Lundi 13 octobre 1 13 /10 /Oct 22:46


                         Semaine éducative

lucie22.jpg  Dessin: JPC/Escobar

Nadège prévint Lucie au dernier moment que Camille allait rejoindre leur petit ménage pour une journée d’observation, suivie d’une semaine de stage intense.

La possibilité d’accomplir sa vengeance tant désirée à proximité, la joie n’était pas au rendez-vous comme elle avait imaginé.

Notre élève studieuse appréhenda l’évènement à son grand étonnement avec des sentiments mitigés qui inclurent curiosité, colère et jalousie. Elle se rendit compte que ses envies se partageaient entre Camille et Nadège. Mais rien n’était bien défini pour l’instant. Il y avait pas mal de constellations qui la tentaient : éduquer Camille à son tour, assister à l’éducation de Camille de près ou être éduquée ensemble avec Camille.

D’un autre côté le fait de partager l’attention de Nadège avec une autre personne, la dérangeait. Et aurait préféré garder l’exclusivité de peur de perdre l’affection de sa tutrice.                                                                                                                      

Elle se posa la question de qui de deux femmes elle donnerait la prédilection si elle avait le libre choix et opta finalement pour Nadège. Celle-ci disposait d’un surplus en face de l’amie qui jouait un rôle déterminant aux yeux de Lucie : l’autorité qui était lié à sa maturité. Nadège était une femme au summum de sa beauté, la mi-trentaine dépassée et sûre d’elle à toute épreuve. De quoi à expliquer l’idolâtrie que Lucie lui vouait.

Nadège exerçait une telle autorité sur son élève (qui essaya par tout moyen de lui ressembler) que la dernière vivait dans une crainte permanente de ne pas dépasser le règlement de la maison. Il suffisait que Nadège levât la voix pour que Lucie devînt instantanément toute petite et honteuse et sautillait d’un pied à l’autre d’un air coupable. L’angoisse du châtiment à venir et l’incertitude de sa forme lui procuraient des frissons de plus coquines.

Elle savait aussi que Nadège découvrait tout et rien ne se cachait devant elle, qu’elle ne se laissait jamais corrompre par des bonnes actes ou paroles quand une punition était décidée et surtout que Nadège ne commettait aucune injustice.

En évaluant les pour et le contres Lucie décida d’adopter une attitude impeccable envers Nadège en se pliant soigneusement aux moindre exigences malgré la présence de Camille.

 

Elle venait tout juste finir son  petit déjeuner quand son amie frappa à leur porte. Lucie jeta un coup d’œil sur la pendule, six heures trente deux, et savait déjà que Camille allait encaisser le soir même une sévère correction pour un retard sans excuses. Le sourire aux lèvres, elle sauta de sa chaise pour se mettre au garde à vous, manière dont Nadège envisageait les salutations de la part d’une élève.

 

« On dirait un petit soldat », constata Camille ravie en examinant Lucie qui se tenait elle, immobile et seulement habillée du t-shirt de nuit.

« Quand j’étais gamine ma maman me faisait prendre le  petit déjeuner dans une tenue pareille. Ca me rappelle pas mal de souvenirs. On dirait que le temps s’est arrêté dans cette maison. »

 

« Continue à te moquer de moi », pensa Lucie. « Tu ne connais pas encore Nadège. Elle n’oublis jamais rien et te fera payer cher la moindre remarque désobligeante. Tu auras droit dès demain matin à ta première confession et elle te ressortira tes bêtises une par une. Ce sera la fête pour tes fesses. »

 

« Tu peux te rasseoir Lucie », dit Nadège.

« Quant à toi Camille, je n’apprécies guerre des plaisanteries de ce genre. Dans cette maison règne un esprit d’ordre et de discipline et tu as intérêt de t’adapter au plus vite. Je t’apprendrai, à toi aussi de faire le petit soldat comme tu dis. Je veux du respect pour mes visiteurs surtout quand il s’agit d’une autre tutrice. Nous y reviendrons demain à la première heure. »

 

Elle indiqua à Camille sa place à table et lui servit un « petit déjeuner maison ». Camille l’accueillit avec une grimace d’horreur et de dégoût devant une telle puanteur nauséabonde et comprit aisément pourquoi on parlait de fromages de caractère. Peut-être la pâte était molle, mais l’effluve chassait toute mollesse instantanément par une vive sensation tonifiante au niveau de l’odorat.

Avant de pouvoir protester elle se vit devancé par Nadège.

 

« Voila de quoi pour bien te réveiller et commencer ta journée en beauté par un apport de tout ce qu’un jeune organisme a de besoin. Il parait qu’il y ait des filles qui font la délicate, mais soi prévenue : pas dans cette maison. Tu ne quitteras pas la table avant d’avoir fini ton assiette. Et maintenant bon appétit. »

 

« Tu verras, c’est pas mauvais », s’empressa Lucie de rajouter qui se souvenait encore bien de sa première expérience de ce genre. Son plaisir aura été bien amoindri si Camille n’avait pas montré une réaction pareille, voir quelle aimait ce genre de fromages.

Elle ignorait que Nadège dans ce cas recourait à d’autres aliments de mauvaise réputation en partant du principe que l’obéissance s’inculque le mieux à partir de l’assiette.

 

Pendant que Camille mâcha sans grand enthousiasme sa tartine, elle assista à la gym matinale de Lucie qui la récompensait largement par son côté amusant. Son amie affichait une condition physique étonnante, une grâce dans les mouvements et un sens de rythme qui collait aux exercices. Elle ne fit pas la moindre erreur et Camille resta sur sa fin concernant l’emploi de la canne et dut se contenter de sa tartine interminable.

 

Elle écouta avec grande passion la théorie de la fessée préventive que Nadège lui exposa et saisit vite que dans ce ménage la pratique ne tardait jamais après un beau discours.

Elle observa son amie décrocher le martinet et de le porter convenablement à sa tutrice qui s’empara avec suffisance en signe de son autorité.

 

Nadège allongea Lucie sur ces genoux et le sourire complice apparut au même moment sur le visage de la tutrice que de l’élève. Pendant que Nadège appliqua le martinet bruyamment sur les fesses de son élève, Camille comprit que cette action faisait du bien aux deux protagonistes.

Malgré son fessier qui rougissait et se striait de plus en plus Lucie n’a pas l’air malheureuse et ses larmes semblaient un cadeau pour encourager sa tutrice et exprimer sa gratitude pour son geste. Camille vit également la luisance naissante de l’entrejambe de son amie qui se tortillait entre douleur et émotions plaisantes.

Il y avait une harmonie de gestes et mouvements entre les deux femmes qui ne la laissaient pas indifférente. Lucie se tendait sensuellement vers les lanières et accueillait chaque coup par un profond soupir.

 

La fessée terminée, elle s’agenouilla devant Nadège et couvrit la main qui venait la corriger avec des baisers ardents.

La tutrice sortit un mouchoir et lui sécha les larmes.

 

« Merci Nadège, j’avais trop besoin du martinet », chuchota Lucie toute doucereuse. « Je ne saurais me passer de ton éducation. »

       

A ce moment Camille aurait aimée d’être à la place de Lucie. Elle n’éprouva plus la joie maligne de voir son amie punie, elle partageait par procuration un ressentie plus profond qui se manifestait sous son jean et sa culotte à l’abri de vue. Elle était presque certaine que Nadège, elle aussi, ne se distinguait pas sur ce point de ses élèves. La sensation de se sentir « chez soi » l’envahit, mais aussi une réelle crainte de passer à son tour sur les genoux de Nadège, car la douleur que venait subir Lucie devait être considérable et demandait un long entraînement de l’épiderme.

 

« Voila à quoi ressemble une jeune fille élevée dans la discipline », développa Nadège. « Son corps reconnaît le bienfait et la récompense pour richement pour son obéissance. J’espère que tu as bien retenu la leçon. »

 

Camille rougit d’une oreille à l’autre et baissa son regard. Malgré ses vêtements elle se sentit nue devant la perspicacité de Nadège. Toutefois elle posa timidement une question.

 

« Combien de temps faudrait-il pour qu’une fille comprenne bien… ? »

 

« Il n’y a pas de règles. Il faut une certaine prédisposition naturelle, Camille. Mais vu que tu as franchi le seuil de cette maison sur ta demande expresse, je pense que tu apprendras vite. »

 

Elle fit un petit signe d’indexe pour Camille s’approchât.

 

« Ce qui compte c’est le résultat », dit-elle d’un air mystérieux et invitant, pris la main de Camille et la posa sur l’entrejambe de Lucie.

Camille fut prise d’un vif scrupule de satisfaire sa curiosité, mais ne put s’empêcher de glisser ses doigts sur une peau lisse, chaude et délicieusement humide. Lucie ferma ses yeux et la laissait faire.

 

« Convaincue ? », demanda Nadège après un petit instant.

 

Camille, confuse de ces étranges mœurs, eut un petit frisson de tension trop plaisante et sa peau se couvrit de chair de poule. Elle se crut dans un rêve, elle-même et observatrice de la scène à la fois.

 

« Je trouve notre Lucie très tendue. Je pense qu’elle mériterait une petite récompense. Qu’en penses-tu Camille ? Que ferais-tu à sa place ? »

 

Le visage de la fille devint aussi écarlate que les fesses de Lucie. Nadège ébranlait sa pudeur avec une telle force qu’elle se sentait bête et vraiment petite. Elle mit un doigt sur ses lèvres, l’autre main derrière le dos et bougeait ses épaules avec une candeur enfantine.

 

« M’enfin Camille, tu as vingt et deux ans. Ne me dis pas que tu ne connais pas ton corps. »

 

Et on se tournant vers Lucie :

 

« Nous allons montrer à ton amie comment nous apaisons les tensions nerveuses. Adopte ta position de modestie ma chérie. »

 

Ce fut le tour de notre héroïne de vouloir se cacher dans la première planque possible. L’aventure chez le médecin lui vint en mémoire. Mais visiblement Nadège projeta de pousser le bouchon encore plus loin. Elle chercha sa fameuse crème grasse et mit une bonne quantité sur l’orifice que Lucie trouvait le plus honteux.

 

« Et maintenant amuse-toi bien, ma chérie. Donne une petite démonstration à ton amie comment tu te procures du plaisir. »

 

« Il n’est pas décent pour une jeune fille de mettre son doigt dans cet endroit », dit Camille un peu outrée après un petit moment de silence. « Puis ce n’est pas là où c’est le plus agréable. »

 

« On ne se touche pas où c’est le plus agréable, mais où je donne la permission », intervint Nadège pour clarifier la politique de la maison. « Chez moi tout ce mérite durement. »

 

Suite chapitre 23

Par isabelle183 - Publié dans : Les mémoires de Lucie - Communauté : Ecritures Sensuelles
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