Jeudi 23 avril 4 23 /04 /Avr 21:30

Suite de : Fessée artistique (récit d’un fantasme) 4

 

Les coups se succèdent. Bien entendu ils sont imaginaires et je ne saurais donc pas décrire la sensation.

 

En réalité je suis seule. Nue dans un vestiaire dépourvu de complices en m’adonnant à un passe temps agréable que je pratique d’habitude presque exclusivement dans ma baignoire, sauf –bien sur- si mon compagnon me demande de lui monter « comment font les filles en cachette ». Avec entrain et musique accompagnante à forte sonorité. Ce qui était au début un jeu pour faire plaisir, est devenue un automatisme agréable. J’ai la réputation d’être très bruyante et Monsieur a déjà récolté à maintes reprises les félicitations des hommes ou femmes, involontairement témoins de nos ébats. Ca booste bien son ego et je suis heureuse pour mon « chouchou » adoré.

 

Après chaque nouveau coup je trémousse sur la brûlure.

Je m’y plais à imaginer des marques caractérisées avec des belles bouffissures qui transforment la peau de mon postérieur dans une mer de vagues successives. Que pense Monsieur en ce moment ?

 

Arrive-je à l’exciter par mon attitude. L’attire-je en tant qu’objet de ses fantasmes ? Aime-t-il que je m’oppose au sens commun et politiquement correct qui n’admet pas encore que quelqu’un se comporte selon ses penchants et pulsions ?

 

Oui, je suis la complice des pulsions et envies de mon homme, une tentation puissante qui déchaîne son imagination. En face de moi ses inhibitions envers des penchants secrets s’évaporent comme par enchantement car il n’y a aucun danger pour céder à la tentation. C’est la complicité dans une de ses plus belles formes.

 

Le cannage fini, j’ai le droit de me frotter mes fesses.

 

« J’aimerais bien voir le fessier de cette petite ! »

 

« Elle a eu une belle fête. Je pense qu’elle est en train de ses frotter son derrière bien en feu. »

 

Les commentaires me stimulent beaucoup. Pour moi il n’y a pas que les sensations physiques qui se drapent de l’excitant. Dans mon imagination c’est moi qui prévois les réactions des autre pour me combler dans mes contradictions personnelles qui me sont nécessaire à ma jouissance.

 

Mes fantasmes sont une véritable alternative à la réalité car dans cette dernière rien n’est prévisible. Je ne suis nullement maître de la situation et le charme de l’improvisation est sûrement un stimulus encore plus fort qui repousse mes limites dangereusement.

 

L’ambivalence entre honte et excitation m’amène à réagir fortement aux humiliations, si proche de l’humilité, cette vertu ventée par l’église et qui préconise un comportement qui devrait résulter du sentiment où plutôt de la conscience de faiblesse  et d’infériorité (envers Dieu bien sur).

 

Se « shouter » à la honte peut devenir un jeu de choix. Plus que j’ai honte, plus je suis excitée et c’est mon compagnon qui dose ma honte et mon excitation. C’est lui qui décide de m’apaiser par une jouissance. Tout est dans sa main omnipuissante à cause de ma volonté de me soumettre à lui.

 

Entre ses mains je deviens un être malléable. J’adore passer pour ce que personne ne veut être : immature, lubrique, perverse, stupide, fainéante, sale et j’en passe. 

 

Tant que tout cela ne reste qu’un jeu, le danger est moindre, mais le risque d’une réelle dépendance, de plus en plus profond, guette les participants.

 

Rideau !

 

A suivre…

Par isabelle183 - Publié dans : Mes récits
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