Jeudi 4 décembre 4 04 /12 /Déc 21:06

J’ai encore fait une bêtise. Une grosse ! Cela se lit sur mon visage et cela se voit dans mes gestes.

 

T’as rien à te reprocher, isabelle ?

 

La question me fait rougir et je passe d’un pied à l’autre.

 

Non, non ! Tout va bien mon chéri !

 

Il n’insiste pas. Puis il est tellement patient. Mais il ne peut s’empêcher de me lancer une petite pique.

 

Alors va faire pipi. Tu gigotes comme si tu en avais envie…

 

Je le foudroie de mes yeux. J’ai horreur de telles piques. Quand il me remet à ma place par une remarque d’un air de rien du tout.

 

 

Je ne dis rien et je vais sagement au petit coin. Je me sens bête, mais bête. Il me traite en gamine uniquement les rares fois quand je me comporte telle que. Quand j’ai vraiment mauvaise conscience. Sinon c’est un parfait gentleman qui sait courtiser une dame.

 

Il n’avait pas tord. C’est étonnant comme il me connaît bien. Je me sens bien crispée. J’ai envie de débrancher le téléphone discrètement à mon retour. Ca m’arrive souvent par inattention quand je fais le ménage. Il ne se posera même pas de questions. Ca fait partie pour lui du folklore isabellien. D’ailleurs il appelle notre domicile une « isabellière » en allusion à mes petites manies et exigences de confort.

 

Ca va mieux, isabelle ?

 

Avant que je puisse répondre le téléphone sonne. Il regarde le numéro qui s’affiche.

 

Tiens, je connais pas. Mais c’est local.

 

Il ne décoche jamais, il met toujours le haut parleur.

 

… c’est au sujet de votre dame…elle a encore….

 

Je deviens aussi blanche nacré que la moquette du salon. J’ai envie qu’elle m’absorbe. Qu’elle me rende invisible.

 

Monsieur pointe son regard sur moi. Pas le moindre soupçon de colère. Ce n’est pas son truc de se mettre en rogne. Plus qu’il devient calme, plus que cela annonce pour moi un mauvais quart d’heure.

 

Il me fixe et je semble devenir encore plus petite que je suis déjà. Malgré mes hauts talons.

 

Ma bêtise se dessine et se détaille en font sonore dans la pièce.

 

Hein ben !

 

Quand il emploie cette expression, cela sent vraiment mauvais pour moi.

 

Ne vous inquiétez pas. Ce sera réglé au plus tard pour demain matin. J’ai la situation en main. Et croyez moi, ça ne se reproduira plus. Comptez sur moi.

 

A suivre

Par isabelle183 - Publié dans : Mes récits - Communauté : Ecritures Sensuelles
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