Samedi 28 février 6 28 /02 /Fév 12:10

Suite de : Neige (feuilleton fessée dans un chalet de montagne ; par Pcvert) 2

 

 

Un éclat de rire, repris au loin par Isabelle et Mathias, semble-t-il.

 

-Oh rien, c'est Carole et Bertrand qui s'entrainent, pour ce soir!

 

Les gérants du refuge sont-ils déjà au courant de qui a été dit hier au café? Apparemment, oui.

 

Les claquements que le téléphone a laissé filtrer lui rappelaient leur deuxième séance, quand Paul avait tendu un combiné téléphonique à l'oreille d'Elise en lui demandant d'écouter attentivement, puis de lui dire ce qu'elle avait reconnu. Si elle devinait, elle aurait le droit d'y goûter à son tour.

 

A l'autre bout de la ligne, c'était Mathias, avec probablement Isabelle sur ses genoux. Elle avait déclaré à Paul ce qu'elle avait cru reconnaître. Le rire en cascade d'Elise éclatait encore, alors qu'elle était déjà basculée sur les genoux de Paul. Une séance brève et intense qui les surprit tous les deux, lui l'homme d'expérience appréciant la nouveauté, elle désireuse de séduire sans trop céder. Elle ne peut s'empêcher de sourire du tour qu'il lui avait joué.

 

Le sentier croise le torrent. De fines gouttelettes taquinent ses jambes. Sur toute la hauteur de ses jambes ... Elise se rend alors compte que le torrent n'en est pas seul la cause, tandis qu'elle le franchit. Quelques brassées de bruine sont maintenant poussées par un vent plus vif. Il lui reste deux heures de marche.

 

Osera-t-il sous la pluie ... ?

 

A cet instant, la bruine n'est qu'intermittente, et rien n'indique une véritable pluie dans l'immédiat. Mais l'épaisseur de la couche nuageuse augmentant, la pluie ne manquera pas pour la nuit à venir. Plus étrange, la couche nuageuse parait plus laiteuse, plus homogène. Elise ne veut pas l'admettre ... fin septembre, des jours si doux, le plaisir de provoquer la nature ...

Le reflet qu'elle vient d'abandonner au ruisseau ne quitte pourtant pas ses pensées. Elle a du mal à s'en défaire. Une autre elle-même s'immisce, plus prompte à aller au devant ce qu'elle pense être le désir de Paul.

Reprendre la montée. Accélérer. Nouer ses cheveux, déjà trop mouillés. Comment faire face. Provoquer bien sûr. Laisser filer quelques petites claques sur ses cuisses, pour les réchauffer. Accélérer le pas, tout en songeant aux mêmes petites claques qui, pour le même motif, le mois précédent sur un petit voilier, avait provoqué Paul incapable de refuser pareille occasion. C'est paradoxalement en pleine mer qu'Elise se vit offrir la troisième occasion, en réalité sa première véritable fessée. Le mini-short de plage était réduit d'une main ferme en un string insignifiant, l'autre main giflant sans retenue, à la volée, ce que le vent, les embruns, les embardées ne pouvaient soustraire à l'habileté de Paul. Il lui avait simplement dit :

 

- Quand tu voudras arrêter, il te suffira de me dire "virons de bord".

 

Et elle, voulant faire bonne figure :

 

- Ah bon, tu es moins habile par vent bâbord ?

 

Rire de l'une, un peu forcé. Sourire de l'autre, heureux de la tournure de l'aventure. Le stic toujours coincé sous le genou, il l'avait tirée sur le bord, allongée de sorte que pour ne pas risquer de glisser, Elise restait les mains agrippées l'une à la coque sur le côté et l'autre sur la trappe d'écoulement. Ainsi écartelée, elle entend Paul s'adresser à elle.

 

- Que disais tu, Elise, tu veux virer dans cette position ?

 

Des embruns venaient glisser tout le long de son corps. Le soleil et la chaleur n'empêchèrent pas les frissons. Elle crut malin d'ajouter.

 

- Réchauffe moi donc!

 

Comment ne pas satisfaire un désir aussi bien exprimé. Les claques avaient délaissé les cuisses pour s'aventurer sur des fesses que l'eau rafraîchissait et brûlait à la fois.

 

Elise se rappelle simplement qu'une douce torpeur lui avait fait oublier le lieu, la position, les picotements. Seul le bruit, les claquements resteraient en mémoire, claquements des mains, claquements des haubans, dans un combat irréel que l'homme avait remporté.

 

-La prochaine fois, ce maudit short, tu devras par toi-même l'enlever.

 

à suivre

 

(Avec l’aimable autorisation de l’auteur)

Par isabelle183 - Publié dans : Récits de fessée par mes amis du net
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