Jeudi 15 janvier 4 15 /01 /Jan 09:34

Allo ! Rappelez-moi dans dix minutes. J’ai un mot très important à dire à ma secrétaire. A plus tard…

  

Et soudainement l’imprévisible arrive dans un mécanisme bien rodé :

 

Le téléphone sonne.

 

Ca fait une drôle d’impression, car il se trouve presque devant moi sur la table basse. On dirait qu’il sonne deux fois plus fort.

 

Monsieur s’arrête dans son élan et pose le martinet sur les canapé. J’ai l’impression être sauvée avant l’heure. Je me réjouis déjà pendant que mon homme décroche. Je fais même mine de me lever. Mais il me retient fermement.

 

Toi, tu bouges pas de ta place ! J’ai pas encore fini avec toi.

 

Non c’était pas pour toi. J’étais en train de parler à isabelle.

 

A l’autre bout du fil c’est son frère qui est tout le contraire de mon homme. Avant tout il parle très fort. Ensuite il est bavard comme ce n’est pas permis. Parfois quand ça dure trop longtemps Monsieur me jette un regard désespéré qui parle de long et de large. Normalement il ne se laisse faire par personne. Mais pour son petit frère il fait une exception.

 

Le petit frère est au courrant de nos habitudes. Il n’en parle jamais directement. La discrétion de cette branche de la famille fonctionne bien.

  

Mes fesses ont largement le temps de refroidir pendant que ça papote. Le petit frère a l’habitude de se répéter. souvent. Il est encore pire que moi. Monsieur ne répond que par des petits sons qui signifient oui ou non. Je me demande s’il écoute vraiment. Pour passer le temps il s’amuse avec les élastiques de mes porte-jarretelles. Il les tire au maximum, puis les relâches. J’ai horreur de ce geste. Il le fait même quand nous sommes invités quelque part et les circonstances sont favorables.  Sa main remonte le long de mes jambes et c’est parti pour son amusement. A force de faire le gamin il lui arrive parfois de me casser l’élastique ou pire encore l’attache. Dans ce cas je suis bonne pour le dépannage avec une pièce d’un cent. Ca me fait bouillonner. Je tiens à mes jolis sous-vêtements.

 

Ce matin-là  je passe plus d’une heure sur les genoux de mon homme. Mes fesses nues bien en l’air, ma tête baissée. Pas pour cause de honte, mais à cause de la position inconfortable. Je suis un peu étourdie. Plus que je sens l’agacement monter en Monsieur, plus que je commence à craindre pour mes fesses.  

 

Pourquoi a-t-il décroché ? Quand je reçois ma fessée je veux au moins qu’il ne se consacre qu’à moi.

Cet incident soulève une multitude de questions en moi. Du genre que je ne pose jamais. Je suis trop active pour ruminer. Là j’ai le temps pour ressasser. C’est péniblement long.

 

Quand Monsieur raccroche j’essaye de me faire toute petite. Déjà en conditions normales, je n’ai pas trop intérêt de l’embêter dans un tel moment. Alors j’attends. Enfin tombe le verdict.

 

On va recommencer à zéro, isabelle. Tu as trop besoin de ta correction.

 

Je sais quand il faut se taire avec mon homme. C’est vraiment un très brave type. Mais une matinée débutant par mes reproches, suivie par un frère qui parle pour tuer le temps, c’est trop pour lui.  

  

Alors la fessée reprends. J’ai toujours l’impression pendant cet acte qu’il ne vise pas mes fesses, mais mes émotions. Il les dirige par la douleur infligée qui me fait vite réviser mes attitudes qui ont motivées ma punition. Il ne me fesse pas pour un plaisir mutuel, mais pour me corriger. Que je fasse mieux la prochaine fois, que j’apprenne de mes erreurs. Pour moi une fessée efficace est inconcevable sans mes larmes. J’ai besoin de pédaler avec mes jambes dans l’air et  d’évacuer ma tension nerveuse en pleurant à haute voix. A ce moment j’ai besoin qu’il se montre particulièrement sévère avec moi. C’est un instant de grande intimité qui me fait du bien. Ca n’a rien de sexuel dans le sens excitant pour moi. Toutefois il y a des comparaisons qui s’imposent. Il arrive toujours le point où la tension nerveuse se relâche et où je me sente enfin détendue.

C’est un état qui se mérite par une très douloureuse expérience. Juste avant je gigote de plus en plus et Monsieur me corrige de plus en plus fort.

 

Mais décidément ce n’est pas notre journée. Une lanière du martinet s’élance avec un sifflement à côté de ma tête.

 

J’entends un gros mot et le martinet entier vole à travers de la pièce.

Je relève ma tête et je vois…. mon homme en colère.   

 

Je ne puis m’empêcher d’éclater en fou rire. Je dois avoir une drôle d’allure avec mon maquillage coulé, mes cheveux en bataille et mon fessier strié à l’écossaise.  

 

Au lieu de marquer ce jour de colère dans le calendrier, j’ai préféré d’en faire un petit texte.

 

Ps : Monsieur ce jour-là n’a pas fini de me corriger. Comme il dit :

 

Colère et discipline ne forment pas un joli couple.

 

En allusion à nous deux. Quand il veut il peut se montrer terriblement romantique peu importe la situation.

Par isabelle183 - Publié dans : Mes récits - Communauté : Ecritures Sensuelles
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