Dimanche 8 décembre 7 08 /12 /Déc 21:12

Moment de grande intimité quand mon homme se penche sur mon éducation, celle que l'on nomme aussi anglaise. Inspiré par la situation l'ami Georges nous livre sa version qui me fait rire. Bon, ce n'est pas moi qui s'occupe du budget du ménage, mais je dois dire que je suis très raisonnablement dépensière. J'ai des petites envies comme tout le monde sans tomber dans l'excès et par conséquence ce sont d'autres défaut qui me valent mes punitions...

 

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Amis moralistes passez votre chemin.

 

Il n'est pas dans mes intentions de discréditer un métier. Je parle de deux amoureux. Sans être liés par un rapport professionnel. Toutefois notre « parfaite secrétaire » transpirera sous peu, à grosses gouttes. Malgré un déo vanté comme sur ! En confessant non pas ses fautes professionnelles - trop facile comme truc, puis je n'aime pas les scénarios prétextes – mais son mal-être réel dans son boulot qui est cause d'un récurant besoin de punition.

 

Nous en parlerons à 5 heures pile dans mon étude, isabelle ! Je t'attend en tenue de parfaite secrétaire.

 

J'ai rêvé d'une telle situation pendant des années. Être convoquée de manière de plus formelle pour un entretien disciplinaire. Ma tenue et la disposition de l'étude de mon homme s'accordent à la merveille. Comme si cette pièce était spécialement conçue pour moi. Je ne sais pas pourquoi il m'a convoquée.

 

Pour un petit jeu parce sa main le démange ?

 

Pas son style. Il aime punir pour ce qui est convenu comme vraies fautes. Nous sommes encore à nos débuts et notre règlement de maison est rudimentaire. Toutefois il (le règlement !) établit clairement ce qui est faute ou pas. Aucun rapport avec une dialectique habile qui rend fautive la dame par principe.

 

Un subite envie de me faire danser sur ses genoux ?

 

Pas son style non plus. Quand il me baisse la culotte pour envies subites il s'agit de quelque chose plus classique. Mais oui, la banalité n'est pas une tare à mes yeux.

 

Alors pourquoi ? Pour mieux me comprendre ?

 

Ben oui ! Il est à la recherche de réponses sur moi. Cerner quelques particularités de mon besoin de punition. Assis dans son fauteuil il me regarde de la tête au pied. Émerveillé. A côté de lui sur la petite table basse une sorte de strap d'école d'anglaise.

 

J'attends ton mea culpa, isabelle !

 

Je doute qu'il fait allusion à mon interlude sur le parking.

 

Ne sois pas ridicule, isabelle !

 

Cet étrange interrogatoire avance lentement.

 

Tu n'es donc pas secrétaire ?

 

Bien sur que non. Mais on me demande de jouer un rôle auquel j'essaye de m’adapter au mieux. Je parle de mon travail, de mes responsabilités

Je ne m'y plais pas. Au fond je suis faite pour la documentation. La recherche dans la littérature au service de la vérité. Sans le côté mercenaire de l'esprit qui demande surtout du sophisme. Rentabilité oblige.

 

Certaines situations me gardent dans un état de stress permanent sans que je puisse identifier clairement mon besoin de punition. D'autres fois il se réveille clairement identifiable pour une cause précise.

 

Comme cette semaine un litige avec un collègue. Et je rentre à la maison en me disant :

 

parfaite-secretaire-6.2A.jpg

 

Tu mériterais une fessée de taille, ma grande.

 

Alors vivement que quelqu'un puisse me siffle la marche en sortant du boulot. M'appliquer une discipline expiatoire pour que je retrouve le bien-être dans ma peau.

 

Comme ça ?

 

Monsieur tient le paddle dans une main et tape avec dans l'autre. Le puissant son me traverse comme une décharge électrique. Je me rend compte que je viens de prononcer mon mea culpa. En fournissant une raison de plus valable pour revoir ma correction. Aussi ai-je pu exprimer ce que je garde depuis des mois pour moi. Rien que pour cela je me sens déjà soulagée.

 

De plus la perceptive d'une réelle discipline a quelque chose de libératoire.

 

Et la persepctive de la recevoir toute nue se rapporte plus à l'envie de retrouver le paradis perdu de l'esprit tranquille et moins à une honte émoustillante pour transgresser les règles de la pudeur. Quitter ma seconde peau de parfaite secrétaire et devenir moi. Allongée sur les cuisses de mon homme, pédalant en l'air avec mes jambes en braillant à haute voix pour accompagner la mélodie du paddle.

 

Home sweet home !

 

Et quand mon homme me relâche pour me lancer un de ses :

 

Désormais...

 

j'éprouve une immense gratitude. Parce que je sais qu'il ne plaisante pas et tant que je garderai cet étrange besoin de punition, il sera là pour veiller sur ma discipline.

 

Bien évidement, il faut un partenaire compréhensif pour exprimer des tels dessous d'un fantasme de fessée. Un qui ne pointe pas dans la direction médicale, allusion « normalité ». Un qui comprend qu'il s'agit d'une manifestation particulière du besoin de punition sans pour autant le résumer et encore moins de résumer la psychologie entière de la personne. Un aussi, capable de suivre d'aussi longues explications que cette histoire.

 

Ah oui, avant de terminer, mes confessions tiennent une place de choix dans notre discipline domestique. Elles permettent à mon homme de rester au plus proche de mon état d'esprit et d'établir en cas de besoin des nouvelles règles ou de modifier des anciennes. Monsieur se charge de la didactique punitive et du « folklore » en imposant des rituels et tenues.

 

Et moi en parfaite secrétaire je me charge comme ici du compte rendu !

 

 

Par isabelle183 - Publié dans : Dessins de Georges - Communauté : La fessée
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