Samedi 28 février 6 28 /02 /Fév 12:13

 

Suite de : Neige (feuilleton fessée dans un chalet de montagne ; par Pcvert) 3

 

 

Cet épisode accapare les pensées d'Elise pendant un moment. Au point de ne pas avoir le temps de réaliser que le refuge n'est plus très loin lorsque deux évènements se télescopent. Les picotements sur ses jambes, bien loin des jeux marins du mois d'août, c'est une neige mouillée qui les provoque. Elise a du mal à réaliser, lorsqu'au même moment Paul se rappelle à son bon souvenir. Au téléphone, ayant de nouveau un peu de mal à masquer son excitation, il la provoque d'emblée.

 

- Du refuge, on ne voit plus les sommets. Je pensais à du brouillard, mais non, c'est bien de la neige! Ne prends pas froid quand même!

 

Eclat de rire. Il reprend.

 

- Une jolie fille de la nature comme toi, le manteau blanc t'ira comme un gant. J'ai toujours eu envie de le faire une fois sous la neige. Prends ton temps. Avec un peu de chance, dans une heure, ça commencera à tenir.

 

- Mais de quoi parles tu ? Tu ne penses pas faire ça dehors par ce temps ?

 

En disant cela, Elise sentait qu'elle avait perdu le début de partie plus qu'elle ne le pensait. Mais le goût de la provocation reprit le dessus.

 

- Hé Papet, tu vas attraper des engelures, à ton âge! Bon, je suis à un quart d'heure du refuge. Vous avez fait du feu je suppose.

 

- Le feu ? Je vais te l'apporter! Retrouve moi près de l'enclos, en contrebas du refuge. Je t'y attends.

 

Il a raccroché. Elise glisse le mobile dans la poche du sac. Elle frissonne. Comment faire pour ne pas lui laisser toute la partie?

 

Les flocons habillent joliment ce mois de septembre. Après tout, à 2000 mètres, cela n'a rien d'anormal. Elise ne sait plus si inconsciemment elle n'a pas recherché cela. Elle reconnaît les rondeurs qui entourent le refuge. Délicieusement suggestif, se dit-elle. Enrobées de brume et de coton, les ondulations de la montagne lui plaisent, la renvoient à l'image qu'elle aime donner d'elle. Belle, sereine, inaccessible.

 

Elle délaisse le sentier pour s'approcher des rondins qui forment l'enclos autour du refuge. Paul la surprend en lui demandant de ne pas se retourner.

 

- Laisse moi te regarder ...

 

- Tu n'as pas froid, à attendre comme ça dehors ?

 

- Je suis une machine à réchauffer le climat. Mets tes bras le long de la barrière ...

 

- Laisse moi au moins défaire mon sac à dos!

 

- Non. Mets toi sur la pointe des pieds. Penche le buste au delà de la barrière.

 

- Je ne te connaissais pas aussi directif. Tu veux me renvoyer au cours de danse ?

 

Elise se rend compte qu'elle vient de faire ce que Paul lui demande. Un souffle derrière elle.

 

- Tu es belle ... je t'aime autant en randonneuse qu'en ballerine. Mais il me semble qu'un pari a été gagné ... ou perdu. Et qui a gagné aujourd'hui ?

 

- ...

 

- Tu es si fière pourtant de dire que tu sais reconnaître tes erreurs. Ce n'est pas de la pluie, c'est de la neige ... Beau temps disais tu, toi, fille de la montagne.

 

- Oui. J'ai perdu. Mais ...

 

Deux claques sèches et fortes, d'une main puis de l'autre, coupent net la tentative d'explication.

 

- Aie ... avec ce froid, comment peux tu ...

 

Même tentative, même geste de réponse. Mieux ajusté. Sensation plus forte. Elise se contracte, se cambre. Paul lui défait les cheveux, la plaque en avant, se place à côté d'elle une main en appui sur le rondin.

 

- Penche toi en avant. Sur la pointe des pieds. A chaque faux mouvement, tu sais ce qui t'attend.

 

- Et si je ne bouge pas ?

 

- Ce sera plus long à venir! Mais j'aime bien te regarder.

 

- Tu ne crois pas que tu abuses un peu, là. Il va faire nuit, il neige, et je suis fatiguée.

 

Le sac pèse sur le dos, entraînant le pull et le short d'Elise vers le haut du corps.

 

- Tu as vraiment de jolies jambes. Tu te rappelles au mois d'août ? Tu me disais autant apprécier les claques sur les cuisses que sur les fesses?

 

- Nous sommes 2000 mètres plus haut, avec 25 degrés de moins.

 

- Tu n'as pas oublié tes notions de physique, ma jolie. Mais tu aurais dû rester plus prudente hier.

 

Elise savait que Paul disait souvent cela avant de passer à l'action ... "ma jolie".

 

- Je vais te réchauffer ...

 

- Laisse moi enlever mon sac ...

 

- Je vais te réchauffer à ma façon, et quand tu veux enlever ton sac, tu me le dis, et tu le fais à condition d'enlever ton short et ce que tu as dessous aussi.

 

- Hein !

 

Sans plus de commentaire, Paul entreprend de claquer Elise méthodiquement, depuis le milieu de cuisses jusqu'à la lisère du short, en parcourant toute la surface de peau disponible. La morsure du froid devait être plus dure à supporter. Après une vingtaine de paires de claques, Elise se dit que les fesses iront mieux en subissant le même sort. Un peu haletante, elle lance à Paul.

 

- C'est bon, j'enlève le sac.

 

Paul lance une dernière gifle sur le haut de chaque jambe. Puis il caresse la bordure du short.

 

- Trop résistant par rapport à celui du mois d'août!

 

Elise détache son sac, puis son short glisse le long de ses jambes. La culotte suit. C'est à ce moment là qu'un sentiment de honte l'effleure. La honte, elle est surtout venue quand Mathias lance à Paul depuis le balcon du refuge :

 

- Alors, tout va bien ? J'adore le bruit que renvoie la montagne ce soir!

 

à suivre

 

(Avec l’aimable autorisation de l’auteur)

Par isabelle183 - Publié dans : Récits de fessée par mes amis du net
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