Vendredi 4 janvier 5 04 /01 /Jan 16:37

(Vers le début de l'histoire)

 

Pour mieux montrer à mon chéri que ce petit accessoire de rien du tout, dit phallique à juste titre, me procure des forts émois, il m'arrive de lui servir des repas en tête à tête, habillée uniquement en escarpins vernis et avec une de ses cravates. Outre le plaisir pour la bouche, préparé de A à Z par mes soins, j'offre en même temps le plaisir pour les yeux. Et Monsieur apprécié beaucoup. Non seulement ma cuisine, mais aussi ma présentation.Et inutile de dire qu'il ne sait pas trop où mettre ses mains. En grand gamin, il s'amuse parfois de me soulever ma cravate qui par la loi de la pesanteur bloque justement l'endroit qui distingue les filles des garçons. Il aime également me mettre un doigt sous la cravate en explorant les secrets de mon anatomie. Inutile aussi de dire que je me chope quelques savoureuses claques sur mon derrière pendant mon service. Ce que je me défendrais de qui que ce soit, devient un puissant stimulant quand c'est mon homme qui s'applique. Bref il s’intéresse pleinement à moi et de le voir aussi heureux me va droit au cœur.

 

On s'en doute un peu de la nature du dessert que je lui propose. A petit coups de langue et en prenant mon temps. J'ai aimé ces petits câlins dès mes premières expériences quand j'étais encore adolescente. A l'époque hélas les hommes ne s'épilaient pas et le fameux poil entre les dents me procurait des sensations bien désagréables. Puis génération sida oblige, il faillait s’accommoder au préservatif. Rigoureuse pour éviter les risques, j'ai patiemment attendu ma première relation stable pour enfin goûter ce qui se cachait sous l'emballage en latex. Cruel jeu pendant des années qui nous met devant les yeux ce qui est défendu de déguster. C'était un peu comme dans le temps d'attendre le mariage pour avoir accès au plein plaisir.

 

Mes efforts concernant les cravates ont porté leurs fruits. Quand je lui en offre une (« le pauvre » selon ma Maman), ce n'est pas pour faire de la déco. Il les mets vraiment. Pas tous les jours, mais souvent ...le terme convient bien. Et aussi à la maison pour me surprendre au petit déjeuner.

 

J'aime beaucoup les situations quand mon homme sous l'emprise de l’alchimie hormonale commence à desserrer le nœud de sa cravate...parce que j'ai encore pris - en toute innocence - des poses indécentes qui perturbent sa concentration (il travaille à la maison). Par exemple en faisant la poussière de notre immense bibliothèque qui se situe dans l'étude de Monsieur et qui va jusqu'au plafond. Plumeau en main aucun grain me résiste. Et nous avons même une échelle -mon chéri est soucieux du détail - qui lui permet de son bureau une vue directe ...sous mes jupes.

 

Tu fais encore la vilaine isabelle....pas de culotte ?

 

Ma foi, ce n'est pas très original ce qu'il a à me dire. Seulement là, il faut le comprendre. Il mène un dur combat intérieur entre sa conscience professionnelle qui est de taille, ses ambitions d’éducateur intransigeant pour grandes filles et une foulé de désirs pervers...

 

Vilaine, mais ouiii, je sais être terriblement vilaine !

 

Il arrive même à mon homme de pointer sur son pantalon pour me faire constater les ampleurs du dégât causé. Et moi insolente comme pas permis, je commence à ricaner...

 

...bêtement. Arrête isabelle, sinon je sors le martinet !

 

Oh oui, oh oui !

 

Et je suis pliée de rire entre ce qui me pend au nez et ce qui se dresse devant mes yeux....

 

A suivre...

 

Par isabelle183 - Publié dans : Mes récits - Communauté : Ecritures Sensuelles
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