Demain pour le lèche vitrine je me mettrai en tailleur.

 

-Enfin tu penses à moi. J’ai parfois l’impression que tu fais du favoritisme envers ton entourage professionnel, isabelle.

 

-Grand jaloux, va !

 

Le petit dej se passe en parlant chiffon. Monsieur s’intéresse beaucoup à la mode féminine. Au changement de chaque saison il dévore mes journaux en me composant des tenues. Ca doit lui rappeler son enfance avec les catalogues d’époque quand il découpait les robes et jupes pour habiller les filles. Et aussi ses premières frissons d’adolescence en parcourrant les pages des sous-vêtements féminins.

En général il a bon goût. Parfois ça craint et je me vois déjà transformée en femme anachronique, risée de mes copines. Monsieur a tellement la cote qu’en plus le mauvais goût retombe sur moi. Et inutile de râler. Mes copines le défendent en toute circonstances. Il est vrai que je m’énerve assez souvent avec lui devant elles et que je monte le ton. Sans aucun doute une envie inconsciente de me choper une bonne fessée devant mes copines.

Lui, il reste calme, imperturbable et me lance un petit sourire en coin qui veut dire :

 

Tu vas voir tes fesses quand on rentrera à la maison. On dépoussiéra le martinet à ma façon.

 

Ou encore :

 

J’en connais une qui fera de l’ordi ce soir allongée sur le ventre.

 

Bref déjà au petit déjà il y a une tension qui s’y prête à me pousser à la faute. Surtout qu’à chaque fois je suis sermonnée avant la bataille.

 

Pas plus que deux heures aujourd’hui dans les  parfumeries ou magasins de bibelots. De toute façon tu n’achètes jamais rien, isabelle.

 

Et il est sérieux. Il me chronomètre, lui qui vie sans montre depuis toujours en se fiant à ses instincts et je dois avouer que son horloge intérieure est d’une exactitude effrayante. Alors ma tension monte un cran de plus. Je me sens prise en tenaille, prête à exploser. Je suis intrépide sur ma chaise et j’ai du mal à ne pas bouger.

 

Lui qui aime le calme et les gestes posés ne supporte pas l’agitation aux aurores. Et même le soleil levant avec sa superbe gamme de couleurs douces n’arrange rien en ma faveur.

Je sais que dois me tenir à convenablement à table sinon je suis encore bonne pour chercher le martinet. J’ai horreur de cette règle et je me sens observée comme une gamine. J’étais toujours intenable à table et mes parents ont constaté un changement vers un mieux depuis que je suis avec mon homme.

 

Dans un couple amoureux le jeu de la séduction tourne autour d’une préparation d’un acte sexuel classique. Ce n’est pas très différent chez nous sauf que nous intercalons  toute une panoplie éducative et disciplinaire qui ajoute à l’acte la dimension de « mérité pour bon comportement ».

 

Comme dit Arletty à Fernandel dans une scène torride d’érotisme sous-entendu: Sage ! Récompense !

 

De manière générale je suis profondément convaincue que l’amour se mérite. Il serait trop facile et risqué de se reposer sur les avantages que la nature attribue à la femme pour affronter la durée du couple. Toutefois nombreux sont les couples qui fonctionnent sur ce dernier principe sans que cela soit dit. Je trouve cet « esclavage érotique » un peu triste pour le monsieur. Ce n’est pas mon truc du tout. Le fantasme de l’homme faible n’est pas fait pour moi. J’ai besoin d’un compagnon qui sait s’imposer, pas macho, mais mâle.

 

J’adore me mettre en bas et porte-jarretelles pour sortir avec monsieur. Mais je ne supporte pas qu’on m’impose un coordonné en particulier. Monsieur le sait et en rajoute en bien précisant lequel je dois choisir.

Puis il passe à ma coiffure.

 

« Pas la peine d’avoir des longs cheveux pour que tu les attaches toujours. C’est le week-end et t’es pas au travail. »

 

« Je te signale que c’est toi qui me préfères avec les cheveux longs. Si cela tenait à moi ce sera vite résolu. Si je ne  les attache pas on me prend du dos pour une gamine qui sort avec son papa. »

 

Bon, arrive plus ou moins tard ce qui devrait arriver.  

Je suis de l’humeur massacrante quand je tends le martinet à monsieur car je me suis encore faite avoir. Je suis toujours perdante à ce petit jeu qui autour du shopping. Sois je m’en prends une sévère avant, soit c’est en posant mes achats à la maison. Je pense que c’est la façon de monsieur de se défouler pour les interminables heures d’attente quand j’inspecte (dixit mon homme) avec soin article par article.

 

Le rituel est bien rodé. Je n’ai pas changé en presque dix ans mes habitudes de courses. Je ne sais pas combien de fois je me passe ma main discrètement sur la jupe de mon tailleur après une belle séance de discipline domestique quand je ne me sens pas observée. Ce n’est pas un geste voluptueux. J’ai tout simplement très mal  et ça dure, dure…

Même encore le soir au resto…

 

Je n’ai pas été sage, mais ce qui est merveilleux avec la discipline domestique c’est que la sanction efface la faute et balaye les tensions dans un couple de manière naturelle, simple et efficace. J’ai donc droit à ma récompense

C’est à cela que je pense souvent quand je me frotte mes fesses au travers de la jupe de mon tailleur.

Par isabelle183 - Publié dans : Mes récits - Communauté : Ecritures Sensuelles
Ecrire un commentaire - Voir les 0 commentaires
Samedi 25 octobre 6 25 /10 /Oct 11:39
Voici un petit texte datant de cet été:

Il est facile de cerner les liens inconscients entre fessée et musique.

Parmi les sublimations de tendances prégénitales la musique tient une place de choix. Par ce chemin le petit enfant transforme son énergie sexuelle en produit socialement revalorisé. Inutile de faire un dessin pour établir une parallèle entre fessée et percussion, instruments à vents et tendances orales ou anales, instruments à cordes et caresses. Il y en a pour tous les goûts. La fessée comme source de plaisir occupe une place naturelle dans cette vaste gamme. La musique désinhibe et la fessée peut exister détachée d’une notion morale de punition et ne concerne que le plaisir de se faire claquer son derrière ou de claquer un derrière.

 


Il n’y a aucune philosophie, religion ou pensée politique qui peut se soustraire à l’emprise du désir inconscient que ce soit une prédilection pour la fessée ou autre chose… Dans la musique nous sommes loin  des considérations du politiquement correct que je définirais comme la contradiction entre l’idéal que l’être humain se fait de soi et de ce qu’il est en accord avec ses pulsions. Le politiquement correct est souvent l’ennemie du plaisir qui subit de plus en plus une diabolisation digne des époques les plus prudes. Le corps devient à nouveau un objet de honte s’il n’est pas traité contre les traces de vieillissement, son odeur naturelle, les poils etc…

 


Aussi vivons-nous dans une société qui revalorise le sadisme social dans le culte du chef, leader, boute-en-train etc. et qui méprise le masochisme social de celui et celle qui se subordonne. L’accent se trouve sur le social et non sur le désir de l’individu. On essaye avec force, persuasion et culpabilisation de formater notre plaisir. Notamment en ce qui concerne le côté charnel. Puis se faire femme en tenue, attitudes et gestes est souvent très mal vu.

 

 

 Comme dans les sociétés bien lointaines musique et danse restent les seuls moyens de défoulement sans oublier le long chemin qui était nécessaire pour passer d’une activité dite obscène (Jazz, rock and roll) à un loisir sans préjugé. Il est d’ailleurs intéressant à constater que la danse à deux fut remplacée par la danse individuelle.

 

La fessée ne correspond plus à notre forme de socialisation depuis peu. Il suffit de se souvenir les nombreux films hollywoodiens qui mettent en scène des mémorables fessées. Dans ces films nous sommes loin de toute violence conjugale. La fessée est montrée comme un acte consensuel entre adultes ; activité bon enfant, harmonisant et accordant un futur couple. Je pense qu’elle a (avait ?) une place de choix dans l’inconscient collectif. Je suis donc peu étonnée à quel point certaines expressions de danse ressemblent aux gestes de la fessée. La pub, justement jouant sur nos instincts profonds, s’empare de ces mécanismes pour influencer notre comportement de consommation par allusions.

 

La fessée consensuelle procure du plaisir à celui qui la donne et à celle qui la reçoit. Peu importe s’il y a penchant pour sa forme punitive ou érotique.

  

 

Sur le coup elle me parait une expérience bien douloureuse pour améliorer mes bonnes manières en société et me tenir étroitement sur le chemin de la discipline domestique. Mais il suffit de quelques minutes après ma punition que le bienfait s’empare de mon corps et de mon esprit. Je me sens mieux, soulagée, amoureuse et reconnaissante.

Monsieur occupe sa place de chef d’orchestre et mène notre petit ménage à la baguette. Le moindre fausse note de ma part est sanctionné.

 

Il arrive parfois que Monsieur incorpore dans mes punitions une partition musicale. Quand j’ai encore fait une bêtise, la formulation contient le programme :

 

Assez ! De retour à la maison je vais te siffler la marche, isabelle !

 

Ca me fait beaucoup d’effet. Je sais que j’ai dépassé les bornes. J’ai beau à me tenir au carreau, il ne revient pas sur sa décision. Et heureusement pour lui. Je ne suis pas différente de beaucoup d’autres femmes de ma génération. Un homme laxiste ne récolte souvent que du mépris.

 

 

J’ai un tempérament bien sauvage qui serait fatal pour un homme trop gentil.  C’est une triste réalité, mais c’est la réalité. Je suis bien consciente de ce fait et je trouve notre manière de compenser bien efficace. Une prise en main ferme m’est indispensable. Monsieur n’a pas un rôle facile. Je suis extrêmement exigeante. Je ne sais pas comment il fait pour cacher sa moindre faiblesse, me supporter tout court. A vrai dire je l’admire.

 

J’ai appris à aimer la musique de marche qui s’y prête bien à une rigoureuse correction. La longueur de ma punition dépend de la durée du morceau et sa sévérité du rythme.

 

Fesser c’est faire de la musique. C’est jouer une composition sur un instrument vivant.

Etre fessée c’est se subordonner à un rythme imposé par Monsieur, danser entre ses mains.

 

Monsieur est un fervent partisan de la fessée bruyante. Le sifflement des instruments lui importe autant que les impactes bien définis, précis et fortement sonores. Quand il me « siffle la marche » ça s’entend de loin. Pour un éventuel témoin, il n’y a aucun doute de ce qui se passe chez nous.

Monsieur ne me procure pas un agrément érotique. Il corrige ce qui est à corriger. Il ne se base pas  sur sa libido pour me plier sur ses genoux, mais sur mes fautes. Et j’ai tout intérêt à m’appliquer avec soin à l’avenir. Les règles sont très claires. Jamais la moindre ambiguïté. C’est lui qui décide de la gravité de mes dérapages. Certaines fautes me paraissent moindres que d’autres et il m’arrive parfois d’éprouver un sentiment d’injustice face à une sanction exemplaire.

 


Peu importe mes plaintes, notre système marche bien. Les disputes nous sont étrangères. C’est la paix à la maison en quasi permanence et ce cadre de vie me convient bien. Je ne connais pas l’oisiveté et j’ai un peu de mal comme en ce moment de vacances de ne rien faire. Ma vie strictement réglée et surchargée me manque. J’aime la pression, le stress, les situations difficiles, les montagnes de travail…

 

Alors je passe beaucoup de temps à danser. J’ai toujours de l’énergie à revendre et bouger sur les pistes pendant des heures ne me fait pas peur. Mon homme qui a horreur des boites et qui est vraiment un brave type passe sa soirée avec des amis compatissants au comptoir. Par contre quand il décide que c’est l’heure de rentrer, je ne traîne pas. Pas besoin pour lui de se répéter ou de me dire de rentrer au stop comme font certains. Il récolte tout simplement les fruits d’une éducation sans défaillance. Mon fessier possède une excellente mémoire…


Par isabelle183 - Publié dans : Mes récits - Communauté : Ecritures Sensuelles
Ecrire un commentaire - Voir les 0 commentaires
Dimanche 12 octobre 7 12 /10 /Oct 09:37

Mon homme déguisé en docteur me fait entrer dans « son cabinet » pour un examen médical. La blouse blanche et les lunettes lui vont à merveille. Pendant qu’il me questionne sur ma santé, mon regard est absorbé par un paddle, négligemment posé sur le bureau. J’essaye d’évaluer l’effet de cet outil de soin d’urgence. Sous ses jolies apparences il me semble bien douloureux en traitement cutané.

Monsieur devine mes pensées, mais reste strictement professionnel. Il oriente ses questions vers le danger de la cellulite, joue avec cette angoisse qui hante beaucoup de femmes. Pour se prononcer si je cours un danger, il faut examiner l’endroit en question. Un déshabillage s’impose.

 

Seulement votre jupe et la culotte, Madame.

 

Oui, il a bien dit Madame. Quand il m’appelle ainsi ce n’est pas innocent. Madame fait partie des grandes. Il faut donc employer des moyens plus intenses que pour la petite Demoiselle que je suis parfois selon ses envies. C’est cet éternel imprévu qui pigmente le jeu. Monsieur oriente et moi je dois m’y appliquer sagement. Peu importe que je sois Madame ou Mademoiselle.

 

Ecartez un peu vos jambes et penchez vous en avant.

 

Je n’aime pas trop cette position si impudique dans ce genre de jeu. Je ne sens terriblement offerte à sa vue. Sauf que dans ma petite tête ce n’est pas lui, mais l’autre qui va me ausculter. L’autre est bien plus vicieux que mon compagnon. L’autre va toujours un pas plus loin vers mes désirs inavouables.

Pour une fois il n‘a pas mis les gants fins en en caoutchouc. Ca me rassure un peu.

 

Non, non. Je n’ai plus de problèmes de digestion depuis que vous m’avez proscrite la cure Xantis.

 

Oui, c’est mon mari qui m’applique le lavement à jeun le matin.

 

Il commence à me palper les fesses, me pince doucement pour vérifier la fermeté de la chair.

 

Oui, je ne porte que bas depuis que vous m’avez mise en garde contre le danger des collants pour la circulation sanguine.

 

La fessée pour combattre efficacement la cellulite ? Non je n’y ai pas pensé encore.

 

Restez penchée !

 

Il cherche le paddle et me le présente devant mes yeux. La position est inconfortable. Pour la stabilité mes mains entourent mes chevilles. Je me sens bien ridicule devant ce médecin. Il m’est difficile de lever les yeux vers lui.

 

Pourquoi avec un paddle ? Pour l’uniformité du traitement ? Oui, je comprends bien.

 

Pendant trois semaines tous les matins au lever ? Ca ne fait pas un peu trop ?

Si, je tiens énormément à ma silhouette.

 

N’ayez crainte ! Mon mari est très consciencieux quand il s’agit de suivre vos conseils.

 

Je suis toujours penchée quand il établit l’ordonnance. J’ai échappé belle pour l’instant à la fessée. Monsieur le docteur est vicieux, mais reste toujours très professionnel. Jamais de remarques déplacées ou d’allusions coquines. Il tient à sa bonne réputation auprès de mon compagnon.

 

…tous les matins 15 minutes pendant 21 jours en augmentant doucement l’intensité….finir par une très forte application pour un meilleur résultat.

 

Non, pas le soir. Je comprends bien Madame que vous travaillez et que ce traitement peu être gênant pour asseoir pendant la matinée…. au moins. Vous connaissez le dicton : Il faut souffrir pour être belle…

J’envois mes honoraires comme d’habitude à Monsieur ? Passez lui mes hommages.

 

Un demi heure plus tard, à la maison j’ai les fesses en feu. Il ne s’agit pas d’une punition et toutes les coquineries post-fessées sont permises. Je suis richement récompensée pour mon sérieux en matière d’entretien de mon corps. Et quand Monsieur commence à me passer une crème apaisante pour ouvrir les festivités, je pense à Estelle le Febur et sa pub à la télé : Une silhouette comme ça, c’est mixa…

Peut-être mixa y est vraiment pour quelque chose, mais je suis sure qu’elle omet pas mal de détails supplémentaires qui donnent un corps de rêve…

Par isabelle183 - Publié dans : Mes récits - Communauté : Ecritures Sensuelles
Ecrire un commentaire - Voir les 0 commentaires
Mardi 7 octobre 2 07 /10 /Oct 17:01

Il est bien connu que les filles font souvent les choses ensembles. Par exemple quand elles disparaissent au petit coin en laissant les messieurs entre eux. Et en prenant un temps fou avant de revenir. Ce qui agace d’ailleurs souvent les hommes.

C’est l’été et deux couples qui profitent du beau temps pour une balade en fôret. Les hommes abordent des sujets « d’hommes ». Les filles se sentent exclues de la discussion. Puis le sujet les ennuie franchement.

Alors pour attirer l’attention de messieurs, elles font des niaiseries culminant des dans rires « bêtasses », comme dit mon homme.

Au début les messieurs sont bien patients. Font comme ils ne remarquent rien. Continuent stoïquement à s’entretenir. Mais les filles ne se laissent pas décourager. Elles deviennent plus hardies en poussant le bouchon de plus en plus loin.

Puis trop exacerbes, les hommes se comportent à mon goût en hommes. Ils mettent une fin à ces gamineries.

Il y a toute une panoplie de sensations et émotions qui s’éveille en moi. D’abord la légèreté du tissu des robes d’été. Le plaisir des jambes à nues, caressées par la fine étoffe à chaque pas. Le vent qui qu’y perd et remonte le long des jambes et qui soulève par fois la robe pour des aperçus coquins.

Soudaine une voix masculine, ferme et décidée :

Assez ! Ca ne se passera pas comme ça. Si vous n’arrivez pas à vous comporter en adultes, il faut recourir à d’autres moyens.

Se sentir prise sous les bras de son homme. Sa main qui trousse ma robe. Voir la copine à côté qui subit le même sort. Les culottent descendent aux chevilles. Et la fessée commence. Sentir un homme restaurer le respect par des claques vigoureuses de sa main sur mon fessier nu. Il y a de la résonance dans la forêt. Des oiseaux qui s’envolent effrayés par ce bruit inhabituel. Se faire claquer le derrière et entendre la copine se faire claquer à même temps. Un concert improvisé, la discipline orchestrée par un duo de quatre mains.

La peau de mes fesses commence à brûler. Sur la copine je vois, ce que je ne vois jamais. Un fessier qui rougit et gagne une apparence bonne mine.

Un duo des petits cris. La fessée ne se veut pas coquine, mais punitive. Puis une main d’homme possède une sacrée force.

L’envie d’être sage commence à surgir. La discipline fait de l’effet. Deux grandes filles implorent le pardon de leurs hommes. Jurent de se comporter désormais en femmes adultes.

Aperçu de ce qui doit être un échange de regard complice entre hommes. Le plaisir de corriger une dame, dévoilé sur le visage de l’ami de mon homme. Constater ce qui doit être mon expression de visage pendant une punition sur le visage de la copine.

 

Complicité entre hommes décidés et femmes contrites. Le monde tourne bien rond.

 

Puis la balade continue. Comme rien n’y était. Nous ne sommes pas dans un registre libertin pour finir en partouze sur un chemin pédestre. Les messieurs ont repris leur conversation. Le fin tissu de ma robe apaise la douleur dans mes fesses. Le vent aussi ajoute le sien. Les filles ne parlent plus, chacune perdue dans ces rêves. Chacune secrètement fière de son homme qui ne se laisse pas faire. Qui ne passe pas sur les caprices. Qui sait prendre les choses en main quand il le faut. L’envie aussi de se retrouver seul avec son homme. Me faire consoler sur ses genoux. Lui montrer aussi qu’après je suis une femme. M’enivrer de l’effet viril que la fessée fait sur homme...

Tu vas voir comme c’est bon être fessée...

Par isabelle183 - Publié dans : Mes récits - Communauté : Ecritures Sensuelles
Ecrire un commentaire - Voir les 0 commentaires
Dimanche 5 octobre 7 05 /10 /Oct 10:51

S’approcher de son idéal de beauté n’est jamais une affaire simple. La perfection physique ne s’obtient pas en utilisant simplement des savons. Entretenir son corps demande un effort constant et c’est laborieux et épuisant. Bien sur, quand il y a trois kilos de trop les bonnes résolutions sont vite prises.

J’avais eu, il y a quelques années en plein hiver, l’heureuse idée de m’acheter un vélo d’appartement. Etant loin des grandes villes et vu l’encombrement d’un tel engin j’ai pu convaincre mon homme de m’accompagner. Surtout pour s’occuper de charger mon futur achat dans sa voiture, car j’aime avoir pour les courses la tête libre, veut dire qu’on m’y amène. Ce jour là il faisait très mauvais et mon homme n’avait aucune envie de prendre la route. Mais il me connaît trop bien. Quand j’ai envie de quelque chose je deviens très insistante. Alors il m’a offert gracieusement son secours.

Il est toujours de bon conseil pour tous ce qui est technique. Ce n’est pas mon domaine. Je n’y connais rien. Il prit ma demande très au sérieux, examina et essaya avec soin tous les modèles avant de m’indiquer ce qui me conviendrait le mieux. Je ne suis jamais pénible dans un tel moment. Je lui fais confiance et j’achète ce qu’il me conseille.

Sur le chemin de retour nous étions surpris par une tempête de neige. Ce qui est fort dangereux en zone montagneuse. Pendant que j’attendais au chaud dans la voiture mon homme était obligé d’installer les chaînes de neige. Ceci lui prit un bon moment et il revint dans la voiture en bonhomme de neige, bien refroidi.

Il n’est pas du style de s’énerver, mais qu’est-ce qu’il peut râler parfois.

 

-Tu as intérêt d’utiliser ce maudit truc tous les jours, isabelle. Quelle idée de me faire faire autant de route avec un temps aussi pourri.

 

Quand il râle je me tais toujours. Surtout quand c’est justifié et en particulier quand c’est en voiture.  J’ai eu le malheur à nos débuts de lui faire une scène dans un tel moment et il n’a pas hésité de me corriger dans un endroit discret pas loin de la route. Au moins c’était clair avec lui. On n’embête pas le conducteur sous peine de sanction sévère.

 

A la maison, il a eu la gentillesse de me monter le vélo. Puis je me suis mise à pédaler. J’adore le vélo. Le vélo c’est toute une histoire pour moi, étroitement lié à la découverte des sensations bien plaisantes dans ma tendre enfance.

 

Le lendemain, très tôt le matin j’étais encore sur mon vélo d’appart. Puis ma passion pour le sport s’est subitement endormie.

 

Je n’avais pas compté sur le fait que mon homme allait prendre ma démotivation presque comme une insulte pour tous les efforts faites le jours des courses. Il m’observa pendant une semaine avant de remettre le sujet sur la table.

 

Je me suis sentie tout de suite prise en flagrant délit. Ca ne pardonne jamais à la maison. Quand je commence quelque chose je dois m’y appliquer. Pour mes loisirs Monsieur fait généralement exception. Mais compte tenu les motivations de mon achat, nos n’étions pas dans un cadre de passe temps.

 

J’ai dû monter sur mon vélo, nue à part des chaussures et un soutien-gorge de sport et pédaler sans m’asseoir. A bonne allure. Compteur à l’appui. Mon homme, muni d’un petit paddle en cuir se mit derrière moi. Il est bien prudent pour ne courir aucun risque de me blesser pendant une correction délicate. Un paddle est un instrument extrêmement précis. Il est facile de bien viser même une fesse en mouvement. Ce petit truc ne paye pas de mine, mais c’est vraiment douloureux à l’impact. Il suffit de peu de claques pour que les fesses deviennent rouge foncé. Pas question de s’asseoir sans un coussin par la suite.

A chaque fois  que je baissais de régime j’ai eu une claque de rappel. Le paddle est un instrument de plus sonores. Le son est si caracteristique que je saurais le distinguer les yeux fermés d’un autre instrument en cuir plat. D’ailleurs quand je suis corrigée je ne vois pas les instruments. Et le plus souvent je ferme les yeux en espérant la fin de ma punition.

 

J’ai dû pédaler pendant un long moment, le regard rivé sur le compteur pour ne pas me choper une claque supplémentaire. C’est super épuisant. J’étais en nage et la sueur me coulait le long de mon corps. Puis ça me brûlait, quand ça arrivait aux endroits punis. Ma peau est hyper sensible. J’ai une assez bonne forme physique, mais je commençais à m’essouffler de plus en plus. La douleur provoquée par le paddle me donnait de moins en moins d’ailles. Et quand un crescendo ne fit plus effet, ma séance de sport fut terminée.

 

Il est inutile de dire que j’ai fait du vélo jusqu’à la perte complète de mon surpoids. En tout cas, je n’ai plus acheté d’autres équipements de sport pour la maison. J’avais bien appris ma leçon.

 

Parfois quand je suis vraiment odieuse avec mon homme, il me dit :

 

-Tu sembles déborder d’énergie, isabelle. Un peu de vélo te fera du bien.

 

Je haïs cette punition. Même sans fessée accompagnante. Pendant que monsieur m’observe de son fauteuil, je dois pédaler jusqu’à l’épuisement.

Toutefois je ne puis nier le bénéfice. Je suis bien calmée et extrêmement sage. Après ma douche, Monsieur me sèche avec une serviette et me prend sur ses genoux pour me féliciter et me récompenser. Mais ici nous rentrons dans la vanille qui restera notre jardin secret. 

 

Par isabelle183 - Publié dans : Mes récits - Communauté : Ecritures Sensuelles
Ecrire un commentaire - Voir les 2 commentaires
Dimanche 13 avril 7 13 /04 /Avr 23:27

Le mari de N, celui que j’ai surnomme le « professeur Unrath », transpire à grosses goûtes. Il est épuisé par la fessée qu’il vient d’administrer à sa légitime épouse.

N, installée au coin de la pièce, nous présente un arrière train qui affiche une écriture imbibée de passion pour les sensations fortes.

 

Le professeur se déserre le nœud de sa cravate pour mieux respirer. Je suis sûre que la transpiration ne concerne pas que son visage. Ceci doit être le contrecoup de sa surcharge pondérale.

 

Il se tient très proche de moi, en imaginant déjà, poursuivre sa bonne action contre le laxisme de mœurs chez certaines femmes.

 

Si sa femme est « l’ange bleue », lui c’est un nouveau Aguire et représente la colère de Dieu sur terre.

 

Je flaire l’odeur de sa transpiration. Je dirais :  

 

« Cela sent l’homme qui perds la maîtrise de lui dans une situation délicatement perverse. »

 

Il faut se méfier que le jeu ne déborde pas trop.

 

M est là et je ne risque rien ce que je ne voudrais pas subir par plaisir. J’ai entièrement confiance en mon homme. Il est toujours maître de la situation, autant à la maison que dans la vie sociale. Personne ne sait me rassurer comme lui.

 

« Permettez, cher M que je m’occupe d’Isabelle. Après tout, c’est un peu mon devoir de mari. Votre petite élève a offensé mon épouse. »

 

« Je vous en prie, décidez de sa punition et chargez-vous de l’application. »

 

Le professeur est aux anges. La générosité de M le touche profondément. Son visage rayonne quand il se tourne vers moi.

 

« J’aimerais que tu enlèves d’abord toi-même ta culotte, Isabelle pour nous montrer que tu sois consentante pour subir ta correction. »

 

J’adopte une position de garde à vous avec mes mains posées sur l’extérieur de mes cuisses, les pousses largement écartés du reste des doigts et à la hauteur du bas de ma jupette.

 

Je remonte d’un mouvement lents et langoureux mes mains le long de mes cuisses en soulevant ma jupe à l’aide de mes pousses jusqu’à que ceux-ci atteignent l’élastique de ma culotte. Puis, je les insérés et commence doucement la descente.

 

En même temps, je fléchi légèrement mes genoux, cambre mon dos et fais bomber mon séant. Dans cette position arrive vite un point - en trémoussant légèrement les fesses - où la culotte commence à glisser toute seule.

 

Il faut un petit entraînement pour acquérir cette technique. J’ai pris de cours de strip-tease en cachette pour mieux détende M quand il a besoin de se changer les idées entre deux séances de travail.

 

Monsieur le prof reste béat devant ma performance. Visiblement il n’est pas un habitué de cabarets osés.

 

Sans me servir de mes mains, uniquement aidée par mes pieds, je me débarrasse de ma culotte dans la règle de l’art.

 

« Je voudrais statuer un exemple pour d’autres que les mauvaises comportements cessent de se propager.

N, retourne-toi et observe ce qui pourrait t’arriver. »

 

Il est quand même gentil, ce professeur. Il pense au bon moment à sa femme qu’elle en prenne aussi un peu de bon temps. Je suis sensible aux hommes attentionnés et je commence à bien apprécier notre invité. Je ne serai pas gênée en cas d’attouchements.

 

« J’aimerais aussi que tu quittes ta jupe, Isabelle. Cela me faciliterai la dure tâche qui m’incombe à t’inculquer la discipline. Tu seras plus à l’aise dans ta honte. »

 

J’ai compris, encore un adepte de la conception fessée honte. Je vais donc être avenante. J’ai un sens large d’hospitalité qui caractérise mon pays natal et pour prouver ma bonne volonté, je fais suivre la jupe le même chemin que la culotte, avec autant d’élégance. N me récompense par un petit mouvement d’un de ses sourcils peints. Maintenant, approuvée par une femme, j’ai la certitude que j’ai bien retenu la leçon du déshabillage érotique.

 

Mon chemisier est trop court pour couvrir la nudité de mon intimité. J’ai choisie la longueur express pour les grandes occasions.

 

Mon pubis imberbe impressionne toujours les monsieurs d’un certain âge qui ne sont pas au courrant de la mode actuelle.

 

Nous disposons d’une grande table basse au salon, acquise express pour les jeux coquins. Elle n’a pas échappé à la vigilance du professeur et il m’invite à m’installer à quatre pattes, les jambes bien écartées, puis de pencher mon buste à ras de la table, bien aplatie, ma tête reposant sur mes mains.

 

Il y a beaucoup d’hommes qui prennent plaisir de contempler une femme dans une telle position.

Je crois que là s’exprime une différence entre garçons et filles. En parlant avec des nombreuse copines, je me suis rendue compte que l’aspect visuel importe moins aux femmes  que l’aspect du savoir faire dans les caresses donc la fessée aussi en fait part.

 

Mes sentiments personnels d’adopter une telle posture ?

 

Le romantisme de me sentir livrée, abandonnée à un homme, de diriger ses émotions par la vue de mon corps et bien sûr la fierté de lui montrer ce qu’il ne possède pas et ce qui lui hantera tout au long de sa vie adulte.

 

Le professeur fait le tour de la table pour se familiariser avec son sujet d’étude. Il ne s’agit nullement d’un objet. Il est trop implique au travers de sa biochimie personnelle qui lui fait bouillir le sang pour garder l’objectivité nécessaire à la recherche.

 

La tentation de me toucher le démange. C’est plus fort que lui. Ma position se prête à la merveille pour observer ce qui se passe derrière mon derrière. Je vois la main du prof s’approcher de moi, puis je vois comme il la retire vite, gêné par son propre geste. S’il oserait se taper sur ses propres doigts, il le ferait.

 

Méphistophélès, sous les apparences de M, s’approche de lui, sans frapper à sa porte, car le professeur est entré par consentement dans l’âtre du tenteur qui voudrait le mettre à l’épreuve.

 

« Cher D, je vous donne l’autorisation de toucher Isabelle. Vous en crevez d’envie et je ne suis pas sadique au point de vous en priver. Isabelle m’a donné préalablement son accord. Sinon je ne me serais jamais permit de vous proposer cette faveur.

 

Je connais trop bien ma petite chérie. Elle se  soumet avec joie dès qu’elle se rend compte que son partenaire ne veut pas la soumettre. Elle ne vous donnera aucun plaisir si vous essayerais de la forcer. Elle est une femme avant tout et ne pas une source de satisfaction, comme elle ne cesse de répéter.

 

Mais soyez courtois dans vos gestes et évitez son centre d’excitation. Je suis vraiment amoureux de cette femme qui a su changer complètement ma vie par ses petites manies, si insupportables, que je voudrais pour ne rien au monde partager sa jouissance avec un autre homme. 

 

Sinon, n’ayez pas peur et faites comme bon vous semble.

Isabelle vous invite à découvrir son jardin privé par le bout de vos doigts.»

 

Le professeur est un fin taquineur avec son indexe qui établit le contact entre nos corps.

 

Quand un autre être humain entre dans notre intimité par contact corporel, il a toujours des émotions intenses qui se libèrent spontanément.

 

Son doigt fait le tour de mes globes pour évaluer le terrain avant de s’aventurier vers mon entre jambe.

Le professeur tient parole. Il est vrai qu’il évite le centre du séisme, mais laisse libre cours à ses envies concernant le reste. Il teste la douceur de mon pubis, de mes grandes lèvres, ma raie fessière et le contour de l’orifice non défendu. Il s’y prend plutôt bien et aiguise mes sens par des caresses particulièrement sensuelles et douces. Ce jeu me plait beaucoup et cela se voit.

 

« Je crois que l’on devrait passer à la punition. Sinon la petite Isabelle risquerait de perde de vue le but de notre jeu. »

 

 

«  Je suis d’accord avec vous, Monsieur le professeur. Inutile de faire le teste du buvard…

 

…Auriez-vous oreille musicale et le sens du rythme ? »

 

Monsieur le professeur ? Ai-je bien entendu ? M a-t-il une fois de plus deviné mes pensées intimes. Partage-t-il vraiment à ce point mon sens d’humour ?

 

Je me sens comprise. M est le seul à me cerner jusqu’au moindre détail.

 

« Le sens du rythme ? »

 

Unrath est un peu déstabilisé par cette allusion, peu évidente à déchiffrer pour un non-initié.

 

 « Eh bien, cher professeur que diriez vous d’un opéra à une voix et quatre mains, autour d’un air de Carmen par exemple »

 

« J’admire votre sens exquis du raffinement M. Vous n’êtes pas qu’un maître en peinture... »

 

Deux chaises sont installées face à face, les hommes prennent place.

 

N, l’épouse de Unrath, se charge de la musique, tandis que moi, contrairement à l’image d’une Carmen innocente, j’avance vers l’arène, tout en secouant hardiment des cheveux auparavant noués de façon stricte.

Mon côté inaccessible s’effonds soudain, je deviens la femme indomptable et fière que j’aime renvoyer de moi … celle rêvée et réelle tout à la fois d’une espagnole ou d’une italienne, bien loin de l’origine allemande que je m’efforce d’oublier.

 

N me lance un regard admiratif, ses yeux parcourant avec insistance ma belle chevelure.

 

J’adore m’exprimer par les mouvements.

Mais là, le balancement de mes hanches à la mesure de mes petits pas est difficile … Ah, ces talons plats ! J’aurais dû garder mes talons aiguille habituels.

Tant pis.

 

Je relève alors la tête dans un mouvement de défi, le regard braqué sur ceux qui m’attendent maintenant avec une impatience à peine contenue. Je pousse ainsi l’insolence à son paroxysme, offrant un beau contraste avec la docilité dans la mise à la disposition de l’orchestre pour un concerto à quatre mains. Tout en laissant mon corps exprimer ces effets contrastés, je m’évade un instant, … toute à mes pensées, oubliant que cet orchestre attend son instrument.

 

Une fois couchée sur deux paires de jambes, les garçons s’amusent d’abord à me déshabiller entièrement. J’ai pris depuis longtemps l’habitude de m’acheter des chemisiers qui se boutonnent dans le dos. Ils se font rare en commerce et je me sers dans les fripes. Mais l’effet est garanti devant un fesseur susceptible à la tenue de sa fessée.

 

Pour le corset, par accord tacite (voir aussi la « germania » de Tacite sur les mœurs d’hospitalité de mon peuple) M laisse le soin au professeur qui se perd vite dans cette tache entre fils et nœuds.

L’envie d’imiter Alexandre le Grand pour défaire un nœud ne lui manque pas. Mais il est poli et ne dispose pas d’épée.

Carmen dans l’opéra est déjà morte quand le dernier ruban sort de son œillet. Mon corps porte l’empreinte du corset et les hommes  se divertissent à redessiner les marques avec leur bout de doigts.

 

N, en remettant l’air de Carmen, les rappelle à l’ordre.

Ils sont du mal à s’accorder sur le terrain qui est mon fessier tendu vers eux. Je n’ai jamais vécu une telle situation et je suis un peu crispée. Néanmoins : je n’ai pas de coui…s, mais je suis courageuse quand même.

Leurs tapes sont gentillets et ne provoquent qu’un léger rosissement de mes épidermes pendant ce prélude claquant.

Le plaisir de ces messieurs ne m’échappe pas, ni de l’un, ni de l’autre côté. Entre autre, je savoure la fessée sur les genoux en raison de cette communication si intense et directe entre le masculin et le féminin.

 

N trouve les hommes un peu trop mous dans leur attitude et change de musique. La marche de Radetzky réveille les esprits et donne du tonus à leur entreprise.

Cela devient vite douloureux pour ma peau, mais j’aime trop cet érotisme rude qui passe par les épidermes.

Toujours farouche, j’essaye de leur donner encore plus de mordant en me débattant et en poussant des cris. Je respire spasmodiquement, bien audible pour tout le monde en mettant ainsi en valeur le saillie de ma croupe. Je suis largement récompensée par le langage des corps : Dur, dur, autant pour mes fesses que pour le contenu de pantalon de mes fesseurs.

Je m’adapte à la situation en bougeant comme il faut.

M qui a pourtant habitude de moi, devient méfiant. Il se souvient trop bien d’une tache involontaire qui m’avait tant amusée.

 

Le professeur par contre n’arrive pas au bout de cette marche militaire. Sa retenu déserte devant une adversaire expérimentée en stratégie dans cette forme de bataille concernant le corps à corps. Elle se perd absorbée par le tissu de son pantalon.

 

Le pauvre, visiblement gêné par cette « bavure », arrête la punition et essaye de retrouver son souffle.

 

M, gentleman comme toujours, le rassure :

 

« Bien venu au club. L’indomptable Isabelle a encore fait une victime. »

 

On m’a souvent posé la question où se situ mon bonheur dans les rapports charnels. En voila une de mes réponses :

 

Procurer un plaisir extrême et inoubliable à ceux que laisse pénétrer dans mon intimité.

Par isabelle183 - Publié dans : Mes récits
Ecrire un commentaire - Voir les 0 commentaires
Samedi 12 avril 6 12 /04 /Avr 23:05

J’ai rencontré A dans une conférence à Barcelone. L’orateur lui avait attribué la place du mort, donc à gauche de lui. Même un homme brillant est réduit au silence dans un cas pareil.  

 

Les maîtres de conférence sont souvent d’adeptes de Sunzi : briser la résistance de l’adversaire sans combat.

J’éprouve toujours une certaine curiosité envers les hommes de « gauche ». J’essaye de les cerner quand le sujet du jour n’est pas à mon goût. Cela me fait passer le temps.

 

Nos contacts visuels se sont bien déroulés et nous avons dîné ensemble le soir même. Deux étrangers à Barcelone qui ont envie de se distraire en bonne compagnie. L’aperçu de cet homme m’a paru intriguant. J’ai donc accepté une invitation d’A pour le dimanche prochain.

 

A est un amateur de montagne dans ses heures perdues.

Il me fixe le rendez-vous dans le café de la station du plateau de Beille.

 

Je n’ai pas voulu le contredire. Beaucoup d’hommes imaginent que je vive à la montagne parce que je suis proche de la nature. Ceci n’est vrai que dans les grandes lignes :

Je suis contemplative, sensible à la beauté d’un paysage sans vouloir m’impliquer physiquement. Je suis une petite fleur de ville et le contact avec les êtres humains me comble davantage que les espaces interminables. Dans ce sens j’essaye de me trouver une tenue et apparence pour orienter ce dimanche vers un but plus sensuel.

 

Je ne possède aucune paire de chaussures de randonné. Je me suis contentée de bonnes baskets pour la gym. Cela empêchera à coup sur le monsieur de m’embarquer sur des chemins trop épuisants.

 

J’ai une petite intuition sur la psychologie d’A. Je crois qu’il fait partie des hommes qui se délectent de compagnie de belles femmes attirantes, celles qui captent tous les regards. Je ne suis pas la pin-up que j’aimerais être, mais je comble mes lacunes par une féminité sans complexe et selon les dires de certains messieurs je possède beaucoup de charme.

 

Je choisie des sous-vêtements blancs en coton, brodés à l’anglaise, un petit chemisier à manches courtes, blanc également et surtout un petit short en jean avec beaucoup de dentelle qui met mes petites fesses en valeur.

 

Contrairement à mes habitudes je n’attache pas ma longue chevelure pour me donner un air plus jeune. Cela me change complètement. Il n’est pas évident de me reconnaître.

 

A m’attend au café. Je me flatte d’être ponctuelle. Je n’abuse jamais de ma position de femme pour excuser des retards.

 

« Vous êtes magnifique Isabelle ! Je vous préfère de loin en privée. »

 

Je suis assez vicieuse avec les hommes. C’est à eux de me proposer le sujet de conversation.

 

« Je suis étonné de vous. Je vous aurais cru féministe et intellectuelle jusqu’au bout. » 

 

« Rassurez vous mon cher A, je le suis, sans confondre féminisme et féminité. J’ai grandi auprès des vrais intellectuels autant du côté de mon papa que de ma maman. J’ai su adopter une position bien personnelle que je vis un peu trop librement au grand chagrin de mes géniteurs. Vous n’allez pas me croire : Il m’arrive fréquemment de choquer ceux qui ont vécu la révolution sexuelle et j’en suis fière. »

 

« A Barcelone vous m’avez parlé de certains fantaisies… »

 

« Ne soyez pas timide. Nous sommes des adultes tous les deux. Je n’ai pas honte de parler de mes fantasmes ni de les réaliser si le contexte me tente. »

 

« Vous êtes directe Isabelle. Vous ne cherchez pas le détour. Qu’est-ce qui vous attirez en particulier dans la fessée ? »

 

« Pour moi c’est un retour en enfance, à une époque où mon corps ne se prêtait pas encore aux rapports conventionnels. J’éprouvais des sensations voluptueuses en imaginant de passer sur les genoux de mon papa. Ne nous voilons pas la face : notre première identité sexuelle dans la vie n’est jamais réfléchie, mais toujours motivée par une attirance physique.»

 

« Avez-vous reçu la fessée quand vous étiez gamine ? »

 

« Jamais, sauf en jouant avec mes grands frères. Cependant, j’ai vu une fois mon papa donner une claque sonore sur les fesses de ma maman et de se ramasser une gifle et une bonne engueulade. Alors j’ai dû imaginer que le secret entre adultes tourne autour des tapes sur les fesses. Au moins les sensations de mon corps me dirigeaient dans cette direction.»

 

« La fessée vous obsède-t-elle pour que vous en parliez si facilement ? »

 

« Non ! Détrompez-vous. Pour moi la fessée est un élément de mon univers érotique parmi d’autres. »

 

« Pourquoi alors vous la mettez en avant avec moi ? »

 

« Parce que vous crevez d’envie de me fesser. J’ai vous ai observé pendant la réunion. Je n’ai fait que répéter vos propres arguments et j’ai su les imposer à mon profit. Personne ne s’est rendu compte. Vous étiez trop mal placé dans cet auditoire  pour faire le poids. »

 

« Vous êtes ignoble Isabelle ! »

 

« Uniquement dans la vie professionnelle. Vous n’avez pas la réputation d’un homme qui fait des cadeaux à ses collaboratrices. Moi, je défends l’égalité des chances. C’est mon côté féministe. »

 

Il est déstabilisé, voire un peu énervé. Je change ma voix et ma stratégie :

 

« Pourtant vous m’avez invité quand même…, malgré nos différence professionnelles »

 

« Vous méritez vraiment … »

 

« Dites-le ! Je suis d’accord avec vous. Je mérite une fessée ! »

 

« Ici, devant tout le monde ? »

 

« Auriez-vous le courage ? »

 

« Je vous en prie Isabelle. Comprenez-moi. Je n’ai pas envie de me compromettre en société. Fesser une femme en public comporte trop de risque de nos jours. »

 

« Justement, c’est parfait pour une bonne monté d’adrénaline !»

 

« Et si nous trouvions un terrain d’entente ? »

 

« Venez avec moi. Je vous promets de ne pas vous décevoir. »

 

Je suis familière avec le plateau de Beille. En sortant du café, il suffit de suivre le GR10 en direction de Luchon. À moins d’une demi heure se trouve un premier refuge.

Je ne vise pas cette cabane en pierre, mais un endroit parfait pour réaliser une fessée « demi public ».

 

Après dix minutes de route le chemin se sépare en deux. L’un longe un petit flanc de montagne, l’autre amène vers un sous-bois suivi par une végétation dense et discrète. Une multitude de coin idéal pour jouer au cache-cache.

 

Le dimanche quand il fait bon, les promeneurs ne manquent pas. Il n’y a pas foule, mais la fréquentation est bonne.

 

A reste toujours un peu derrière moi. Mon short semble le ravir. Il n’est pas avare de compliments. Au fil du chemin il commence à comprendre quel jeu je suis en train de préparer.

 

« Peut-être pourrions-nous passer inaperçu dans les arbustes Isabelle ? »

 

« Faites-moi confiance, nous sommes presque arrivés. Qu’en dites-vous ? »

 

« Charmant votre petite cachette Isabelle. »

 

« Dois-je enlever mon short et la culotte ? »

 

« Si cela ne vous parait pas abusif de ma part… »

 

Quelques minutes plus tard je me retrouve –mon derrière en l’air- sur les genoux d’un homme ému.

Ses gestes sont tendres. Il n’ose pas entrer en matière de suite. Pour l’instant il se contente de se familiariser avec le lieu du crime. Mes fesses font connaissance avec sa main et apprécient les caresses. J’ai une peau extrêmement sensible. Paradoxe pour une habituée des fessées.

 

Puis, A se lance. Une belle claque appliquée de main nue s’abat sur ma chair.  

Il a sous-estimé la résonance en montagne. Le bruit de la percussion est emporté par l’air pour se propager dans la vallée.

Il marque un temps d’arrêt.
 

« Continuez. Ne vous en faites pas pour le bruit. ! J’adore l’ambiguïté de la situation. »

 

Il semble motivé. Les claques se succèdent ; des bonnes claques bien fermes de la part d’un homme vexé qui saisit sa revanche sur moi.

 

Je sens qu’il prend plaisir à cet acte. J’essaye de remuer d’une manière provocante pour stimuler son ardeur. Ce matin à la montagne dénote par sa sonorité particulière. L’écho réveille et intrigue sûrement les promeneurs. J’espère de ne pas attirer trop tôt des chevaliers galants ou des instincts de protecteur pour secourir un être en détresse.

Je suis sensible aux hommes qui portent secours aux femmes, mais pas dans toutes les circonstances.

 

Mes fesses et le haut de mes cuisses ressemblent bientôt au rhododendron sauvage qui fleurit en cette saison. Comme ses pétales moi aussi je m’ouvre sous le soleil pour exposer mes parties intimes à ses rayons.

 

Subitement, c’est la fin de la fessée. Il n’y aura pas de suite érotique. Des voix s’approchent de nous.

A ne se sent pas vraiment à son aise. Il me presse de me rhabiller. 

Mon short est trop court pour cacher tous les dégâts.

 

Puis, des randonneurs arrivent, des bons gars de la montagne avec le sens de l’humour qui saisissent le comique de la situation. Leurs rires sont francs comme l’expression de leurs visages. Avec eux, je me sens en confiance. Il n’y pas de risque que la situation dégénère.

 

« Besoin d’un coups de main, la petite dame ? »

 

Je me retourne, fléchie un peu mes genoux et cambre mon dos pour exposer le résultat sur mes cuisses.

 

« Merci de votre attention. Une autre fois peut-être ! Pour aujourd’hui j’ai déjà eu mon compte »

 

 

 
 
Par isabelle183 - Publié dans : Mes récits
Ecrire un commentaire - Voir les 0 commentaires
Vendredi 11 avril 5 11 /04 /Avr 12:05

« Te sens-tu de relever ce défi, ma chérie ? »

 

« Ce n’est pas ma première fessée devant un public choisi. »

 

« Certes, mais les D vont loin dans la sophistication. Lui c’est un bonhomme un peu vicieux, le début de la soixantaine, bien portant, jovial et bon vivant. Il aimerait sûrement profiter de l’occasion pour te tripoter. Qu’en di-tu Isabelle ? Je ne voudrais pas t’imposer ce que tu ne désires pas… »

 

« Je te connais trop bien. Tu es tellement fier d’avoir dompté ta petite Isabelle et tu voudrais que tout le monde le sache.

 

Alors tu prends un malin plaisir à me montrer aux autres, un peu comme un bijou exotique ou un objet précieux, ton jardin secret et ta cours de récréation en même temps. Ce qui te plaît surtout en moi c’est le fait que je sois parfaitement fidèle envers toi, dans mes actes et sentiments et que je ne céderais à aucun autre homme.

 

Au fonds, tu es excité à l’idée qu’un autre pourrait s’échauffer sur moi, me faire les plus belles déclarations et promesses et que je le renvoie poliment et ferment à ma manière personnelle. Mais sache que ce jeu me trouble aussi. Si ta jalousie te permet de voir la main d’un autre sur ma peau, alors je suis d’accord. »

 

«Hum… Très bien, mais juste une dernière chose. Méfis-toi de sa femme. Elle est redoutable. C’est quelqu’un qui a tendance à pousser loin dans l’humiliation verbale et tu ne serais pas la première à fondre en larmes devant elle. »

 

« Un peu de confiance en moi E. Je suis une éternelle angoissée, je te l’accorde, mais j’ai des pieds bien sur terre. Je demande à voir une femme ou un homme, peu importe, qui arrive à me déstabiliser que je fonde en larmes. Elles n’appartiennent qu’à toi, tout comme mon corps et mes sentiments. »

 

 

Je trouve beaucoup de charme à Monsieur D, qui prend le temps à me dévisager de la tête aux pieds. Ses yeux me révèlent un homme doux, gentil et paternel. Parfois il doit culpabiliser sur ses envies de fesser les jeunes femmes. Parfois il doit être désespéré aussi. Malgré toute sa culture, son savoir unique et ses expériences multiples, accumulées au fil d’une vie mouvementée, il n’est pas content de lui-même. Il redoute les moments de solitude où ses troubles le submergent, l’emportant sans qu’il puisse résister dans un torrent d’émotions inavouables, sans gilet de secours.

 

Mais la tentation est plus forte et la « critique de la raison pure » n’est pas moyen universel pour calmer les pulsions brutes qui caractérisent chaque être humain. Le désir est comme un ordinateur utilisant le langage binaire : cela m’excite ou cela ne m’excite pas. Il s’en moque éperdument de la morale en vigueur ou de notre morale personnelle. Il ne vit que pour la satisfaction des sens : ecce homo.

 

Ma tenue semble lui convenir. Bien sûr, il n’en sait encore rien de mes sous-vêtements. J’ai choisi un coordonné blanc tout en douceur : un petit corset à l’ancienne qui me permet de tricher sur le volume de mes seins et sur la finesse de ma taille ; des dim-up (qui ne sont en fait pas de dim-up et viennent d’une autre marque) et une jolie culotte en coton, brodée selon la mode de calais. Par-dessus je suis restée bien sage : une petite jupe grise, plissée, un chemisier blanc et des babies chinoises pour méditation.

 

Mes cheveux sont soigneusement attachés avec des barrettes en nacre. Je n’ai pas poussé le vice jusqu’à me tresser des nattes de fillette. Moi aussi j’ai des limites : j’aime les mises en situation, sans toutefois oublier que je suis une femme adulte et non pas une écolière. Alors j’ai utilisé aussi un léger maquillage.

 
Enfin D s’exprime :
 

« Voici donc enfin la fameuse Isabelle. Tu es encore plus jolie en nature que sur les tableaux. »

 

« Merci, mais j’insiste auprès d’E pour modifier mon visage. Je n’ai pas envie de vivre mon quart d’heure de gloire au travers d’une toile. Je tiens à ma vie privée et ma tranquillité. »

 

Puis intervient Madame, N pour les intimes :

 

« Je t’aurais imaginée plus grande. Tu fais vraiment petite poupée. »

 

« Vous savez N, ce sont les talons hauts qui faussent l’impression. Je ne peux rien pour ma taille. Je suis petite et je dois m’en accommoder. »

 

Que dire de cette femme. Le premier aperçu est déplaisant. Nous semblons venir de deux univers différents. Pour elle, sa féminité est source d’un combat intérieur et cela se reflète sur son visage et dans son allure. Pourtant elle est assez jolie à la base. Sa coupe de cheveux à la garçonne, tirée en arrière par un gel coiffant lui donne un air d’antan et lui va bien.

Par la couleur blonde nacrée les années vingt se dessinent devant moi. Les sourcils sont épilés et remplacés par un trait de crayon. Je n’aime pas trop cela, mais les goûts et les couleurs, cela ne se discute pas, aussi peu que l’impression d’une sévérité ostensible.

 

« J’ai l’habitude de filles de ton genre. Cela se greffe sur le premier portefeuille venu en espérant de passer des jours tranquilles. Mis à part tes charmes physiques, possèdes-tu encore d’autres qualifications ? Ne serais-tu pas un peu sotte sur les bords ? »

 
 

E intervient. Serait-il en train de perde son calme habituel ?

 

« Je t’en prie ! Isabelle n’est pas  ’’bête’’. Elle a fait des études universitaires calées. »

 

Mon compagnon chéri est parfois trop impulsif quand on touche à ma petite personne. Rassurant de le savoir mais parfaitement inutile. Je sais me défendre toute seule comme il faut. Là, je ne réagis pas parce que je suis encore en période d’observation.

 

Le jeu ne fait que commencer.

 

Nous possédons un attirail de gestes pour communiquer en société sans que personne ne s’en aperçoive. Un petit geste, à peine perceptible et il se tait sans échapper à la réponse de N qui me semblait un peu prévisible. (« Mon pauvre chéri tu es un homme adorable, mais de grâce tais toi quand deux femmes se taquinent… »)

 

« Mon cher E, il a deux sortes de filles à la fac : celles qui veulent apprendre un métier et celles qui cherchent un mari illustre. Isabelle doit plutôt appartenir à la deuxième catégorie comme les circonstances le prouvent. 

Néanmoins je vous félicite de votre élève. Vous avez la réputation d’un home de goût. Isabelle me paraît tellement exquise, tellement loin de la condition des humbles mortels. Voila une petite demoiselle qui ne se rend sûrement jamais aux toilettes et ne doit sentir jamais mauvais. Corrigez-moi, si je me trompe… »

 

Avant que les hommes ne puissent sortir une autre bêtise pour se fassent bouffer tout crûs par N, je décide d’intervenir.

 

« Tu te trompes N : je fais pipi et caca comme tout le monde ! »

 

La « subtilité » de ma réponse se trouve dans l’intonation de ma voix qui est crédible et assortie à ma tenue. Mais nos hommes eux, sont consternés, voire gênés.

 

 

 

Un petit regard complice entre deux femmes. Le courrant passe. Subitement je trouve plein de qualités à N : Comme moi, elle considère les hommes parfois comme des grands garçons, si indispensable et indissociable à notre bonheur de femme. Ils veulent jouer avec nous … mais prennent le jeu trop au sérieux.

 

Pour mériter une fessée il faut d’abord chauffer la salle.

 

N et moi nous nous détendons par un fou rire qui consterne encore plus. Il est grand temps de passer à table.

 

E ne parle que de moi, comme d’habitude.

 

« Isabelle est une jeune femme très sérieuse et bien élevée. En six mois de vie commune, je ne l’ai jamais entendu jurer. Elle n’utilise pas de gros mots. »

 

« Vous prétendez alors qu’elle serait docile et souriante en permanence ? Pas de caprices, pas de petites colères ? Une jeune femme modèle en quelque sorte…»

 

« Si ! Les caprices ne lui manquent pas et il se passe rarement une journée où elle ne pique pas sa crise. »

 

« Hmmm…Alors comment faites-vous pour garder le calme à la maison ? »

 

« Isabelle est éduquée à l’anglaise. Cela lui convient à la merveille. Elle fait des progrès spectaculaires… »

 

N intervient dans la discussion des hommes. Heureusement, elle ne joue pas l’ingénue en posant une question du style : « c’est quoi, l’éducation anglaise ? » J’ai horreur de ce genre de comportement. Oser appeler un chat un chat.

 

«… Et vous passez sous silence son impertinence avérée de tout à l’heure ? »

 
 
 

« Pas du tout. J’attendais le moment du digestif pour rappeler Isabelle à l’ordre. Elle vous fera des excuses N, puis sera punie à l’hauteur de son intrépidité : martinet, canne, cravache, paddle… À vous Madame le choix de l’arme, c’est vous qui fûtes offensée.  »

 

« N’en faites pas autant. Pour vexer une si fière jeune femme, il n’y a rien de mieux que la main de son tuteur dans une telle situation. Malgré ses apparences angéliques, je suis convaincue que sa résistance à la douleur soit considérable, à l’énoncé des instruments que vous proposez. Ne lui donnez pas la satisfaction de se moquer de nous : elle serait capable d’endurer les coups avec le sourire.

 

 Punissez-la tout simplement sans artifices, claquez sèchement ses globes avec vos mains. Faites-lui comprendre que les instruments se méritent, qu’elle se surpasse dans ses bêtises. Elle n’est plus une gamine, mais une adulte consentante. Respectez et attisez la femme en elle. Vous y gagnerez largement en sensations. Le plaisir qu’elle vous offrira n’en sera que plus intense. Parce que dans votre couple - avec tout le respect que je vous dois - la partie immature, c’est vous E. Par son comportement et sa docilité exagérée, votre Isabelle vous signale d’une manière poignante qu’elle éprouve du plaisir autrement que les autres. Ne définissez pas une jeune femme par ce seul acte qu’est la fessée. Votre démarche envers elle serait forcement artificiel et vous obligerait à laisser dans l’ombre tout le reste de sa personnalité.

 

Je sais que vous l’aimez et que votre couple ne date que de quelques mois. Elle n’est pas votre jouet, mais votre compagne.»

 

Je suis conquise par N. Elle a dû passer dans sa jeunesse par les mêmes chemins obscurs que moi. La recherche d’une identité sexuelle dure toute la vie. Il est rassurant d’entendre une femme, de trente ans mon aînée, de prononcer un tel discours.

 

E est bon joueur. Il ne prétend pas de détenir l’ultime vérité. Cette fessée verbale de la part de cette femme ne le blesse pas dans son amour propre, ni dans sa virilité. C’est un homme évolutif qui a horreurs des gens qui essayent de le flatter en disant qu’il a les idées bien en place.

 

« Zut alors ! et ma fessée ? »

 
D vient à mon secours.
 

« N, tu ne saurais jamais à quel moment il convient de se taire, mauvaise langue. Tu as décidément le chic pour gâcher la soirée à tout le monde. Alors, crois-moi, il n’y aura pas qu’Isabelle qui nous fera l’honneur ce soir de dévoiler son fessier. Baisse ton pantalon et ta culotte et viens sur mes genoux. J’ai un mot à te dire. Maintenant !»

 
 

 Là, c’est moi qui suis troublée et pour du bon. Pour une fois je ne suis le pas centre de l’univers et je ne le regrette pas. Je n’ai jamais vu ou même imaginé une telle situation. Une femme de la mi-cinquantaine, plutôt connue dans un certain milieu littéraire pour sa plume d’acier, non complaisante et indomptée, et qui se plie sur les genoux d’un mari autoritaire pour se faire rappeler à l’ordre. Le pantalons en lin gris de son tailleur glisse le long des ses jambes et se réduit à presque rien autour de ses chevilles. N est encore très jolie pour son âge et j’admire la finesse de ses jambes. La peur de vieillir s’estompes en moi, au moins pour cette soirée.

 


N fléchit ses genoux et se déculotte devant nous. Elle est de la génération de ma maman et ne se plie pas à la dictature de la génération porno qui est la mienne. Je comprends mieux pourquoi je m’épile depuis mon adolescence. Le monde moderne ne fait pas de cadeau.

Hendrix, Morrison et Joplin sont partis à des ages canoniques de plus de vingt cinq ans. Pour être dans le coup aujourd’hui il faudrait partir bien avant la vingtaine. Il ne me manque qu’un mois pour arriver à vingt-cinq ans et suis encore vivante. Quelle honte !

 

N s’allonge sur les genoux de son époux qui n’hésite pas à lancer des clins d’œil complices à E. Je trouve que D avec son ventre proéminent et son visage un peu rougi par une consommation de bière sans modération ressemble beaucoup à Emil Jannings, le professeur Unrath (déchet, ordure en allemand), du célèbre l’Ange Bleu qui entame sa déchéance en rencontrant Marlene Dietrich. Ca y est, je sais à qui N me fait penser : C’est elle l’Ange Bleu… avec quelques années en plus.

 

Le « professeur Unrath » débute sa bonne action contre la débauche. L’Ange Bleu sera converti à la discipline stricte qui caractérise mon peuple dans les caricatures.

 

Mais ici la caricature est involontaire. La punition de N se passe selon un rituel rigide et rodée au fil d’innombrables années. Selon la sonorité des claques appliquées, elle doit être rudement douloureuse. Herr professeur Unrath ne plaisante pas.

 

Il n’y a que moi qui cerne le grotesque de l’instant présent. Ah, ces allemands, je suis réconciliée avec mon peuple. Décidemment la fessée est un langage universel qui rapproche hommes et femmes, grands et petits esprits.

 

La fausse Marlene encaisse dignement cette correction de son comportement inadmissible. Dommage que la tenue du film ne soit pas à l’ordre du jour.

 

Les fesses des fessées parlent un langage universel. Elles s’expriment envers le fesseur par leur couleur et envers de elles-mêmes par une intense émotion et une vive perception. La douleur sert à signaler une menace du corps au cerveau. Mais dans ce jeu la menace se transforme pour certaines femmes comme N et moi en trouble érotique. Il n’y a pas de quoi à fouetter un chat selon mon bilan personnel. J’aime la fessée sans me culpabiliser pour autant. Peut-être suis-je vraiment un peu bêtasse.

 

Le professeur Unrath est un fesseur systématique ; pas la moindre petite fantaisie. N avec son discours a-t-elle voulu m’épargner un tel destin ? J’ai un peu de difficulté à imaginer ses deux-là à prendre du bon temps au lit. Le professeur se sert-il de son machin comme il se sert de sa main ? Solidement, fermement avec le sens du devoir. Je m’en fous. Je ne m’intéresse pas ce qui se passe dans la chambre des autres.

 

Je réalise que je suis en train d’assister à ma première fessée en public. J’ai souvent fantasmé sur une telle situation. Je suis un peu déçue par la réalité. Le fantasme réserve souvent plus de piquant quand on l’imagine irréalisable.

 

« Zut alors ! et ma fessée ? »

 

« Silence Isabelle ! Chacune son tour. Tu es la prochaine sur la liste. »

 

« Patience jeune Mademoiselle » me lance Monsieur le professeur. « Tais-toi, observe et prend bonne note de ce qui arrive aux femmes qui ont le verbe haut. »

 
J’ai envie de rire.
 

D finit son œuvre par une fantaisie sonore qui me rappelle Moussorgski et ses « Tableaux d’une exposition. »

 

A ma grande surprise N se voit condamnée à rejoindre un coin de la pièce. Sa démarche n’est pas celle d’une impératrice, car son pantalon autours de ses chevilles et sa culotte juste en dessous de ses genoux se révèlent simplement gênants. Mais sa dignité de femme n’est pas brisée pour autant. Demain j’aurais largement l’occasion de parler avec elle pour mieux comprendre ses motivations. Je suis sous son charme, son énigme me fascine.

 

N est habituée à ce genre d’exercices et s’agenouille au coin, les mains repliées derrière sa tête. J’aimerais bien savoir ce qu’elle pense en ce moment. Serait-elle aussi futile que moi à réfléchir dans un instant pareil à la crème de beauté qu’elle essayera dans une journée proche. Là, je me sens un peu coupable envers E surtout quand il me pose la question inévitable, classique chez l’homme :

 

« A quoi penses-tu, ma chérie ? »

 

Pour une seule fois je veux répondre :

 

Derrière chaque grand homme se trouve une grande femme qui lui permets de réaliser ses ambitions dans ce vaste monde en s’effaçant à la maison par amour.

 

Réveillez- vous un peu les mecs ! Le mot « merci » existe.

 
 

 

Par isabelle183 - Publié dans : Mes récits
Ecrire un commentaire - Voir les 0 commentaires
Jeudi 10 avril 4 10 /04 /Avr 00:56

Un petit manoir perdu à la campagne qui fait bar et hôtel restaurant en même temps. C’est dans ce cadre idyllique que vais vivre dans quelques heures une fessée en public. Pour l’instant, je suis loin de m’en douter.

 

Nous sommes hors saison, en semaine et à part E et moi, il n’y a que deux autres couples présents sur le lieu ; des anglais comme par hasard. Il n’est pas nécessaire qu’ils ouvrent leurs bouches pour reconnaître leur nationalité. La blancheur de la peau des femmes et pour les visages d’hommes, la couleur rouge écrevisse sur fond porcelaine, dû à un excès de soleil, distrait le doute.

 

Le patron de l’hôtel nous accueille avec beaucoup de gentillesse. Il s’agit d’un homme qui fait honneur à la région par son accent et sa moustache. Il est bien portant et semble aimer les bon repas copieux. Le premier contact se passe bien. Nous le félicitons pour le cadre exceptionnel. Il se sent flatté et cela se voit sur son visage. 

 

« Cet établissement à beaucoup de style, n’est-ce pas Isabelle ? Ici, les bonnes manières sont à l’ordre du jour.

J’espère que tu ne dénoteras par tes excentricités. Nous sommes en Dordogne où la tradition se perpétue encore. »

 

Puis E s’adresse au patron qui suit la conversation d’un bon œil.

 

« Excusez-moi Monsieur, je suis un peu vieux jeu. Vous connaissez certainement les jeunes femmes avec leurs éternels caprices. Je préfère prévenir que guérir. »

 

« Il n’y a aucun mal à cela Monsieur. Considérez–vous comme chez des amis. »

 

Mon regard glisse de côté du patron vers le fond de la pièce de réception où se trouve un petit comptoir et derrière celui-ci une femme. Vu l’âge, c’est l’épouse qui prend, sans aucun doute, la distribution des rôles au sérieux. Son mari s’occupe de mondanité, tandis qu’elle veille sur la caisse. Un comportement que j’ai souvent observé chez des couples de commerçants.

Le mari reçoit les louanges et en cas de réclamation la fidèle épouse mets les mécontents hors état de nuire. J’adore les couples complices, peu importe leur philosophie de vie.

 

Notre petite suite me comble par ses éléments de décoration. Je me prends en affection pour un canapé Oxford en vert anglais au coin salon. J’ai des goûts très classiques qui ont tendance de s’étendre vers le kitsch ; au grand désespoir d’E. Il me trouve : « cucul la praline » comme il me dit souvent affectueusement.

 

À nos débuts, quand j’ai découvert son appartement de ville, j’ai pris un peu peur et des mots de Rilke se sont imposés à mon esprit : 

 

« La première fois que j’allais chez Rodin, j’ai compris que sa maison n’était rien pour lui sinon une pauvre nécessité. C’est en soi qu’il trouvait un foyer : ombre, refuge et paix. »

 

À ce moment je n’avais qu’une seule pensée :

 

« Pour quoi aurait-il besoin d’une femme ? »

 

Et aussitôt je trouvai la solution :

 

« Pour faire le grand ménage dans sa vie de garçon. »

 

Plus tard, beaucoup plus tard (je me suis encore éparpillée dans la salle de bain avec sa magnifique baignoire) nous passons au souper. Je n’aime pas qu’il mange les plats des autres. Je me fais un point d’honneur de le surprendre par mes créations même en semaine. Mon homme est mon plus grand loisir.

 

Pour lui faire plaisir je me suis achetée un jean. Je me suis refusée pendant des longues années à me vêtir de ce genre de choses. Le jean, à ses débuts, était la tenue des prisonniers aux Etats-Unis. Je suis très « mode » en gardant toujours un sens critique. Cependant, la mode ne sert-elle pas aussi à se mettre en valeur pour ce que l’on appelle « l’Autre » ?

 

E me récompense avec un compliment sur ma tenue (jean, chemisier blanc et escarpins à petit talons) avant de me catapulter une petite pique :

 

« Je ne comprends pas pour quoi tu attaches en permanence tes longs cheveux. Tu devrais les porter ouverts plus souvent. En fait, ils te servent à quoi ?

À les brosser et soigner pendant au minimum – et je pèse mes mots – pendant un quart d’heure par jours ?

Et tout cela pour ne jamais les montrer, même pas à moi. »

 

« Il suffit de demander. Excuse-moi, je reviens dans cinq minutes, le temps de me coiffer. »

 

« Cinq minutes Isabelle et ne pas une de plus. »

 

Tiens, tiens ! Serait-ce qu’une reproche ?

 

Quand il monte le ton, je sais me dépêcher. Il a trouvé là une façon convaincante de me faire comprendre quand je l’agace.

 

 

 

« Voila ce qui est sage. L’éducation anglaise semble te réussir ma chérie. Tu t’embellis de jour en jour.»

 

« J’ai le meilleur tuteur du monde. »

 

Je me sens en confiance avec E. Je me laisse aller :

 

« Il m’arrive souvent de me poser des questions bêtes qui restent souvent sans réponse dont une qui me préoccupe particulièrement. Elle est en rapport avec la fessée.

Tu n’es pas le premier homme qui m’en a donné. Je semble plus évoquer une envie irrésistible chez certains messieurs de m’allonger sur leurs genoux au lieu de me considérer en femme. Tu comprends ce que je veux dire … ? » 

 

« Ne joue pas la sainte nitouche avec moi. Souvent – on dirait – que tu le fais express. Ton comportement n’est que provocant quand tu ne cours pas le moindre risque. Tu sais parfaitement évaluer une situation. »

 

« Je l’admets, mais ceci n’est pas encore le véritable énigme qui se pose à moi.

 

Il m’est arrivé de provoquer une fessée par un homme avant de te rencontrer. Tu sais bien que cela me donne envie de faire l’amour. Le rapport s’est bien passé.

 

Mais dès que mon cavalier avait joui, il a changé de personnage, un peu comme Opal ou Dr Jekyl et Mr Hyde.

 

Il ne m’a plus regardé dans les yeux. Il s’est habillé et il est parti. Sans me dire un mot. J’ai essayé pendant quelques jours de le joindre par téléphone. Contrairement à ses habitudes, je suis tombée sur le répondeur.

 

Il a mit plusieurs semaines avant de se manifester en s’excusant.

 

Tu me connais bien. Je ne couche avec personne sans avoir des sentiments. Cet homme comptait beaucoup pour moi. Je l’aimait et croyait qu’il m’aimait aussi.

Pourtant, avant cet incident, il m’avait fait comprendre sans ambiguïté qu’il aimerait me passer sur ses genoux pour une fessée. J’ai voulu faciliter les choses et j’ai pris un peu l’initiative.

 

Tout ça pour nous faire plaisir à tout les deux, sans mauvaise arrière pensée. »

 

« Rassure-toi Isabelle. Je te trouve très saine. Les mauvaises arrières pensées ne te correspondent pas. Tu es trop naïve pour ça.

 
Continu ton histoire. »
 

« Tu peux imaginer dans quel état je me suis retrouvée.

J’étais encore plus angoissée que d’habitude. J’ai essayé de comprendre. Je me suis posée des questions sur moi. 

Je me suis sentie sale pour la première fois de ma vie. J’ai des copines qui m’ont souvent parlé de ce sentiment. Je me suis toujours moquée d’elles.

 

J’avais l’impression que cet homme m’avait dégradée en une chair fessable et –excuse moi le terme- baisable.

Là où je ne voyais que beauté et harmonie entre deux corps, âmes et esprits s’est installé un affreux doute, comme si mon amant me tenait pour responsable d’un pêché auquel je l’avais incité.

 

Pour moi, la fessée est un jeu érotique comme un autre, sans que j’en associe la moindre notion morale.

 

Penses-tu qu’il y a beaucoup d’hommes fesseurs qui se comportent d’une telle manière avec une femme qui leur offre sa confiance ?

 

« Je suis un homme et je sais qu’il est parfois difficile d’accepter ses propres fantasmes. Il faut souvent de l’expérience pour maîtriser ce genre de situation.

 

Tu as grandi sans Dieu, ni maître Isabelle. Cela est bien rare. Réjouie-toi de ta belle enfance. Tu as eu une chance inouïe avec tes parents et leur milieu.

 

On t’a laissé en libre arbitre définir et choisir ta sexualité. »

 

« Tu n’a pas répondu à ma question ! Y a-t-il beaucoup d’hommes qui se servent d’une femme pour réaliser leur fantasme et – une fois satisfait – lui tournent le dos pour exprimer leur mépris ? Explique moi un peu ce qui passe dans leur tête. Je voudrais savoir.»

 

E s’approche de moi et me parle doucement dans mon oreille. La réponse n’est destinée qu’à moi et par conséquence je ne la révélerai pas en public.

Mais désormais je saurai faire le bon choix. Il y des signes qui ne trompent pas.

 

Pour « récompenser » E de m’avoir fait partager un truc de garçons je lui fais une belle scène. Il adore de me fesser en public.

 

Je lève un peu moi voix. Je suis si insolente et odieuse que les autres gens dans salle se retournent vers moi.

 

Ma sortie de salle est insolite et ne manque pas d’effet.

 

E n’est pas une marionnette se laissant manipuler par moi. C’est un homme qui ne cède pas à mes caprices et chantages. Mes petits jeux l’amusent souvent, mais il ne les attribue pas au grand mystère de la femme. Selon lui ce sont simplement des manifestations du narcissisme d’une sale gamine, trop gâtée pendant son enfance. 

 

Il me rattrape au bras et me retient fermement sous les yeux de tout le monde.

 

Il reste imperturbable en me parlant à haute voix :

 

« Cela ne se passera pas comme ça ma chérie. Tu as dépassé les bornes avec intention pour te rendre intéressante. Je ne supporte pas cette arrogance et ce mépris que tu affiches à mon égard. Tu oses me défier parce que tu te crois-tu en lieu sûr pour échapper à ta punition. Tu voulais du spectacle ? Tu vas en avoir. »

 

Il me penche sur son genou et m’applique une fessée de premier ordre au travers de mon jean, sous le regard d’un public qui approuve visiblement ses méthodes.

 

Le patron avec un regard malicieux n’intervient pas et nous laisse faire.

 

Puis, E s’arrête en me disant sèchement :

 

« Voila un avant goût, jeune dame. Maintenant nous allons monter dans notre chambre pour finir le travail comme à la maison. Sur toi, la fessée n’est qu’efficace quand tu es déculottée préalablement. Je vais te montrer qui porte le pantalon dans notre couple. »

 

Il se tourne vers la salle :

 

« Messieurs, Mesdames veuillez excuser ce petit incident. Il est bien dur de nos jours de se faire respecter par la jeunesse. »

 

Un vieux Monsieur anglais, les yeux sortant de leurs orbites se laisse aller à un petit mot:

 

« Oh shit ! French education !»

 
Mon regard survole la salle.
 

J’ai envie de tirer la langue aux curieux. Finalement je ne le fais point, je suis trop bien élevée. …et on ne sait jamais quelle serait la réaction de mon compagnon. J’adore le taquiner. Parfois j’ai poussé loin, surtout au début de notre relation, pour le tester. Depuis, je me suis fixée des limites que je ne dépasse plus : Serait-ce le résultat de l’éducation anglaise  qui commence à se faire ressentir sur moi ?

 
 
 

La fessée qui s’ensuit dans la chambre ne se peut pas érotique. Mon jeans tient étroitement mes chevilles et ma culotte épouse le creux de mes genoux.

Je ne sais pas où E veut en venir. Je juge le moment inopportun des lui poser la question. Je souffre en silence en écoutant l’écho d’un contact intense entre deux épidermes.

 

C’est l’heure de la récréation. J’ai la peau dure et mon compagnon en tient compte. Heureusement, il n’a pas d’instrument de discipline à sa portée. Pour leur choix j’avais mon mot à dire. E n’est pas un homme cruel, autoritaire ou despotique qui essaye de m’imposer ses goûts dans nos pratiques. Les miens passent toujours avant les siens. Il en met un point d’honneur de respecter scrupuleusement mes désirs.

 

Sa tactique me comble. J’essaye souvent de deviner ses petits secrets en les passant après pour mes propres désirs. Il en est conscient et me ravie par une attention sans relâche qui s’étale aussi sur son travail. Je suis devenue son modèle favori.

 

Je suis une femme extrêmement curieuse. La tentation de fouiller dans les affaires ou sur l’ordinateur d’E ne me manque pas. Malgré cette envie brûlante je suis une personne digne de confiance. Je ne me permettrais jamais de me laisser aller à ce genre de trahison. Je sais maîtriser ma curiosité quand il le faut. Pourtant E ne m’a jamais interdit quoique ce soit à ce sujet depuis le début de notre vie commune. Il trouve les cachotteries ridicules.

 

Pour moi c’est différent. Me trop introduire dans l’intimité d’un être humain me parait un peu comme une forme de viol cérébral.

 

Je sens qu’E ne reste pas insensible aux charmes de mon popotin qui gigote et balance devant ses yeux. Il aime beaucoup quand je frétille comme une jeunette sous sa main. Notre différence d’âge ne m’embarrasse nullement. J’ai un faible pour les hommes murs. Pour être entièrement heureuse, j’ai besoin parfois de me sentir petite.

 

L’excitation envahit le corps de mon compagnon. Cela lui arrive tout le temps quand il me fesse sur ses genoux.

C’est plus fort que lui. L’action de me punir dans cette position le dépasse. Il y prend trop de plaisir. Je suis ravie pour lui. …et pour moi aussi car cette fessée ne sera pas purement punitive. J’ai trop envie, moi aussi.

Quelle belle réussite notre séjour dans cet hôtel.

 

Je pense à la salle en bas. Malgré les murs épais les chocs qui heurtent ma peau devraient s’entendre en sourdine et les gens sont peut-être en train de songer :

 

« Que est-ce qu’elle prend cette petite pour son impertinence ? Ca doit faire atrocement mal une aussi longue correction. Cela me rappelle… »

 

…Et chacun se perds dans souvenirs, peu importe s’il pratique la fessée ou pas. C’est un sujet qui ne laisse personne indifférent.

 

« Pour quoi cette jolie jeune femme reste avec un monsieur du double de son âge qui la traite en gamine devant tout le monde ?

 

Elle ne doit certainement pas avoir la vie facile avec un homme aussi sévère.

 

Ne serait-elle pas un brin pervers ? Une allumeuse vicieuse qui ne recule devant rien pour troubler les hommes ?

 

Cela ne se fait pas de fesser une femme. C’est homme est un ignoble macho.

 

Cela ne se fait pas, d’accord. Mais elle l’a vraiment cherchée par son comportement. Il faut se mettre à la place de cet homme. On ne peut pas lui donner tort sur toute la ligne.

 

L’interdiction de la fessée est plus qu’une simple convention morale, c’est une affaire de loi.

 

S’il sont heureux tous les deux comme cela, pour quoi pas. Ils ne font rien de mal. Chacun son truc. »

 

 

 


Ai-je un remord pour mon geste ? Voudrais-je me cacher au fond d’un trou par peur de sortir de chambre pour passer devant les témoins de mon acte ? Suis-je en train de songer comment quitter cet hôtel au plus vite, sans être aperçue ?

 

Difficile à répondre à cette question. Je ne suis pas tout à fait indifférente à l’opinion que portent ces gens sur moi. Mais je n’en fais pas non plus un fromage. Je me sens parfaitement capable de descendre plus tard pour boire un petit coca avec une rondelle de citron et un seul glaçon. Avec une paille flexible s’il vous plaît. Sinon je n’en veux pas.

 

Je ne descendrais pas seule. La fessée en public est un jeu excitant quand on peut choisir les spectateurs.

Devant un public inconnu cela relève de l’inconscience. Les émotions déchaînées sont si puissantes chez certain gens qui n’osent pas s’avouer ou vivre ce fantasme que leurs réactions peuvent devenir imprévisibles. Il vaudrait mieux alors que je me cache derrière mon homme et me fasse toute petite. Ma pudeur n’y est pour rien. J’ai la trouille qu’on m’agresse.

 

E a arrêté ma punition et me passe de la pommade sur mes fesses enflammées. Il est aussi bon masseur que fesseur. Je suis sensible quand on me passe de la pommade, peu importe l’endroit de mon corps. Fallait s’en douter. Ma jouissance est souvent de nature purement passive. Je suis la poupée et un garçon s’occupe de moi. Je le laisse faire et pousse des petits soupirs pour l’encourager.

 

E me prouve après un acte amoureux en douceur qu’il n’appartient pas aux hommes qui renient la fille quand ils ont obtenus satisfaction. Je suis heureuse. Il m’a revalorisé dans ma féminité.

 

Plus tard nous descendons au bar. Personne n’est allé se coucher malgré l’heure tardive. Des nombreuses bouteilles de champagne témoignent d’une soirée mouvementée. Le patron est radieux et ravi de nous revoir. Il nous offre même un digestif. Les anglais se comportent d’une manière irréprochable. Ce ne sont pas des hooligans, mais des gens bien élevés.

 

Il m’est difficile de rester tranquille sans gigoter sur mon tabouret. J’ai trop mal aux fesses. Je trémousse et me tortille au grand amusement des anglais. Avec ma longue chevelure ouverte je ressemble du dos plus à une jeune fille qu’à la jeune femme que je suis.

 

Même la pommade n’a pas pu calmer ma peau. J’ai mis le feu à la baraque, E a mis le feu sur mes fesses. Dans ce sens le monde tourne bien.

 

E me contemple avec ce regard qui signale qu’il est en train d’imaginer un nouveau tableau dont je serai le modèle.

 

Puis il revient de loin et me lance avec un grand sourire :

 

« On dirait que tu as envie de faire pipi, Isabelle. »

 

Je hoche ma tête pour approuver. Il m’a tellement ensorcelée que je perde la notion des fonctions basiques de mon corps. Un retour enfance réussie.

 

Docilement je me lève pour aller au petit coin pour filles.

 

Mon derrière est tourné vers la salle. Ma démarche exprime clairement une douleur soutenue et je pense :

 

« Ils sont tous en train d’imaginer la couleur de mes fesses. »

 
Par isabelle183 - Publié dans : Mes récits
Ecrire un commentaire - Voir les 0 commentaires
Jeudi 3 avril 4 03 /04 /Avr 23:15

Il me regarde avec étonnement. Les sangles de cuir doux entre mes mains l’amusent.

 

« Tu te prends pour une dominatrice à présent ? »

 

« Ne dis rien. Laisse toi faire. »

 

Je le déshabille lentement, puis je le fais asseoir dans son fauteuil. »

 

« Ce soir c’est ni-touch à la poupée. Je vais m’occuper de toi. »

 

Je lui attache les mains à l’accoudoir. Ensuite je me consacre à ses jambes en me servant de notre barre  d’écartement. L’idée qu’il se trouve à ma merci m’excite beaucoup.

 

Je lui titille son sexe avec le bout de mon indexe jusqu’à ce que mon grand garçon se présente devant moi en garde à vous. Origine allemande oblige. J’aime soigner les détails. Mis a part ma casquette de cuir et mes escarpins je suis nue. Il aime bien me voir ainsi chapeautée, mes cheveux cachés, mes oreilles et ma nuque offertes à la vue.

 

Sur une douce musique je commence à me déhancher en passent sensuellement une huile brillante sur mon corps. Je prends mon temps pour mes bras et jambes.

 

Pendant que je malaxe mes seins je ne quitte pas mon homme des yeux. Un regard défiant est un bon excitant.

 

« Si tu es sage, tu auras droit tout à l’heure à un petit stimuli avec la matière la plus douce de ce monde, une langoureuse chevauché entre mes lolos. »

 

Quand je commence à m’enduire cette petite fente qui fait tant rêver monsieur, je me laisse aller en toute confiance. J’adore exprimer minutieusement mon ressentie par mes soupir. Mon partenaire doit savoir ce qui se passe en moi. Ca renforce notre complicité et en même temps son érection. Il me veut impudique depuis le début. Ca tombe bien. Je le suis naturellement dans l’intimité et j’ai beaucoup de gratitude envers mon voyeur favori qui ne se lasse jamais de me yeuxiter.

 

Pour annoncer le programme complet le lui tourne le dos donnant une vue imprenable sur la partie qu’on cache les plus.

 

L’huile glisse entre mes fesses bien écartées. Mon petit soleil est notre jardin secret en commun. C’est par la que passe une bonne partie de notre communication non verbale.

 

J’aime quand il me montre de façon impérieuse qui est le maître à la maison. Rien ne me semble plus viril qu’un homme qui me sodomise vigoureusement. Dans ce jeu il n’y a plus de doute sur les rôles. Ma partie, de présenter mes orifices sans le moindre tabou à ses assauts me comble. Je m’y complais souvent dans ma passivité prosternée sur le lit et accessible au désir.

Cependant je ne suis pas toujours passive…

 

Il aime beaucoup quand je me masturbe cette partie de mon anatomie en poussant des petits cris obscènes. Il a horreur des filles sages qui se retiennent pour des raisons indéterminables.

 

Une fois bien lubrifiée je suis prête pour la suite…

 

Je ne suis pas une téteuse. Plutôt un candide chaton qui s’approche hardiment par petits coups langue. J’aime laper ce qui m’intrigue, titiller par des mouvements rotatoires ce que voudrais découvrir, provoquer ce qui se laisse le plus facilement provoquer chez un homme.

 

Ce qui gonfle n’est pas toujours gonflant.

 

Parfois ce gros truc bouge tout seul. Je fais des petits bonds en arrière, fait glisser avidement ma langue autour de mes lèvres puis reviens en bonne féline.

J’ai envie que son érection devienne plaisamment douloureuse comme il dit parfois, qu’il perde sa maîtrise et retenue, qu’il gémisse et me supplie de m’empaler sur lui en faisant attention que ce puits ne déverse pas avant l’heure ce qui est habituellement réservé à minette.

 

Ce jeu me plait beaucoup et pour aujourd’hui j’ai décidé d’accorder une pause à ma chatounette. J’ai envie de me prendre une grosse décharge électrique dans le cul. Ben quoi ? moi aussi je sais être grossière de temps en temps. Parait que ça défoule.

 

Je me délecte de retrouver le goût de mon homme, son odeur. Je savoure ce qui se dresse devant mes yeux. Je pense à mes multiples régimes quand il m’encourage dans mes efforts par un soutien protéique ce qui me touche beaucoup. Et dire que les hommes ne pensent qu’à eux.

 

Je connais bien ses endroits les plus sensibles, la manière qui le stimule le plus. Il pousse des grands soupirs. Son corps est bien tendu, raide comme cette annexe qui me regarde avec sa petite tête si mignone en se demandant ce qui lui arrive.

 

Pour la détendre un peu je l’immerge entre mes seins, la fait glisser de haut en bas et de bas en haut et lui fait profiter de l’huile chaude sur ma peau. Petit chaperon rouge ne craint pas la louve et a l’air d’apprécier. Ca mérite quelques câlins avec les pointes de mes seins.

C’est beaucoup plus petit, mais c’est dur aussi, une communion parfaite.

 

Les petits bisous font de l’effet, le fauve tire à ses sangles, essaye de se libérer, grogne et pour m’impressionner. Il est en sueur, des grosses goûtes coulent le long de son torse. Je bois goulûment cette liqueur salée à petit coup en continuant à malaxer le précieux bien entre mes petits lapins comme il appelle mes seins.

Il bouge encore plus, n’arrive pas se laisser faire sagement. Je vais lui montrer qui dirige les ébats.

 

Je monte sur le fauteuil et lui plaque la grande tête contre le dossier enfouie entre mes fesses, du rugby à ma façon.

 

Ca le calme bien, sa voix devient rauque, étouffée. Son haleine me chatouille le petit orifice qui est à l’honneur ce soir.

 

Je bouge pour une petite spécialité maison : Le nasal-sex. 

 

Cette partie de l’anatomie aussi est propice à la pénétration et le souffle de la bête augmente la sensation. Sa langue explore mes régions vanille.

 

Moi aussi je commence à transpirer. Mon homme doit avoir sacrément chaud entre mes fesses. Je sais qu’il adore le grand bleu, alors à lui de me prouver ses performance en apnée. Sa respiration s’accélère, ça commence à devenir un délicieux supplice pour lui.

 

Je me vois déjà à la une des journaux.

 

Une obsédée du cul étouffe son homme entre ses fesses.

 

Et alors ? Moi aussi je suis étouffée et ceci de partout. Je lui offre ma peau de bébé pour une belle mort. A vrai dire je ne cherche que la petite.

 

L’aire de jeu est glissante à souhait. Il est grand temps de libérer mon captif. On va faire une petite fête rusticale à la rondelle digne des montagnes ariégeoises.

 

Tais toi, minette. C’est pas ton jour aujourd’hui.

Par isabelle183 - Publié dans : Mes récits
Ecrire un commentaire - Voir les 0 commentaires

Présentation

Recherche

Créer un blog sexy sur Erog la plateforme des blogs sexe - Contact - C.G.U. - Signaler un abus - Articles les plus commentés