Lundi 20 septembre 1 20 /09 /Sep 20:41

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Dessin : ©Zerte

 

Je n’ai malheureusement pas d’aussi jolies bottines comme la dame sur ce dessin. Tiens, petite idée de cadeau à me faire offrir par mon homme. Comme moi, il adore le retro…sur moi.

 

Juste, en ce qui concerne l’attribution d’une punition, il ne peut toutefois s’empêcher de petites piques qui l’accompagnant. C’est un mélange de joie maligne (tiens j’en connais une qui passera dans quelques instants un mauvais moment)  et de plaisir pur (Je vais te faire la fête à tes fesses, isabelle !) de m’appliquer mon châtiment.

 

Je ne lui connais pas l’attitude du mari peiné qui hante parfois les écrits sérieux sur la discipline domestique. Celui qui semble souffrir de devoir encore sévir et qui se dit gravement déçu par le comportement de sa dame. Qui va chercher la canne avec un air de morgue et qui insiste à quel point cela lui coûte de recourir encore à la dure pour un comportement qu’il croyait éradiqué. Ma foi, chacun son truc. Mais je ne supporterais pas d’être prise à ce point pour une idiote. Comme si le monsieur agissait lui-même sous l’emprise d’une force majeure qui lui dicte la suite des événements. S’il était un peu plus « humble », au lieu de lever les yeux vers le ciel, il lui suffira de les baisser au niveau de son caleçon oui slip qui lui aussi est un endroit de prédilection où se cache parfois la vérité humaine.

 

Bref pas de litanies de bonne morale à la maison. La lecture de ma faute se fait dans un contexte de moquerie. Ce qui me semble bien adapté à la DD telle que je la conçois. Cette pratique exprime des incohérences humaines à l’état pur. Pourquoi pas alors que chacun se laisse aller à la manière qui correspond le mieux à son ressentir.

 

You can leave your hat on !(Tu peux garder ton chapeau avec le non-dit : par contre déculotte toi ; au cas que je porte un chapeau)

 

Ces petites phrases, accompagnant un acte très désagréable pour moi et très agréable pour mon homme, canalisent le flux des émotions. Elles permettent de garder la distance critique nécessaire pour que la punition ne se transforme pas dans un acte qui explore les limites du soutenable. Mon homme n’est pas là pour tester mes résistances. Il est là pour me punir à la hauteur de mon méfait. Ce n’est pas par une douleur insensée que l’on apprend le mieux sa leçon, mais par une action qui marque une limite à ne plus franchir. Le dosage de la douleur doit donc atteindre un juste milieu.

 

A vous deux !  Cambre bien ton dos isabelle et mets ton popotin en valeur.

 

L’autre dont fait allusion Monsieur, c’est dans ce cas notre tonton jaune, la canne.

 

Mieux encore. Faut donner envie au tonton jaune. Aguiche le bien avec tes fesses, isa.

 

Il est surprenant dans un tel contexte à quel point le langage véhicule et déplace bien les émotions. Combien de fois je me suis prise de colère contre le tonton jaune. Qui lui seul était responsable à mes yeux pour des heures de brûlure intense dans mes fesses.

 

Je me souviens une fois, demandée par une copine, pourquoi je ne tenais pas assise en place deux secondes, d’avoir répondue sérieusement :

 

Je me suis disputée avec mon oncle !

 

Evidement, je sais à quel point il est vicieux ce tonton. Et je n’ai pas vraiment envie de l’aguicher.

 

Monsieur ne me donne pas beaucoup de coups avec la canne. Plutôt ancré dans la tradition continentale que britannique avec un peu de chance je m’en tire parfois avec cinq coups sensés et des chaudes larmes. Il n’y a pas un truc spécial qui provoque à coup sûr des larmes. Chaque fessée est unique. Mais la douleur n’y est pas pour grand-chose. Dans les longues pauses entre chaque impacte mon fessier frétille de manière involontaire.

 

Voila qui est mieux pour aguicher le tonton !

 

J’entends son contentement par des sifflements à blanc dans l’air.

 

Quand ma punition est finie, je passe un long moment à me masser mes fesses. Surtout quand je fais du coin. La magie de la fessée commence à opérer. La brûlure qui devient sensation plaisante et je ne regrette plus d’avoir aguiché le tonton jaune. Il m’a bien rendu la pareille. Dommage qu’on ne puisse pas se passer de la fessée elle-même pour éprouver de la même manière. Encore un de ses secrets. Non pas psychologique, mais purement physiologique.

 

Une bonne fessée fait du bien à celle qui la reçoit !

 

C’est tout-à-fait cela, elle mérite pleinement le qualificatif « bonne » à cause du « bien » qu’elle me procure à tout niveaux.

Par isabelle183 - Publié dans : Dessins de Zerte - Communauté : La fessée
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