Samedi 21 février 6 21 /02 /Fév 22:40

Le paddle c’est un instrument que j’affectionne pour mes séances éducatives. Pour moi il entre parfaitement dans le cadre de la discipline domestique.

Je lui trouve une élégance certaine et une efficacité redoutable. Puis le paddle tout cuir est agréable à toucher et son odeur m’envoûte toujours.

Je suis très soigneuse avec mes instruments de discipline et je consacre régulièrement du temps à leur entretien. Cela s’apparente bien au fétichisme et culte d’objet.

Chez nous son emploi est rare et réservé à certaines grandes occasions.

C’est un instrument très bruyant qui nécessite une bonne isolation phonique ou encore une absence de voisins. Bien que le fantasme d’un voyeur auditif me titille beaucoup, je tiens à rester discrète. J’ai déjà été fessée dans une pièce à côté quand nous avions eu de la visite de personnes qui nous sont très proches et qui connaissent nos petites habitudes. Au début ils étaient un peu gênés, mais ils ont vite pris l’habitude. Maintenant j’ai l’impression qu’elles n’attendent que cela.

 

Je ne provoque quasiment jamais une fessée dans notre vie quotidienne à part quand il s’agit d’un contexte érotique. Mais j’ai besoin aussi de mettre en relief mon côté démonstratif. C’est plus fort que moi et nous organisons (très rarement tout de même) des soupers « fessée punitive » où je me comporte avec beaucoup de désinvolture envers mon compagnon.

Cela s’enchaîne sur des mises en garde, puis arrive ce qui devrait arriver. Monsieur s’excuse auprès de nos invités et me fait passer à côté.

La sonorité d’une fessée au paddle impressionne toujours et cause un grand amusement et curiosité chez nos invités.

Avec le temps ces rares personnes, ami(e)s de très longue date de mon compagnon et beaucoup plus âgées que moi arrivent à créer une ambiance de plus érotique par leurs commentaires et leur « sérieux d’implication ».

 

Je suis très reconnaissante envers mon homme qu’il sache me proposer un public qui sait faire la part des choses. M’accepter comme femme adulte dans les situations courantes de la vie quotidienne et accepter également mon côté fantaisiste. C’est un grand art de savoir choisir un public avec lequel je puisse me sentir à l’aise pour un laisser aller sans retenue. Ces visiteurs viennent chez nous en vacances pour quelques jours uniquement et repartent pour le reste de l’année dans leurs pays. Tout ingrédient y est pour que j’aie envie de partager une tranche de ma vraie vie, de me donner telle que je suis réellement. A raison d’une ou deux « doses » par an, je me sens comblée. Il ne m’en faut pas plus pour m’épanouir dans ce sens.

 

Le paddle n’est pas un instrument qui marque ou comporte des risques. Il laisse un séant uniformément rouge, voire très rouge.

 

J’aimerais citer ici Théodor Reik pour une meilleure compréhension du fantasme « fessier rouge ».

 

« Elle aimait la sensation comme une indication qu’elle devenait plus jolie.

C’est seulement le désir de la petite fille d’être admirée, son espoir d’embellissement, qui était la cause de son action. Elle ne cherchait pas la souffrance, mais l’effet associé à la souffrance. »

 

Voila encore un indice qui éloigne bien mes fantasmes tournant autour de la fessée du monde SM.

 

Dans ce sens le paddle en cuir est plus un accessoire de beauté qu’un instrument de punition. Mais bien sur, la construction de mon fantasme « fessée » est plus complexe que ces deux phrases de Reik, même si je m’y retrouve bien.

Par isabelle183 - Publié dans : Éloge des instruments
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