Jeudi 26 mars 4 26 /03 /Mars 12:18

Un sujet délicat qui échauffe tant de personnes

 

Les images qui évoquent le fantasme de la discipline maternelle à l'âge adulte ne manquent pas sur le net. Ce genre de fantasme était très présent chez moi en fin d'adolescence quand je commençais à prendre plaisir de fréquenter les garçons et expérimenter avec eux la vie des adultes. Niveau relations avec mes princes charmants, malgré une certaine maladresse de leur part, due tout simplement à un manque d'expérience, je garde dans l'ensemble de bons souvenirs. Étant largement et surtout correctement informée par mes parents sur le fonctionnement d'un corps de femme, y compris le risque de maladies transmissibles, je n'ai pris ni de risque de me lancer dans le non-protégé, ni ai-je ressenti le stress de devoir atteindre à tout prix le fameux orgasme vaginal. J'ai pu donc avancer à mon rythme, sans céder aux garçons qui veulent à tout prix faire avancer le choses à leur rythme. Puis dans la mesure que je n'avais pas d'attirance pour les bad boys, les esprits tortueux ou taciturnes, je suis toujours tombée (j'ai choisi pour être plus précise) sur de jeunes hommes solides avec les pieds sur terre et les idées en place. Il me semble une erreur grossière de considérer les « natures heureuses », veut dire des jeunes, solidement intégrés dans la société, avec un sourire quasi permanent comme manquant de l'imagination dans les domaines inter-humains. Au contraire. La créativité peut très bien se passer de la bohème et une personne créative, selon me expériences, se montre créative partout. Bref, j'ai pris tellement goût à la chose que je me souciais beaucoup pour mes études. Sachant que pour moi cette voie était liée à un travail très considérable et malgré mon sérieux dans cette tâche, je me trouvai tout de même trop souvent prisonnière des mes culpabilités d'avoir passé trop de temps dans les bras d'un agréable prince au lieu de bûcher sans faille. Culpabilité qui se manifestait après l'acte, tandis qu'avant l'acte les hormones se montraient si impérieux que j'étais souvent déconcentrée autant à l'école qu'à la maison pendant mes devoirs.

 

Voila la situation bien cernée, mes fantasmes se penchaient sur des sévères voisines, gouvernantes, tutrices etc à qui je pouvais non seulement parler aussi librement de mes états d'âmes comme à mes parents, mais aussi d’espérer du moins dans mon imagination de solides corrections au cas où le juste équilibre entre loisir et travail m'échappait. Ce qui donne en quelque sorte un archétype d'un pur fantasme de punition. Du moins en surface.

 

Car effectivement se pose la question pourquoi mes fantasmes ne se tournaient pas vers des messieurs, capables d'assumer un travail éducatif à l'ancienne.

 

De plus, vu que tout se passait dans mes rêveries, il n'y avait aucun risque de tomber sur un homme malhonnête, détournant la situation à son avantage pour caser sa main ci et là. Seulement, l'idée d'un homme ajoutait à la situation disciplinaire d'autres frissons, loin d'être chastes et visant un sérieux suivi de mes études. Sorte de soigner le mal par le mal !

 

Je ne voyais pas la discipline comme un cadre rigide qui s'imposait malgré moi et contre ma volonté, mais comme une aide précieuse pour mettre de l'ordre dans mes pulsions et pour mieux apprendre de les différer.

 

En ce sens j'imaginai un régime recourant aux châtiments corporels au service de ma personne et hautement bénéfique pour moi. Pour mieux me faire comprendre, j'insiste sur le fait que je ne suis pas une personne susceptible à la procrastination, ni en manque de motivation pour faire ce que j'ai à faire. J'ai le travail dans le sang. Je prend plaisir d'être constante et régulière. Mon besoin de punition concerne une forte culpabilité/mauvaise conscience en me disant que je pourrais faire encore plus au détriment de mes loisirs.

 

Et vu qu'il y a des pulsions purement féminines en jeu qui mieux qu'une femme pourrait se mettre à ma place pour me comprendre et pour me conseiller.

 

Il en va de soi que le profil de celle « chargée de mon éducation » n'étais une affaire aisée.

 

Je ne cherchai pas une mauvaise conseillère qui essayait de me détourner du bon chemin en faisant apologie de l'oisiveté. Plutôt une dame solidement ancrée dans la vie sociale, déterminée et bienveillante à la fois. Je ne cherchais pas non plus un atelier « domination entre filles », plutôt un contexte maternel qui mélange sévérité et tendresse. Avec toute une gamme de punitions à but constructif. Toutefois loin de moi de cautionner les châtiments corporels quand il ne s'agit pas d'un libre choix d'un adulte.

 

Je pense qu'il faut une bonne compréhension de soi, une conscience de son besoin de punition et de son fonctionnement pour en tirer éventuellement bénéfice.

 

Disons qu'au bout du compte, c'est un terrain très personnel où les mot seuls n'arrivent plus à porter des fruits.

 

Je constate dernièrement qu'il y a des plus en plus de témoignages sur le net de la part de dames qui cherchent pour des raisons qui leur sont propres une sorte d'encadrement.

 

Cela dénote du net habituel qui jusque maintenant se perdait plutôt dans un lien entre fessée et volupté charnelle. Je ne critique pas, car il me semble parfois plus facile d'apprivoiser d'abord de manière ludique ce qui se trouve au fond de nous.

 

Et de toute façon, mieux vaut jouir de ses propres incohérences qu'en pleurer.

 

 

Par isabelle183 - Publié dans : Éducation anglaise - Communauté : La fessée
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Commentaires

BONJOUR ISABELLE pour répondre à vos intérogations nous avons deux filles une de 25 ans et l'autre de 32 ans qui vivent encore à la maison et il est arrivé que sa mére leurs donne encore la fessée pour  avoir été insolente ou n'ayant pas fait leurs chambres ,  car nous avons une éducation sticte et les enfants même adultes et qui se permettent de dépasser les bornes sont punies de cette fassons, mon épouse à eu une éducation basée sur la fessée et n'admet pas que ses enfants lui répondent mal.   

commentaire n° :1 posté par : victor le: 26/03/2015 à 13h43

Tout le monde est majeur chez vous, cher Monsieur Victor. Alors loin de moi de voir votre ménage autrement qu'avec amusement.

réponse de : isabelle183 le: 27/03/2015 à 20h23

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