Mercredi 15 juillet 3 15 /07 /Juil 12:45

Il est assez significatif pour moi que le ni le « Larousse référence électronique », ni le « Robert » tiennent compte de cette évolution car il ne répertorient même pas le mot paraphilie.

 

Je reproduirai donc ici les deux critères dont le DSM IV qualifie le masochisme sexuel pathogène (maladif).

 

1) Présence de fantaisies imaginatives sexuellement excitantes, d’impulsions sexuelle, ou de comportements, survenant de façon répétée et intense, pendant une période d’au moins 6 mois, impliquant des actes (réels, non simulés), dans lesquels la souffrance psychologique ou physique de la victime (y compris son humiliation) déclenche une excitation sexuelle chez le sujet.

 

 

2) Les fantaisies, impulsions sexuelles, ou comportements sont à l’origine d’une souffrance cliniquement significative ou d’une altération du fonctionnement social, professionnel ou dans d’autres domaines importants.

 

Il en ressort donc clairement que seul la souffrance et/ou la dégradation de la vie quotidienne crée la pathologie et non la présence, ni la pratique du fantasme.

 

Avec d’autres mots « la perversion » n’est pas une maladie, ni une dégénérescence, mais peut être la cause d’une maladie.

 

J’aimerais finir ce post par un simple constat. Ce n’est pas la médicine qui détermine la perversion d’un fantasme, mais la société et les mœurs en vigueur. Quand elles évoluent la médicine en tient compte en rayant tout simplement l’ancienne pathologie de ces registres. Comme s’il n’y avait plus par exemple des personnes homosexuelles souffrant encore de leur orientation sexuelle et ceci malgré des efforts considérables de la société et de la législation.

 

Ce n’est pas une orientation sexuelle qui rend un être humain malade, mais sa propre acceptation de sa particularité.

 

Une distinction tout de même : Certaines fantasmes sexuels sont des graves dangers pour autrui. Je ne saurais apprécier si un violeur par exemple soit un malade ou un simple criminel. Pour ce genre de choses je fais confiance aux autorités compétentes sans rentrer dans le débat. Mon truc c’est la fessée consensuelle et si une personne s’amuserait à me fesser contre mon gré je ferais tout simplement appel à la justice.

Par isabelle183 - Publié dans : Réflexions autour de la fessée
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