Samedi 12 avril 6 12 /04 /Avr 23:05

J’ai rencontré A dans une conférence à Barcelone. L’orateur lui avait attribué la place du mort, donc à gauche de lui. Même un homme brillant est réduit au silence dans un cas pareil.  

 

Les maîtres de conférence sont souvent d’adeptes de Sunzi : briser la résistance de l’adversaire sans combat.

J’éprouve toujours une certaine curiosité envers les hommes de « gauche ». J’essaye de les cerner quand le sujet du jour n’est pas à mon goût. Cela me fait passer le temps.

 

Nos contacts visuels se sont bien déroulés et nous avons dîné ensemble le soir même. Deux étrangers à Barcelone qui ont envie de se distraire en bonne compagnie. L’aperçu de cet homme m’a paru intriguant. J’ai donc accepté une invitation d’A pour le dimanche prochain.

 

A est un amateur de montagne dans ses heures perdues.

Il me fixe le rendez-vous dans le café de la station du plateau de Beille.

 

Je n’ai pas voulu le contredire. Beaucoup d’hommes imaginent que je vive à la montagne parce que je suis proche de la nature. Ceci n’est vrai que dans les grandes lignes :

Je suis contemplative, sensible à la beauté d’un paysage sans vouloir m’impliquer physiquement. Je suis une petite fleur de ville et le contact avec les êtres humains me comble davantage que les espaces interminables. Dans ce sens j’essaye de me trouver une tenue et apparence pour orienter ce dimanche vers un but plus sensuel.

 

Je ne possède aucune paire de chaussures de randonné. Je me suis contentée de bonnes baskets pour la gym. Cela empêchera à coup sur le monsieur de m’embarquer sur des chemins trop épuisants.

 

J’ai une petite intuition sur la psychologie d’A. Je crois qu’il fait partie des hommes qui se délectent de compagnie de belles femmes attirantes, celles qui captent tous les regards. Je ne suis pas la pin-up que j’aimerais être, mais je comble mes lacunes par une féminité sans complexe et selon les dires de certains messieurs je possède beaucoup de charme.

 

Je choisie des sous-vêtements blancs en coton, brodés à l’anglaise, un petit chemisier à manches courtes, blanc également et surtout un petit short en jean avec beaucoup de dentelle qui met mes petites fesses en valeur.

 

Contrairement à mes habitudes je n’attache pas ma longue chevelure pour me donner un air plus jeune. Cela me change complètement. Il n’est pas évident de me reconnaître.

 

A m’attend au café. Je me flatte d’être ponctuelle. Je n’abuse jamais de ma position de femme pour excuser des retards.

 

« Vous êtes magnifique Isabelle ! Je vous préfère de loin en privée. »

 

Je suis assez vicieuse avec les hommes. C’est à eux de me proposer le sujet de conversation.

 

« Je suis étonné de vous. Je vous aurais cru féministe et intellectuelle jusqu’au bout. » 

 

« Rassurez vous mon cher A, je le suis, sans confondre féminisme et féminité. J’ai grandi auprès des vrais intellectuels autant du côté de mon papa que de ma maman. J’ai su adopter une position bien personnelle que je vis un peu trop librement au grand chagrin de mes géniteurs. Vous n’allez pas me croire : Il m’arrive fréquemment de choquer ceux qui ont vécu la révolution sexuelle et j’en suis fière. »

 

« A Barcelone vous m’avez parlé de certains fantaisies… »

 

« Ne soyez pas timide. Nous sommes des adultes tous les deux. Je n’ai pas honte de parler de mes fantasmes ni de les réaliser si le contexte me tente. »

 

« Vous êtes directe Isabelle. Vous ne cherchez pas le détour. Qu’est-ce qui vous attirez en particulier dans la fessée ? »

 

« Pour moi c’est un retour en enfance, à une époque où mon corps ne se prêtait pas encore aux rapports conventionnels. J’éprouvais des sensations voluptueuses en imaginant de passer sur les genoux de mon papa. Ne nous voilons pas la face : notre première identité sexuelle dans la vie n’est jamais réfléchie, mais toujours motivée par une attirance physique.»

 

« Avez-vous reçu la fessée quand vous étiez gamine ? »

 

« Jamais, sauf en jouant avec mes grands frères. Cependant, j’ai vu une fois mon papa donner une claque sonore sur les fesses de ma maman et de se ramasser une gifle et une bonne engueulade. Alors j’ai dû imaginer que le secret entre adultes tourne autour des tapes sur les fesses. Au moins les sensations de mon corps me dirigeaient dans cette direction.»

 

« La fessée vous obsède-t-elle pour que vous en parliez si facilement ? »

 

« Non ! Détrompez-vous. Pour moi la fessée est un élément de mon univers érotique parmi d’autres. »

 

« Pourquoi alors vous la mettez en avant avec moi ? »

 

« Parce que vous crevez d’envie de me fesser. J’ai vous ai observé pendant la réunion. Je n’ai fait que répéter vos propres arguments et j’ai su les imposer à mon profit. Personne ne s’est rendu compte. Vous étiez trop mal placé dans cet auditoire  pour faire le poids. »

 

« Vous êtes ignoble Isabelle ! »

 

« Uniquement dans la vie professionnelle. Vous n’avez pas la réputation d’un homme qui fait des cadeaux à ses collaboratrices. Moi, je défends l’égalité des chances. C’est mon côté féministe. »

 

Il est déstabilisé, voire un peu énervé. Je change ma voix et ma stratégie :

 

« Pourtant vous m’avez invité quand même…, malgré nos différence professionnelles »

 

« Vous méritez vraiment … »

 

« Dites-le ! Je suis d’accord avec vous. Je mérite une fessée ! »

 

« Ici, devant tout le monde ? »

 

« Auriez-vous le courage ? »

 

« Je vous en prie Isabelle. Comprenez-moi. Je n’ai pas envie de me compromettre en société. Fesser une femme en public comporte trop de risque de nos jours. »

 

« Justement, c’est parfait pour une bonne monté d’adrénaline !»

 

« Et si nous trouvions un terrain d’entente ? »

 

« Venez avec moi. Je vous promets de ne pas vous décevoir. »

 

Je suis familière avec le plateau de Beille. En sortant du café, il suffit de suivre le GR10 en direction de Luchon. À moins d’une demi heure se trouve un premier refuge.

Je ne vise pas cette cabane en pierre, mais un endroit parfait pour réaliser une fessée « demi public ».

 

Après dix minutes de route le chemin se sépare en deux. L’un longe un petit flanc de montagne, l’autre amène vers un sous-bois suivi par une végétation dense et discrète. Une multitude de coin idéal pour jouer au cache-cache.

 

Le dimanche quand il fait bon, les promeneurs ne manquent pas. Il n’y a pas foule, mais la fréquentation est bonne.

 

A reste toujours un peu derrière moi. Mon short semble le ravir. Il n’est pas avare de compliments. Au fil du chemin il commence à comprendre quel jeu je suis en train de préparer.

 

« Peut-être pourrions-nous passer inaperçu dans les arbustes Isabelle ? »

 

« Faites-moi confiance, nous sommes presque arrivés. Qu’en dites-vous ? »

 

« Charmant votre petite cachette Isabelle. »

 

« Dois-je enlever mon short et la culotte ? »

 

« Si cela ne vous parait pas abusif de ma part… »

 

Quelques minutes plus tard je me retrouve –mon derrière en l’air- sur les genoux d’un homme ému.

Ses gestes sont tendres. Il n’ose pas entrer en matière de suite. Pour l’instant il se contente de se familiariser avec le lieu du crime. Mes fesses font connaissance avec sa main et apprécient les caresses. J’ai une peau extrêmement sensible. Paradoxe pour une habituée des fessées.

 

Puis, A se lance. Une belle claque appliquée de main nue s’abat sur ma chair.  

Il a sous-estimé la résonance en montagne. Le bruit de la percussion est emporté par l’air pour se propager dans la vallée.

Il marque un temps d’arrêt.
 

« Continuez. Ne vous en faites pas pour le bruit. ! J’adore l’ambiguïté de la situation. »

 

Il semble motivé. Les claques se succèdent ; des bonnes claques bien fermes de la part d’un homme vexé qui saisit sa revanche sur moi.

 

Je sens qu’il prend plaisir à cet acte. J’essaye de remuer d’une manière provocante pour stimuler son ardeur. Ce matin à la montagne dénote par sa sonorité particulière. L’écho réveille et intrigue sûrement les promeneurs. J’espère de ne pas attirer trop tôt des chevaliers galants ou des instincts de protecteur pour secourir un être en détresse.

Je suis sensible aux hommes qui portent secours aux femmes, mais pas dans toutes les circonstances.

 

Mes fesses et le haut de mes cuisses ressemblent bientôt au rhododendron sauvage qui fleurit en cette saison. Comme ses pétales moi aussi je m’ouvre sous le soleil pour exposer mes parties intimes à ses rayons.

 

Subitement, c’est la fin de la fessée. Il n’y aura pas de suite érotique. Des voix s’approchent de nous.

A ne se sent pas vraiment à son aise. Il me presse de me rhabiller. 

Mon short est trop court pour cacher tous les dégâts.

 

Puis, des randonneurs arrivent, des bons gars de la montagne avec le sens de l’humour qui saisissent le comique de la situation. Leurs rires sont francs comme l’expression de leurs visages. Avec eux, je me sens en confiance. Il n’y pas de risque que la situation dégénère.

 

« Besoin d’un coups de main, la petite dame ? »

 

Je me retourne, fléchie un peu mes genoux et cambre mon dos pour exposer le résultat sur mes cuisses.

 

« Merci de votre attention. Une autre fois peut-être ! Pour aujourd’hui j’ai déjà eu mon compte »

 

 

 
 
Par isabelle183 - Publié dans : Mes récits
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