Dimanche 13 avril 7 13 /04 /Avr 23:27

Le mari de N, celui que j’ai surnomme le « professeur Unrath », transpire à grosses goûtes. Il est épuisé par la fessée qu’il vient d’administrer à sa légitime épouse.

N, installée au coin de la pièce, nous présente un arrière train qui affiche une écriture imbibée de passion pour les sensations fortes.

 

Le professeur se déserre le nœud de sa cravate pour mieux respirer. Je suis sûre que la transpiration ne concerne pas que son visage. Ceci doit être le contrecoup de sa surcharge pondérale.

 

Il se tient très proche de moi, en imaginant déjà, poursuivre sa bonne action contre le laxisme de mœurs chez certaines femmes.

 

Si sa femme est « l’ange bleue », lui c’est un nouveau Aguire et représente la colère de Dieu sur terre.

 

Je flaire l’odeur de sa transpiration. Je dirais :  

 

« Cela sent l’homme qui perds la maîtrise de lui dans une situation délicatement perverse. »

 

Il faut se méfier que le jeu ne déborde pas trop.

 

M est là et je ne risque rien ce que je ne voudrais pas subir par plaisir. J’ai entièrement confiance en mon homme. Il est toujours maître de la situation, autant à la maison que dans la vie sociale. Personne ne sait me rassurer comme lui.

 

« Permettez, cher M que je m’occupe d’Isabelle. Après tout, c’est un peu mon devoir de mari. Votre petite élève a offensé mon épouse. »

 

« Je vous en prie, décidez de sa punition et chargez-vous de l’application. »

 

Le professeur est aux anges. La générosité de M le touche profondément. Son visage rayonne quand il se tourne vers moi.

 

« J’aimerais que tu enlèves d’abord toi-même ta culotte, Isabelle pour nous montrer que tu sois consentante pour subir ta correction. »

 

J’adopte une position de garde à vous avec mes mains posées sur l’extérieur de mes cuisses, les pousses largement écartés du reste des doigts et à la hauteur du bas de ma jupette.

 

Je remonte d’un mouvement lents et langoureux mes mains le long de mes cuisses en soulevant ma jupe à l’aide de mes pousses jusqu’à que ceux-ci atteignent l’élastique de ma culotte. Puis, je les insérés et commence doucement la descente.

 

En même temps, je fléchi légèrement mes genoux, cambre mon dos et fais bomber mon séant. Dans cette position arrive vite un point - en trémoussant légèrement les fesses - où la culotte commence à glisser toute seule.

 

Il faut un petit entraînement pour acquérir cette technique. J’ai pris de cours de strip-tease en cachette pour mieux détende M quand il a besoin de se changer les idées entre deux séances de travail.

 

Monsieur le prof reste béat devant ma performance. Visiblement il n’est pas un habitué de cabarets osés.

 

Sans me servir de mes mains, uniquement aidée par mes pieds, je me débarrasse de ma culotte dans la règle de l’art.

 

« Je voudrais statuer un exemple pour d’autres que les mauvaises comportements cessent de se propager.

N, retourne-toi et observe ce qui pourrait t’arriver. »

 

Il est quand même gentil, ce professeur. Il pense au bon moment à sa femme qu’elle en prenne aussi un peu de bon temps. Je suis sensible aux hommes attentionnés et je commence à bien apprécier notre invité. Je ne serai pas gênée en cas d’attouchements.

 

« J’aimerais aussi que tu quittes ta jupe, Isabelle. Cela me faciliterai la dure tâche qui m’incombe à t’inculquer la discipline. Tu seras plus à l’aise dans ta honte. »

 

J’ai compris, encore un adepte de la conception fessée honte. Je vais donc être avenante. J’ai un sens large d’hospitalité qui caractérise mon pays natal et pour prouver ma bonne volonté, je fais suivre la jupe le même chemin que la culotte, avec autant d’élégance. N me récompense par un petit mouvement d’un de ses sourcils peints. Maintenant, approuvée par une femme, j’ai la certitude que j’ai bien retenu la leçon du déshabillage érotique.

 

Mon chemisier est trop court pour couvrir la nudité de mon intimité. J’ai choisie la longueur express pour les grandes occasions.

 

Mon pubis imberbe impressionne toujours les monsieurs d’un certain âge qui ne sont pas au courrant de la mode actuelle.

 

Nous disposons d’une grande table basse au salon, acquise express pour les jeux coquins. Elle n’a pas échappé à la vigilance du professeur et il m’invite à m’installer à quatre pattes, les jambes bien écartées, puis de pencher mon buste à ras de la table, bien aplatie, ma tête reposant sur mes mains.

 

Il y a beaucoup d’hommes qui prennent plaisir de contempler une femme dans une telle position.

Je crois que là s’exprime une différence entre garçons et filles. En parlant avec des nombreuse copines, je me suis rendue compte que l’aspect visuel importe moins aux femmes  que l’aspect du savoir faire dans les caresses donc la fessée aussi en fait part.

 

Mes sentiments personnels d’adopter une telle posture ?

 

Le romantisme de me sentir livrée, abandonnée à un homme, de diriger ses émotions par la vue de mon corps et bien sûr la fierté de lui montrer ce qu’il ne possède pas et ce qui lui hantera tout au long de sa vie adulte.

 

Le professeur fait le tour de la table pour se familiariser avec son sujet d’étude. Il ne s’agit nullement d’un objet. Il est trop implique au travers de sa biochimie personnelle qui lui fait bouillir le sang pour garder l’objectivité nécessaire à la recherche.

 

La tentation de me toucher le démange. C’est plus fort que lui. Ma position se prête à la merveille pour observer ce qui se passe derrière mon derrière. Je vois la main du prof s’approcher de moi, puis je vois comme il la retire vite, gêné par son propre geste. S’il oserait se taper sur ses propres doigts, il le ferait.

 

Méphistophélès, sous les apparences de M, s’approche de lui, sans frapper à sa porte, car le professeur est entré par consentement dans l’âtre du tenteur qui voudrait le mettre à l’épreuve.

 

« Cher D, je vous donne l’autorisation de toucher Isabelle. Vous en crevez d’envie et je ne suis pas sadique au point de vous en priver. Isabelle m’a donné préalablement son accord. Sinon je ne me serais jamais permit de vous proposer cette faveur.

 

Je connais trop bien ma petite chérie. Elle se  soumet avec joie dès qu’elle se rend compte que son partenaire ne veut pas la soumettre. Elle ne vous donnera aucun plaisir si vous essayerais de la forcer. Elle est une femme avant tout et ne pas une source de satisfaction, comme elle ne cesse de répéter.

 

Mais soyez courtois dans vos gestes et évitez son centre d’excitation. Je suis vraiment amoureux de cette femme qui a su changer complètement ma vie par ses petites manies, si insupportables, que je voudrais pour ne rien au monde partager sa jouissance avec un autre homme. 

 

Sinon, n’ayez pas peur et faites comme bon vous semble.

Isabelle vous invite à découvrir son jardin privé par le bout de vos doigts.»

 

Le professeur est un fin taquineur avec son indexe qui établit le contact entre nos corps.

 

Quand un autre être humain entre dans notre intimité par contact corporel, il a toujours des émotions intenses qui se libèrent spontanément.

 

Son doigt fait le tour de mes globes pour évaluer le terrain avant de s’aventurier vers mon entre jambe.

Le professeur tient parole. Il est vrai qu’il évite le centre du séisme, mais laisse libre cours à ses envies concernant le reste. Il teste la douceur de mon pubis, de mes grandes lèvres, ma raie fessière et le contour de l’orifice non défendu. Il s’y prend plutôt bien et aiguise mes sens par des caresses particulièrement sensuelles et douces. Ce jeu me plait beaucoup et cela se voit.

 

« Je crois que l’on devrait passer à la punition. Sinon la petite Isabelle risquerait de perde de vue le but de notre jeu. »

 

 

«  Je suis d’accord avec vous, Monsieur le professeur. Inutile de faire le teste du buvard…

 

…Auriez-vous oreille musicale et le sens du rythme ? »

 

Monsieur le professeur ? Ai-je bien entendu ? M a-t-il une fois de plus deviné mes pensées intimes. Partage-t-il vraiment à ce point mon sens d’humour ?

 

Je me sens comprise. M est le seul à me cerner jusqu’au moindre détail.

 

« Le sens du rythme ? »

 

Unrath est un peu déstabilisé par cette allusion, peu évidente à déchiffrer pour un non-initié.

 

 « Eh bien, cher professeur que diriez vous d’un opéra à une voix et quatre mains, autour d’un air de Carmen par exemple »

 

« J’admire votre sens exquis du raffinement M. Vous n’êtes pas qu’un maître en peinture... »

 

Deux chaises sont installées face à face, les hommes prennent place.

 

N, l’épouse de Unrath, se charge de la musique, tandis que moi, contrairement à l’image d’une Carmen innocente, j’avance vers l’arène, tout en secouant hardiment des cheveux auparavant noués de façon stricte.

Mon côté inaccessible s’effonds soudain, je deviens la femme indomptable et fière que j’aime renvoyer de moi … celle rêvée et réelle tout à la fois d’une espagnole ou d’une italienne, bien loin de l’origine allemande que je m’efforce d’oublier.

 

N me lance un regard admiratif, ses yeux parcourant avec insistance ma belle chevelure.

 

J’adore m’exprimer par les mouvements.

Mais là, le balancement de mes hanches à la mesure de mes petits pas est difficile … Ah, ces talons plats ! J’aurais dû garder mes talons aiguille habituels.

Tant pis.

 

Je relève alors la tête dans un mouvement de défi, le regard braqué sur ceux qui m’attendent maintenant avec une impatience à peine contenue. Je pousse ainsi l’insolence à son paroxysme, offrant un beau contraste avec la docilité dans la mise à la disposition de l’orchestre pour un concerto à quatre mains. Tout en laissant mon corps exprimer ces effets contrastés, je m’évade un instant, … toute à mes pensées, oubliant que cet orchestre attend son instrument.

 

Une fois couchée sur deux paires de jambes, les garçons s’amusent d’abord à me déshabiller entièrement. J’ai pris depuis longtemps l’habitude de m’acheter des chemisiers qui se boutonnent dans le dos. Ils se font rare en commerce et je me sers dans les fripes. Mais l’effet est garanti devant un fesseur susceptible à la tenue de sa fessée.

 

Pour le corset, par accord tacite (voir aussi la « germania » de Tacite sur les mœurs d’hospitalité de mon peuple) M laisse le soin au professeur qui se perd vite dans cette tache entre fils et nœuds.

L’envie d’imiter Alexandre le Grand pour défaire un nœud ne lui manque pas. Mais il est poli et ne dispose pas d’épée.

Carmen dans l’opéra est déjà morte quand le dernier ruban sort de son œillet. Mon corps porte l’empreinte du corset et les hommes  se divertissent à redessiner les marques avec leur bout de doigts.

 

N, en remettant l’air de Carmen, les rappelle à l’ordre.

Ils sont du mal à s’accorder sur le terrain qui est mon fessier tendu vers eux. Je n’ai jamais vécu une telle situation et je suis un peu crispée. Néanmoins : je n’ai pas de coui…s, mais je suis courageuse quand même.

Leurs tapes sont gentillets et ne provoquent qu’un léger rosissement de mes épidermes pendant ce prélude claquant.

Le plaisir de ces messieurs ne m’échappe pas, ni de l’un, ni de l’autre côté. Entre autre, je savoure la fessée sur les genoux en raison de cette communication si intense et directe entre le masculin et le féminin.

 

N trouve les hommes un peu trop mous dans leur attitude et change de musique. La marche de Radetzky réveille les esprits et donne du tonus à leur entreprise.

Cela devient vite douloureux pour ma peau, mais j’aime trop cet érotisme rude qui passe par les épidermes.

Toujours farouche, j’essaye de leur donner encore plus de mordant en me débattant et en poussant des cris. Je respire spasmodiquement, bien audible pour tout le monde en mettant ainsi en valeur le saillie de ma croupe. Je suis largement récompensée par le langage des corps : Dur, dur, autant pour mes fesses que pour le contenu de pantalon de mes fesseurs.

Je m’adapte à la situation en bougeant comme il faut.

M qui a pourtant habitude de moi, devient méfiant. Il se souvient trop bien d’une tache involontaire qui m’avait tant amusée.

 

Le professeur par contre n’arrive pas au bout de cette marche militaire. Sa retenu déserte devant une adversaire expérimentée en stratégie dans cette forme de bataille concernant le corps à corps. Elle se perd absorbée par le tissu de son pantalon.

 

Le pauvre, visiblement gêné par cette « bavure », arrête la punition et essaye de retrouver son souffle.

 

M, gentleman comme toujours, le rassure :

 

« Bien venu au club. L’indomptable Isabelle a encore fait une victime. »

 

On m’a souvent posé la question où se situ mon bonheur dans les rapports charnels. En voila une de mes réponses :

 

Procurer un plaisir extrême et inoubliable à ceux que laisse pénétrer dans mon intimité.

Par isabelle183 - Publié dans : Mes récits
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