Samedi 27 septembre 6 27 /09 /Sep 20:14

Jeux de soubrette (suite)

Je vous demande donc, en bonne soubrette, fière de son métier et de sa condition :

Mademoiselle, que puis-je faire pour vous ?

  -Me rendre plus belle !

  -Mademoiselle souhaite des soins de beauté ?

  Je n’avais pas arrêté pendant des semaines de rêver de m’installer sur la table des soins à Chloé pour me faire bichonner de la tête aux pieds.

 Pendant que je m’allonge la concierge porte les courses. Chloé n’est pas gênée du tout pour ouvrir la porte dans son uniforme.

  -Quel beau costume, Chloé, entends-je la voix de la concierge et puis, elle est déjà partie.

  Je constate que les gens se ne posent pas beaucoup de questions. Je dois être un cas pour réfléchir autant.

  La voix de Chloé apparaît derrière une douce brume apaisante. 

  -Il faut que je te déshabille entièrement Bella. 

  Elle s’exécute lentement et avec habilite. Ma nudité m’est plaisante. Quand mon amie m’enlève la culotte, elle me chuchote dans mon oreille :

  -Cet été je t’amènerai sur une plage naturiste. J’aimerais que tu sois regardée de partout.

  -Je m’exposerai fièrement devant n’importe qui, c’est promis Chloé. Tu avais raison sur le bien-être quand on est intégralement épilée.

  Je comprends enfin le plaisir de me déplacer sans culotte, le pubis en l’air. La sensation de fraîcheur est si agréable et intense. C’est comme si le vent me caresse pour m’exciter. Le laser, est-il douloureux ?

  -Bien sur, mais ce n’est pas insupportable. Le plus dur vient après. Vu la sensibilité de l’endroit il faut adopter une hygiène rigoureuse pour pas ne pas irriter les brûlures. La moindre sueur et le moindre frottement sont fatals les premiers jours. C’est comme chez les bébés. Il faut changer souvent sa culotte dans la même journée, sans oublier de se talquer ou mettre de la crème. Pour faire son besoin, il vaut mieux écarter ses jambes au maximum.

En plus une seule séance n’est pas suffisante. Un résultat impeccable s’obtient environ á la troisième ou quatrième séance. Mais rassures-toi, les deux dernières ne concernent que les retouches.

 Elle commence à me masturber doucement effleurant à peine ma peau. Caresse savante, subtile et bouleversante pour mes zones érogènes mises à nue. Tel un bébé je remue, soupire et gazouille sans véritable contrôle des sons que j’articule, sans retenue de pudeur, un corps qui vibre sous les mains d’un être aimée, encouragée par un langage tactile, abandonnée au plaisir non défendu. Ensuite tel un bébé elle me talque. Pour la première fois dans ma vie je me sens désirée physiquement.

  Mon excitation atteint une intensité que je ne m’aurais jamais soupçonné.

  Je suis encore perdue sur un terrain où Chloé opère en grande prêtresse sous les apparences trompeuses d’une simple servante, dévouée qu’à moi et mon bien-être.

   Mon amie ne se contente pas de ce résultat ; elle veut aller plus loin, m’amener au-delà des limites, voir si j’ai encore des ressources pour m’exiler hors de moi, vers ce mystère que l’on nomme l’extase. Pour cela, elle prend recours à un moyen terriblement frustrant que je ne comprendrai que plus tard. Elle arrête les caresses et se munit d’une douce brosse pour détendre mes lèvres et mon clitoris. L’impression est agréable, certes, mais la décente de l’olympe du plaisir est rude, une chute vertigineuse dans ce qui étais ma vie avant, me créant une sensation de manque que j’aimerais combler à nouveau au plus vite. Je n’ai pas le courage de supplier à Chloé de reprendre là où elle m’a laissée en proie de jouissance. Je suis en colère contre moi, sans me rendre compte et j’en veux à Chloé. J’ai une envie de vengeance qui ne demande qu’à se déchaîner. Chloé est responsable de ce qui m’arrive et elle doit payer le prix fort. Je suis en pleine effervescence, mais avant que je puisse réagir, Chloé prend le devant dans cette aventure en me montrant que la sexualité humaine avec tous ses méandres possibles, n’a pas de secret pour elle, comme si elle lisait dans mon âme.

  Les yeux légèrement baissés, exprimant une docilité parfaite et une moquerie perverse à la fois, elle me parle :

  -Si Mademoiselle n’est pas entièrement satisfaite de mes services, je me tiens mon fessier à votre aimable disposition.

  Son culot me dépasse. J’oublie qu’il s’agit d’un jeu. Je fais siffler la cravache dans l’air.

  -Pourquoi tu ne m’as pas amené à l’orgasme. J’attend tes justifications ma chérie.

  -Cela m’excite beaucoup de vous rendre furieuse Mademoiselle.

  Je vois mon reflet dans une des innombrables glaces qui ornent la salle de soin et je découvre en face de moi une jeune femme toute nue, le visage rouge par le courroux. Il ne s’agit plus du tout d’un jeu érotique et Chloé payera la note.

  J’ai décidé de punir ses fautes sur le champ. Chloé doit se présenter à genoux devant moi. Deux femmes face-à-face qui se fixaient des yeux.

  J’ai remarque une certaine complicité dans nos expressions.

  Puis je renverse Chloé sur mes genoux pour la préparer minutieusement à la correction. Ce cérémoniel me prend beaucoup de temps et doit paraître comme une éternité à mon amie. Ma main remonte ses bas vers la jupe, occasionnant un léger grésillement de l’électricité statique. Je retrousse sa jupe entièrement. Les jupons blanches, épaisses et superposés avec de la dentelle lourde, légèrement plus longs que le survêtement ne me manquent pas une légère transparence, laissant pressentir la lingerie noire. J’examine soigneusement la propreté, ainsi que la blancheur qui devrait être éclatante. À nouveau ma main glisse sur la couture des bas, se faufile sous le tissu pour le relever doucement. Le haut des bas se dessine, l’attaches des jarretelles, des rubans noirs froncés et élastiques, tendus au maximum. La naissance des fesses passe en revue et les globes ronds et charnus émergent. Je suis émue à la vue du fessier dénudé de ma bonne, mis en valeur par les larges jarretelles de sa guêpière. Je les dégrafe délicatement un par un. L’élastique se détend par un son caractéristique.

  Pour dégager au mieux le chantier je range les jarretelles méticuleusement roulées sous la guêpière. Je baisse les bas en dessous du genou, finissant ainsi ma préparation. Pour vérifier la propreté corporelle je passe ensuite deux doigts entre les jambes de l’infortunée le long du minou et de la raie fessière.

  Je commence à malaxer les globes en pinçant tendrement la chair. Petit à petit la blancheur se transforme en un rose très clair et ravissant.

  -Voila qui est appétissant, annote-je.

  J’affectionne particulièrement pour la punition à venir la cravache en cuir rouge avec son beau manche tressé, sa tige courte avec l’embout de la taille d’un demi paquet de cigarettes, épais mais pas trop rigide, causant un impacte singulièrement sonore sans des gros dégâts apparents. Puis j’applique une fessée claquante et percutante avec la régularité d’un métronome, coups après coups, sans me presser. Dans la pièce règne un silence total, la cravache siffle dans l’air avant de s’abattre, suivi d’un impacte bruyant, rougissant de plus en plus le malheureux postérieur. Chloé gigote et dévoile son minou parfaitement lisse, aussi glabre que ses fesses. Elle essaye de se débattre, mais je la tiens fermement. Sa résistance s’estompe vite ; elle respire fortement, commence à pousser des soupirs qui dégénèrent vite en cris de volupté, puis elle atteint un orgasme aussi violent que la punition qu’elle vient de recevoir. Stupéfiée, mon élan s’arrête. Moi aussi je suis essoufflée. Nous attendons que nos respirations mutuelles.

  Je garde Chloé sur mes genoux en lui caressant les fesses avant de lui agrafer les jarretelles. Ensuite elle se met debout devant ma moi.

  -Lève ta jupe ma chérie.

  J’inspecte son intimité. Elle m’expose un minou encore luisant par les secrétions corporelles.

  -Je constate que cette correction t’a fait beaucoup de bien.

  -Ca nous a fait du bien à toutes les deux, dit Chloé. Tu as une force inouïe. J’ai les fesses en feu. Je ne pense pas que je puisse m’asseoir avant demain matin. Mais j’ai adoré comme tu as pu t’apercevoir.

Tu n’es pas vraiment faite pour être dominatrice, mon amour, car tu te laisses trop emporter par tes émotions. C’est ce côté spontané, non réfléchi que j’aime le plus en toi.

Chloé change de registre.

Si Mademoiselle a finie ma punition, puis-je vaquer à mes occupations ? J’ai le repas à préparer.

  Je hoche la tête en attendant des nouvelles aventures.

  -Puis-je vous suggérer comme habits pour ce soir une guêpière en cuir et des cuissardes assorties ? Vous seriez ainsi très à l’aise pour le repas.

  La tenue me va à merveille. Je ne me lasse pas de me regarder dans les glaces différentes.

  Nous passons à la cuisine. Chloé déballe les fromages et les arrange sur un plateau. La crémière a tenu parole. Ses fromages sont vraiment à point. Une odeur extrêmement forte en nez promet des délices futurs.

  Ce n’est pas l’opinion de Chloé qui ne cache pas son anxiété devant son baptême gustatif. Elle a du mal à imaginer que des choses aussi puantes selon elle, peuvent stimuler les papilles dans le bon sens.

  Il est à peine six heures, j’ai envie de goûter. Le souper peut attendre pour plus tard. Je suis assise sur un tabouret de la cuisine américaine. Chloé s’occupe de mon service. Sur mes demandes elle me coupe des morceaux et les met dans ma bouche. Elle porte un excellant vin à mes lèvres et me fait boire. Mes mains glissent sous sa jupe palpant ses fesses encore brûlantes par la fessée.

  Quand j’ai envie de toucher son intimité elle écarte ses jambes en souriant, me donnant libre accès. Apres chaque bouché de fromage mon plaisir augmente. Je ne savais pas quel était le plaisir de manger dans des circonstances pareilles. Je ne me soucis pas un moment si Chloé ait faim ou pas. Elle est là, pour mon seul plaisir à moi.

   Mon goûter terminé, je ne refuse pas un dessert-surprise qu’elle me propose avec un regard hardi et coquin.

  Elle déballe une variété de fromage, crémeux et coulant à souhait, que je ne connais pas, une spécialité régionale. Son arôme est si fort qu’il éclipse facilement toute la concurrence qui, pourtant, se défend bien. Chloé le porte avec le papier à son nez et aspire fortement.

  -Ça devrais être du très bon, dit-elle, d’un air mitigé. Il est grand temps que je me lance. Je prêche toujours la découverte en toutes circonstances et pour le fromage je me borne à une inhibition aussi stupide que le prétexte des effluves pénétrants. Je dois avoir un petit problème avec le propre et le sale que je vais résoudre sur le champs, grâce à ta belle initiative ma chérie.

  Elle trempe un doigt entier dans la crème, le met devant ses lèvres et le nettoie avec un seul coup de langue. Aussitôt elle s’approche de ma bouche pour me faire goutter par un baiser profond, mais bref. C’est fondant et c’est bon.

  -J’ai eu tort de me priver, dit-elle. Ce goût est vraiment plaisant.

Mais pour l’instant j’ai d’autres vilaines idées. Le repas peut attendre.

Me permets-tu de goûter Bella ?

  Sa langue glisse tendrement le long de mes grandes lèvres. Je lui taquine légèrement les fesses avec la cravache pour lui montrer comment procéder pour me procure un maximum d’allégresse possible. Je pousse des soupirs forts pour l’encourager dans ses recherches. Je me relâche complètement. C’est moi qui domine la situation et déguste les délices. Abandonnée à mon propre corps, mon propre équilibre, mes propres pulsions je ne pense qu’à moi. Moi aussi, j’ai droit à la volupté. Je me sens égoïste et heureuse de l’être. Je caresse les cheveux à Chloé, ce tissu interminable, doux et soyeux. J’entends des faibles gémissements. Elle attendra, d’abord c’est moi. Ma sensorialité s’accroît de plus en plus. Je suis soulagée, voir débarrassé de mes anciens préjugés. Contente de moi, fière de mon courage de passer à l’acte, assoiffé de vivre. En cherchant des idées pour soumettre Chloé à mes fantasmes, je suis arrivée au bout de moi. J’ai éradiqué le terme « oser » en le remplacent par des actions qui me comblent. Désormais plus rien ne m’arrêtera dans mon ascension vers les sommets du plaisir qui se dessinent à l’horizon de mon avenir. Côté insatiable de la passion, boire sans soif, vouloir se noyer dans le bonheur et le bien-être.

 

suite

 

Par isabelle183 - Publié dans : La fille aux cheveux noirs - Communauté : Ecritures Sensuelles
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