Jeudi 2 juillet 4 02 /07 /Juil 00:29

Avertissement: Vu la délicatesse du sujet, je préfère une publication sous forme de récit "fictif". Je ne cautionne en aucun cas la violence conjugale. Je parle ici seulement d'une pratique par consentement.


La discipline domestique et l'éducation anglaise provoquent un basculement de la réalité. J'aime et je recherche ce basculement, ce (pseudo)sérieux qui donne un piquant supplémentaire à une simple mise en scène, à la base ludique.

 

Quand on passe de la fessée érotique à la fessée punitive, il faut un temps d'adaptation pour bien comprendre ce qui nous arrive.

 

Certains auteurs conseillent de débuter la discipline domestique par une fessée introductrice pour mettre les pendules de la dame à l'heure. Qu'elle comprenne bien que désormais les règles à la maison ont bien changées.

Avec le recul je suis d'accord avec ce conseil et j'aurais préféré de débuter ma nouvelle vie ainsi. Mais Monsieur ne punit que sur faute. Et il est inutile de toucher à ses principes. Puis, de toute façon, c'est lui en chef de la maison, qui décide.

 

Notre relation était encore toute fraîche et je me demandais comment il allait s'y prendre.

Curieuse, je me suis comportée en gamine rien que pour le tester, ce qui ne me correspond pas du tout d'habitude.


Je n'ai fait qu'un seul test. Ma première fessée punitive fut si convaincante que l'envie de recommencer ne s'est plus présentée. Monsieur n'est pas une brute, mais il sait se faire respecter clairement quand il le faut. J'ai eu droit à ma belle strape  toute neuve et plus tard quand je suis sortie du coin plus rien n'était comme avant. J'avais terriblement mal aux fesses, pas la moindre sensation érotique en vu et je réalisais que désormais il fallait filer droit pour de bon.


J'ai dû pour la fin de journée rester en sous-vêtements et exposer mon fessier tout nu au bon plaisir de Monsieur. Cet aspect de ma punition correspond bien à mon avis à pas mal d'hommes. Ce sont des grands enfants qui aiment voir les résultats de leurs actes. Corriger une partenaire récalcitrante est un acte sain et jouissif selon moi qui élimine les tensions non-dits au sein d'un couple. Quoi de plus normal alors que le monsieur se réjouit des marques du châtiment, signe visible de sa nouvelle autorité. 

 

Jusque ce jour j'ai toujours eu un rapport naturel avec ma nudité. Mais ma punition avait provoqué un changement radical. Je me suis sentie très mal à l'aise avec mes globes striés à l'air. Puis quand mon homme m'annonça que la prochaine fois je serais disciplinée toute nue pour bien prendre conscience qui commande dans notre maison et qui est en besoin d'éducation, j'ai rougi en me sentant toute petite. Je commençais à apercevoir la réalité de la place que j'avais tant convoitée.

 

Il a remarqué tout de suite ma réaction en me disant :


Voila un premier pas vers la fille modèle. Une bonne éducation anglaise  porte ses fruits uniquement si elle rougit autant le visage par la honte que le derrière par les claques.

 

J'ai pu me rendre compte très vite sur moi-même que l'éducation anglaise est une relation de transfert à part entière. En quelques jours et quelques corrections plus tard le rapport éducatif s'était installé tout naturellement entre moi et mon homme. Je ne mettais plus son autorité en question et me découvrais vite des comportements que je n'avais jamais crus possibles sur moi. Cette expérience sur mon adaptation aux nouvelles règles de jeu me parait singulièrement intéressante. Elle met radicalement en cause les grandes idées qu'on se fait sur soi et de sa soi-disant maturité d'adulte. J'adaptais vite un comportement semblable à une crise d'adolescence tardive en prenant systématiquement le contre-pied. Peu importe ce que mon homme proposait. Même quand il n'y avait aucun rapport avec mon éducation anglaise.

   

J’ai constaté le basculement de la réalité d’abord par une nouvelle approche à ma nudité qui devenait pesante et honteuse dans un contexte punitif. Quand on connaît pas ou peu la honte de la nudité cette expérience est extrêmement troublante. Il est bien différent de présenter son fessier nu à un homme pour des douces caresses que pour une expérience douloureuse qui est sensée de corriger les mauvais comportements en vue d’une amélioration durable.

 

C’est l’élément « durable «  ou « désormais» qui sème une bonne partie du trouble et l’acceptation intégrer des « nouvelles valeurs ». En étant adulte, l’éducation est reprise un peu à zéro. Et pas n’importe laquelle. Non pas du style laxiste ou de manière explicative, mais autoritaire.

Les interdictions et règlement ne se discutent pas. Soit on obéit, soit on est punie.

 

Il m’est arrivé à maintes reprises de faire l’entêtée en refusant de baisser ma culotte, en protestant vivement contre un traitement indigne ne moi. De vouloir négocier sérieusement à garder certains vêtements. De me mettre en larmes en suppliant de ne pas me mettre complètement à nue et ainsi de suite.

Monsieur restait inflexible au chantage et j’ai dû apprendre à chercher la strape toute nue avant de m’allonger sur les genoux de mon homme.

 

Une punition est toujours douloureuse, cela va de soi. Mais mon homme ne perds pas de vu l’effet éducatif. Il a le flair de doser avec justesse mes corrections pour que amélioration durable s’en suive. Avec lui je ne connais pas le derrière dans un sale état comme on voit dans certains films et sa distinction personnelle entre sévérité et cruauté me convient parfaitement. C’est un excellent éducateur pour « filles adultes » et ses méthodes livrent d’excellents résultats.

 

Il m’est arrivé aussi après des cuisantes corrections de m’en prendre à l’instrument de ma discipline. Stade de transfert particulièrement important car il implique déjà l’acceptation de l’autorité par l’inconscient.

Je me suis mise à trépigner furieusement la strape en poussant même des insultes envers cet objet.


Le fou rire de mon homme agrandissait encore ma colère


« Tu devrait te voir, Isabelle », m’a-t-il lancé.


Simple réflexion qui mets les pendules à l’heure. Une femme adulte toute nue, les fesses marquées par la discipline, le maquillage coulé et qui s’acharne sur un morceau de cuir. Il y a en effet de quoi à éclater de rire pour l’un et de rougir d’une honte encore plus intense pour l’autre.

 

Cela ne m’as empêchée de commettre d’autres gamineries par la suite. Cacher la strape, couper les lanières du martinet ou casser la canne.


Je n’ai pas osé à me prendre vraiment à la strape qui était l’instrument majeur de ma nouvelle condition en craignant une punition hors norme surtout.


Monsieur m’a fait durement travailler mon comportement pour apprendre le respect pour les instruments qui sont les représentants de son autorité.


Surtout claquantes fessée à nue et passages au coin. Mais aussi de m’envoyer tôt au lit après application d’un suppositoire calmant et de me munir d’un dispositif qui empêche les « mauvaises habitudes ». Ou encore corvées de ménage.

 

La strape fut accrochée bien visiblement à la maison ce qui m’a permis de me familiariser avec sa présence au quotidien. L’entretien m’incombait et gare à moi si j’avais oublié de la cirer pour qu’elle brille de partout. Puis s’ajoutèrent le martinet et la canne à côté d’elle.

 

J’ai pris tellement habitude d’entretenir les instruments qu’il m’est inconcevable de vivre sans eux. Une maison sans martinet surtout me parait vide et je ne me sens pas bien. Je devient infernale jusqu’à ce que mon homme m’accroche au moins un martinet quelque part sans oublier de s’en servir avant. Et là nous sommes carrément dans une névrose artificielle de transfert.

 

Le point tournant dans mon éducation fut atteint après quelques semaines lors de la préparation d’une punition.

 

J’étais particulièrement honteuse en présentant la strape pour recevoir ma discipline ce jour-là.

Comme s’il savait, mon homme fit glisser un doigt dans mon entrejambe pour constater l’effet produit en disant :


Je crois que nous sommes sur la bonne voie avec ton éducation. Ton corps approuve le bienfait de la discipline.


Ce jour-là j’ai réussi pour la première fois un mea culpa sincère, convaincue de "mes fautes", en remerciant mon homme pour mon éducation anglaise et sa sévérité sans faille.

Depuis rien ne me flatte de plus que quand mon homme annonce à des nouveaux amis : ma compagne a reçu une excellente éducation.


Par contre je suis toujours honteuse quand je dois me dévêtir devant mon homme pour une punition.

Sans lui je serais sûrement passé à côté de ce délicieux trouble que mon enfance très (trop) libérale m’avait caché. De l’autre côté je me dis, sans cette enfance libérale, j’aurais peut-être perdu maintes années avant d’oser de vivre ce qui se cache en moi et ceci sans mauvaise conscience et dans le bonheur.

 

A suivre...

Par isabelle183 - Publié dans : Éducation anglaise - Communauté : La fessée
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