Samedi 3 janvier 6 03 /01 /Jan 13:36

Je ne saurais jamais dire assez de bien des martinets de supermarchés de mes campagnes.

Niveau instrument je pense qu’il s’agit de la plus belle découverte de ma vie qui me lie encore plus fort à la France et sa culture.

C’est l’instrument qui sert le plus chez nous pour mes fessées punitives. 

Sans me vanter j’ai beaucoup de traits d’une fille naturellement modèle : je suis travailleuse, sérieuse dans mes projets et études, vaillante dans mon ménage, bonne cuisinière. Je n’emplois pas de gros mots (ou quasiment jamais), je suis ponctuelle dans mes rendez-vous, je n’ai pas habitude à jouer avec les hommes et j’en passe.

Mon plus grand défaut c’est que j’ai besoin d’un homme qui me met au centre de sa vie, qui peut passer des heures à me regarder évoluer dans ma vie, pendant le ménage, pendant mon bain, pendant que je me maquille ou m’habille. Ce n’est pas évident à trouver, mais mon homme me prouve au quotidien que cela existe.

Il adore mon côté précieux, mes petites manières, mes discours intellectuels et ma sagesse digne d’Eve Angeli quand il s’agit de l’expérience de la vie. Je suis une vraie plante de serre sans la prétention d’être débrouillarde. Quand il y a un truc qui ne marche pas à ma maison ma première réaction concerne à appeler mon homme au secours et le regarder avec mes grands yeux.

Il y a aussi mes éternels caprices d’envoyer monsieur à acheter un truc cinq minutes avant la fermeture des magasins, de racler les vitres de ma voiture de la glace en hiver et même de me chercher certains produits de beauté à la parfumerie quand je suis débordée avec mon taf.

 

Le martinet sert à équilibrer mes abus. Il s’emploie pour rectifier les traits de mon comportement que Monsieur juges insupportables. Ce n’est pas la grosse punition à nue comme quand je suis odieuse. Pas la peine non plus de recourir aux grands rituels.

Ca marche plutôt au tac-o-tac. C’est monsieur qui cherche le martinet, qui soulève ma robe ou trousse ma jupe, baisse ma culotte et c’est parti.

C’est mon « goûter » comme il dit ou mon « en cas ».

Cette saloperie de martinet (un de mes rares gros mots) fait bien mal et m’aide bien à réfléchir.

Il y a aussi des jours où monsieur a besoin de se concentrer pour son travail. Là j’ai intérêt à être vraiment sage, car là il ne plaisante pas quand je suis de l’humeur taquin. A table je dois observer silence et me connaissant il garde le martinet près de lui.

Ca donne une ambiance familiale bien particulière, tel que j’imagine les époques révolues. Je porte toujours un tablier pendant mes occupations ménagères sur mes jolis habits car monsieur ne supporte pas la moindre tache. S’il y a tache je suis très sévèrement punie. Mais cela ne m’arrive quasiment jamais. Je suis très soigneuse et j’en ne tache quasiment rien. Je n’abîme pas non plus mes vêtements et même mes bas tiennent belle lurette.

Etre jolie pour mon homme me parait très important. Quand il se lève, je suis toujours tirée à quatre épingles. A priori le soir après le souper je dois me mettre en tenue de nuit, lavée démaquillée et les cheveux dénoués. Mon homme aime beaucoup me voir « nature ».

Puis je peux me consacrer à mes loisirs. D’ailleurs mes loisirs ne font jamais partie de notre règlement de discipline domestique sauf une certaine réglementation de mes sorties avec mes copines.

J’ai une heure à respecter sinon c’est la punition. L’idée ne vient de lui, mais de moi.

Malgré sa sévérité il n’est pas macho pour deux sous. Heureusement.

 

Voila que je me suis encore égarée du sujet. Pour dire à quel point le martinet fait partie de ma vie.

Inutile de dire que cette habitude me convient parfaitement et quand mon homme me dit que j’ai besoin de sentir une main forte au quotidien j’ai des frissons de bonheur.

Par isabelle183 - Publié dans : Éloge des instruments - Communauté : Ecritures Sensuelles
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