Mardi 21 avril 2 21 /04 /Avr 11:16

"Apprête toi!"

"Maintenant?"

"Oui. Maintenant."

Il l'interrompt alors qu'elle taille ses rosiers. Elle a le sécateur à la main, un petit tablier blanc sur le devant et ses bottes aux pieds. Sans un mot, elle va ranger son outil et enlève sa tenue de jardinière. Puis elle se dirige vers la maison. Au passage, elle attrape l'épingle à linge, dont il aura besoin. Elle ne presse pas le pas. "C'est toujours pareil. Je mets toujours un moment pour réaliser." Souvent, il la prévient à l'avance; là, pas. Elle monte à la salle de bains, se dévêt, se douche, lave ses cheveux bruns, sort, se sèche, se maquille un peu, se parfume. Les volutes parfumées l'envahissent, comme l'envahit un mélange d'appréhension, de désir et de stress.

Dans la commode de sa chambre, elle sort un slip et un soutien-gorge blancs, qu'elle enfile. Elle passe par dessus une vieille chemise de nuit en lin, longue et rêche, qui lui tombe à mi-cuisses. Dans un tiroir, elle prend la grosse ceinture en cuir de son mari, une cravache, une brosse à cheveux en bois au dos plat et une canne anglaise.

Elle regagne le salon, dont les rideaux tirés par le soin de son époux tamisent la lumière.

"De quoi auras-tu besoin?" s'enquiert-elle.

"La canne, juste", répond-il.

Sylvie, c'est son prénom, lui tend la baquette et l'épingle à linge. Pose le reste de l'attirail sur la table. Se dirige vers une chaise, la pose au milieu de la pièce. Elle lève le bas de sa chemise et baisse son slip blanc, à mi-cuisses. "J'ai 36 ans, se dit-elle, et je vais souffrir comme une écolière anglaise il y a un demi-siècle." Elle contourne la chaise, passe par derrière, se plie par dessus, le ventre contre le dossier, plaque ses mains sur le siège, se cale bien. Elle écarte ses jambes, du mieux qu'elle peut. Marc, son mari, s'approche d'elle, relève le bas du vêtement et le rabat jusqu'au col, où il l'attache avec l'épingle à linge. Ses fesses apparaissent. Frissonnent imperceptiblement. Il les admire. Se place à côté de sa femme. Il lui passe le bras gauche autour de sa taille, la maintient solidement. De sa main droite, il lui balance deux lourdes claques, une sur chaque fesse. S'interrompt, puis la claque encore.

Pas longtemps. Il ne veut pas trop chauffer ces fesses, pour ne pas amoindrir leur sensibilité.
Il s'éloigne un peu, se place parallèlement au corps de sa femme, la canne dans sa main droite. Sa femme se redresse bien sur ses jambes, se cale bien, dandine un peu son fessier. Il la laisse achever son mouvement. Elle le sait. Dès qu'elle se sera immobilisée, dans le dixième de seconde, le premier coup va la cingler. "Tchac!" "Ahhh"! Elle n'a pas s'empêcher de pousser un cri, presque un hurlement. Le silence retombe. Il la laisse se reprendre. Ses fesses ondulent encore un peu. Elle ferme les yeux, pense à respirer à fond, comme il le lui a appris. Il aime la voir appliquée, comme ça. Il la regarde emplir ses poumons, les vider. Quand elle aura achevé son mouvement respiratoire, il la cinglera à nouveau, comme pour l'accompagner, comme s'il voulait l'aider à emplir ses poumons plus vite et plus fort. "Tchac!" Il fouette le travers des fesses, sans retenue; un deuxième trait rejoint le premier. Elle sursaute, crispe ses mains sur le dossier, trépigne.

"Décontracte-toi!" dit-il.

Les doigts se décrispent sur la paille du siège. Satisfait, il la cingle pour la troisième fois. Les doigts se crispent à nouveau, se décrispent. Elle tourne la tête vers lui, le regarde ajuster à nouveau son coup, tourne la tête avant de le recevoir, pour ne pas mélanger toutes les sensations, avec en plus la vue. L'ouie et l'épiderme suffisent. Au 8ème coup, ses larmes coulent. Plus que quatre, se dit-elle. La douleur l'emplit, mais le plaisir s'en mêle.
Au 12ème coup, elle se redresse, envoie par dessus tête la chemise de grand-mère, balader le slip et le soutien-gorge. Son mari s'est dénudé aussi. Il la renverse autant qu'elle se renverse sur le canapé. Ils font l'amour sans retenue. Se donnent à fond l'un à l'autre. Les rosiers attendront.

 

Avec l’aimable autorisation de l’auteur

Par isabelle183 - Publié dans : Récits de fessée par mes amis du net
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Commentaires

Magnifique !
commentaire n° :1 posté par : TSM le: 21/04/2009 à 12h47
Un peu dommage seulement que cet auteur n'écrit pas plus de textes...
réponse de : isabelle183 le: 23/04/2009 à 21h42

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