Mercredi 12 août 3 12 /08 /Août 12:02

 

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Cette fois la voix d’Isabelle était pleine de colère ; Sans doute voyait-elle cette « paire de tartes » non reçue comme un dû, le minimum syndical pour commencer sa métamorphose …

« Etre une allumeuse, ce n’est pas un délit, même pas une violation du règlement du lycée, alors tout cela est bien normal. »

« Mais ce n’est pas BIEN ! »

« Vous le pensez, et je suis d’accord avec vous, et après ? »

Isabelle s’effondra en larmes dans les bras du Docteur Jérôme. Elle répétait mécaniquement : « Même pas une tarte ! » ; « Même pas une tarte ! » …

Le Docteur ne la repoussa pas. Il lui caressa même affectueusement le dos et lui demanda de reprendre sa place d’analysée, sur le divan.

« Je vais vous garder comme patiente quelques instants encore au lieu de vous jeter dehors. C’est insensé, mais je vais le faire pour la mémoire de mon fils qui vous a tant aimé, si brièvement. »

« Isabelle, j’ai envie de vous appeler comme cela car vous pourriez être ma belle fille, votre cas ne relève pas de la psychanalyse mais du bon sens. Votre médecin de famille aurait pu vous conseiller aussi bien que moi … Il n’est pas utile fouiller au tréfonds de votre inconscient pour trouvez un problème qui est visible comme votre nez au milieu du visage … Vous éprouvez du remord. Un remord immense qui vient de ce que vous n’étiez pas équipée pour comprendre la gravité de vos actes, à l’époque … »

Après un silence de quelques secondes, pesant, le Docteur reprit «  … mon fils non plus n’était pas encore mature, sinon il ne se serait pas suicidé pour un peu d’aguichage et quelques lettres sans réponse, vous étiez deux gosses – maintenant vous comprenez et le remord vous détruit. Cela prouve déjà que vous êtes une bonne personne … »

« Mais je ne veux pas vivre avec ça. Je ne peux plus supporter. »

« AH N’ALLEZ PAS FAIRE COMME LUI MALHEUREUSE ! »

Hurla le Docteur Jérôme ; avant de reprendre, d’une voix plus posée, presque Doctorale (au sens Universitaire) : « Il faudrait que vous vous libériez votre conscience Isabelle, pour passer à autre chose ensuite. D’autres que vous se précipiteraient pour se confesseur chez le Curé, mais vous n’êtes pas croyante, si j’ai bien compris … Moi non plus du reste, mais dans votre cas c’est dommage … »

« Mais comment faire ? »

« Peut-être que vous pourriez écrire un bouquin dans lequel vous expliqueriez ce qui s’est passé et demanderiez pardon à Antoine, et puis aux autres aussi. Vous l’éditeriez à compte d’auteur. A la limite, avec vos relations, vous pourriez le sortir en librairie, ce serait une vraie libération pour vous. Vous feriez sortir, enfin, ces remords de votre tête … Je ne peux vous dire qu’une chose : vous devez vous débarrasser de ce venin qui vous ronge inexorablement …  Et je ne peux pas le faire pour vous. »

Isabelle sortit du cabinet en larme. Elle avait tellement honte d’avoir tué le fils de ce brave homme.

En outre, Isabelle ne croyait pas un instant qu’écrire un livre de confessions publiques, sur son passé d’allumeuse,  pourrait l’apaiser en quoi que ce soit.

Arrivée à son domicile, Isabelle constata que la bonne avait oublié d’acheter du détachant – elle en avait besoin pour un tailleur –, elle décida d’aller en acheter elle-même, ça lui changerait les idées.

Isabelle gagna machinalement la droguerie en bas de chez elle, elle paierait le détachant deux fois le prix qu’il vaut en grande surface, mais quelle importance ...

Cette droguerie était une survivance du passé ; une vraie droguerie où l’on vend du produit à laver la vaisselle artisanal jusqu’aux articles de farces et attrape. Isabelle n’était jamais entrée dans ce bazar, mais il attirait son attention, chaque fois qu’elle passait devant.

Isabelle voulait s’oublier – ne penser à rien, rien du tout … – et une visite d’un magasin de cette nature était parfait pour cet objectif. Elle détailla tous les articles de la droguerie.

Tout d’un coup, Isabelle tomba en arrêt devant un article étrange : un véritable « martinet des familles ».

A suivre…

Par isabelle183 - Publié dans : Récits de fessée par mes amis du net - Communauté : La fessée
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