Mardi 27 juillet 2 27 /07 /Juil 00:00

Je me souviens de vous Monsieur et de notre première rencontre. Vous m’aviez abordée sur un site de fessée avec des compliments classique du genre « j’aime bien ce que vous écrivez ». Je vous ai répondu sur le même mode et je me suis faite vertement tancer. Alors j’ai repris vos derniers posts, un par un à la recherche d’une jolie phrase que je vous ai citée. Vous souvenez-vous de ce jour là ??? C’était le premier mai 2001.

 

Vous avez émis une convocation le lendemain, impatient que vous étiez. A l’époque je travaillais de nuit en réanimation et ne pouvait me déplacer qu’en fin d’après-midi. Rendez-vous fut pris pour le 4 mai. Il me restait peu de temps pour me préparer. Chaque mail échangé contenait de nouvelles exigences. Vous vouliez des bas… mais pas n’importe lesquels, il fallait qu’ils ne plissent pas. Pas question de DIM up non plus. Ces trois jours ont filé comme l’éclair, passés à écumer les magasins à la recherche du bas idéal. Vous vouliez aussi un rouge à lèvre très rouge, très vif. Une nouvelle tournée des magasins. A chaque mail vous tentiez de me soumettre, à chaque mail je tentais de me démettre. Vous souvenez

-vous ?

 

Je me souviens moi de ce 4 mai. Je suis arrivée en avance, convoquée pour 17h. J’ai eu du mal à me garer, j’avais l’estomac retourné. J’avais eu une expérience très soft de fessée trois jours avant. Et là je tentais à nouveau le diable, dans un projet de fessée plus dure, dirons-nous. Je suis arrivée sur cette place ou vous m’aviez convoqué.

Il faisait beau. Des quidams se prélassaient à la terrasse d’un café. J’aurais bien voulu les imiter. Le temps passe et je ne vois personne arriver. J’admire le plan du quartier en long large et travers (faut bien se donner une contenance). J’attends. Je vous attends, vous ou votre appel. Je sors mon portable de ma poche pour découvrir que vous aviez appelé mais que le bruit ambiant a fait que je n’ai pas entendu.

J’enrage. Surtout quand j’entends votre voix ironique me dire que mon répondeur prétend que je ne m’appelle pas Karine. Et un motif de fessée, un ! ! (J'apprendrai plus tard que pendant que j'admirais le plan du quartier, vous sirotiez au café en me regardant)

 

Vous souvenez-vous quand vous m’avez rejoint, comment vous m’avez fait rougir en passant l’inspection ? Le rouge à lèvre n’est pas assez rouge selon vous. Vous passez même la main sur mes fesses, les laissant glisser sur mes cuisses pour vérifier que je portais bien des bas. Vous me proposez un verre et je vous suis dans un pub très sympathique. Nous avions pris un kir je crois. Là, je subis un feu roulant de question sur mes motivations, envies et désirs de fessée. Puis vous m’emmenez chez vous, dans votre appartement, votre intimité, et je vous découvre. Vous me proposez un verre, de vodka cette fois. Je l’accepte. Il est 18h30.

 

Je me souviens de ces instants éternels ou tout peut s’arrêter, où la fessée n’a pas encore eu lieu. Ce moment où j’avais envie de fuir. Mais j’étais curieuse aussi. Je vous cherche et vous provoque. Nous luttons, à coup de petites phrases. Et chaque fois que je gagne, j’ai un petit rappel à l’ordre, c’est vous le Monsieur qui a le pouvoir. Pour finir, vous me donnez une feuille de papier et un crayon et vous me demandez d’écrire les raisons pour lesquelles je vais être fessée. Je me souviens des raisons faciles (le rouge à lèvres, le prénom, ne pas avoir répondu au téléphone). Je vous tends ma copie mais vous me la rendez en me disant que ce n’est pas assez, qu’il en faut plus. Je réfléchis intensément et longuement et j’arrive enfin à trouver quelques raisons.

 

Vous souvenez-vous alors que vous étiez assis sur une chaise devant votre bureau ? Vous souvenez-vous que vous m’aviez fait approcher pour vous rendre cette fameuse copie ? Vous souvenez-vous que vous l’aviez critiqué ?

A ce moment là, je tremblais, prise au piège de cette situation, moi qui n’aime pas les scénarios, mais vaincue par l’imminence de cette fessée attendue. Le dernier instant où je peux dire stop et partir. C’est trop tard, vous venez de m’ordonner de me coucher sur vos genoux. Vous m’accompagnez même dans cette descente aux enfers.

 

Je me souviens alors de votre main sur mes reins. Qu’elle était chaude! Je me souviens de l’autre remontant lentement sur mes cuisses, vérifiant que mes bas étaient doux au toucher. Je me souviens de ces petits tapotis sur mes fesses, comme pour en prendre la mesure. Je me souviens qu’à ce moment là, je voulais vraiment que vous commenciez enfin. Vous remontez ma jupe et me remerciez. C’est vrai, j’avais mis une jolie culotte blanche, vous n’aimiez pas la lingerie de couleur m’aviez vous dit.. Vous assenez quelques claques dessus avant de la descendre tranquillement jusqu’à mes genoux.

 

Vous souvenez-vous Monsieur, combien alors je respirais vite ? Combien je frissonnais d’anticipation ? Vous souvenez-vous ? Vous avez commencé alors à claquer puissamment, lentement, vous aviez tout votre temps. Vos mains étaient beaucoup plus vigoureuses que celle du seul fesseur que j’avais connu. Chaque claque faisait résonner en moi, un sentiment de sérénité. Vous frappiez lentement, cherchant le meilleur endroit, comme un artiste travaille sa toile. Je me sentais bien.

 

Je me souviens aussi de vos salves plus rapides. Je ne pouvais alors m’empêcher de mettre mes mains pour me protéger. Vous vous arrêtiez alors. Et tout aussi tranquillement m’ordonniez de les enlever pour pouvoir continuer à fesser. Je me souviens aussi que parfois, vous vous amusiez à picorer du doigt la paume de ma main. J’essayais de vous la happer. Un p’tit jeu entre nous. Comme ce jeu aussi qui consiste pour vous à claquer à l’endroit que ma main ne protège pas. Il me faut ruser. Vous vous montrez renard. Nous nous livrons à un duel silencieux, moi la fessée, vous le fesseur.

 

Vous souvenez-vous Monsieur combien cette fessée fut longue ? Vous souvenez-vous que je n’ai pas voulu céder et prononcer ce fameux mot, ce mot qui arrêterait tout et me ferai perdre cette bataille. J’ai reçu une belle fessée ce jour là, une grande, une grosse, une que je n’imaginais pas. Parfois vous vous arrêtiez, juste le temps de caresser mes rondeurs offertes, m’offrant un répit tout câlin. Parfois aussi, votre main s’égarait entre mes cuisses, et j’entendais alors comme un petit rire de gorge. Je suis certaine que vous souriiez à ce moment là. Vous décidez alors que j’ai reçu une belle fessée. Vous m’envoyez au coin. (Peut-être avez vous mal aux mains ??)

 

Je me souviens, de ce coin. Déjà, il fallait fermer la porte pour le trouver, car dans votre petit appartement, les meubles occupaient tous les coins. J’ai admiré la peinture qui s’écaillait. J’étais attentive aux sensations de mon corps, à cette brûlure qui allait se diffusant partout, dans tout mon postérieur, remontant jusqu’à mes reins. Je me souviens aussi de mes mains sur la tête, de ma fatigue, du fait qu’elles glissaient et que vous m’ordonniez alors de les remettre. Je vous ressens, là derrière moi, vous fumez une cigarette, puis une autre, tout cela dans un silence religieux. J’entends aussi les pages d’un magazine qui se tournent. Mes mains glissent. Je me suis trompée, vous me surveilliez, je ne sais à quoi vous pensez. Mais moi, je me sens bien, vidée, comblée… et docile (un comble !)

 

La patience est une vertu. Et je devais approcher la sainteté quand enfin, vous me rappelez près de vous. Vous souvenez-vous que je vous ai demandé la permission de me rhabiller ‘ Permission que vous m’avez donnée. Vous souvenez-vous combien j’ai rougi, en recouvrant mes charmes de tissu ? Car votre regard tenait le mien, vous aviez ce léger sourire ironique qui vous donne des fossettes et que j’aime tant. Ce que je cachais, vous l’aviez admiré tranquillement juste avant.

 

Je me souviens, une fois rhabillée, que je me suis mise à genoux à côté de vous, que vous m’avez offert une autre vodka. Nous avons alors discuté boulot, choix de vie. Nous avons échangé nos idées comme si rien ne s’était passé. Nous regardons l’heure et vous m’invitez au restaurant. Nous nous dirigeons donc vers ce restaurant arménien du quartier. Régulièrement, votre main s’égare en une petite tape complice sur mes fesses, me faisant rougir et me sentir complice de vous. Nous dînons tranquillement lorsque vous me demandez d’enlever ma culotte, là en plein restaurant. J’hésite, je ne veux pas, vous insistez et j’accepte alors mais aux toilettes. Là, c’est vous qui refusez. Tant pis, ma timidité me paralyse, j’ai le sentiment d’être au centre des regards.

 

Vous souvenez-vous quand nous sommes repartis après avoir payé ? Nous étions les derniers, et vous avez raconté au patron du restaurant que vous me fessiez. Il souriait et moi, je tenais la porte pour sortir, n’osant affronter aucun regard. Vous souvenez-vous que vous m’avez invité à boire un dernier verre chez vous ? Vous souvenez-vous que vous m’avez encore fessé pour vous avoir désobéi au restaurant ?

 

Vous souvenez-vous que je ne suis partie qu’à deux heures du matin ??

Nous avons passé neuf heures ensemble pour cette première fessée. Moi, je me souviens, de celle là et de toutes celles qui ont suivi.

 

Merci Monsieur.

 

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Par isabelle183 - Publié dans : Récits de fessée par mes amis du net
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