Souvenirs

Mardi 27 juillet 2 27 /07 /Juil 12:11

 

J’adore les chapeaux, surtout à voilettes qui rapportant au mystère de la femme ou très hollywoodiens pour leur esthétisme.  Et…j’affectionne les casquettes militaires pour leur pouvoir érotique. Selon le couvre chef le but est donc différent.

 

C’est encore un de ces fantasmes qui accentue l’aspect phallique de la femme. Ce qui ne se cache pas dans la culotte est transposé sur l’ensemble de la personne. Les conséquences sont multiples. En me regardant dans la glace je comble mon narcissisme primaire. En étant regardée je renforce mon narcissisme secondaire qui rejoint plus ce qu’on appelle communément l’amour propre. C’est du tout bénéf.

 

Dans les magasins « farces et attrapes » on trouve facilement des casquettes en cuir. Quand on combine un tel achat avec une cravache, il se crée facilement l’illusion d’une dominatrice.

 

Je me souviens d’une petite anecdote à ce sujet :

 

Après avoir choisie une jolie casquette en cuir à ma taille, puis une cravache que j’ai faite siffler en l’air pour évaluer son potentiel punitif, nous étions en train de passer en revue le rayon collant fantaisie.

 

Mon homme n’aime pas du tout les collants. Normal, c’est un gentil Pygmalion avec sa vision bien définie de son idéal féminin. Sauf qu’il ne s’intéresse pas à une statue ou des photos, mais à moi. Ce qui fait toute la différence.

 

Pour le taquiner je lui ai montré un collant après l’autre et son air devenait de plus en plus désenchanté.

 

Intervenait alors la vendeuse pour demander si nous avions besoin de conseil et en demandant à mon homme si les collants, c’était pour lui. Il a mal pris (sans le montrer) et moi j’étais pliée de rire.

 

Erreur fatale. On ne se moque pas de son homme en public. Clause important dans notre règlement de discipline domestique que j’approuve pleinement. Quand je vois certaines femmes ridiculiser leur homme en public ou à lui faire une scène, je pleins le monsieur pour sa faiblesse. Dans ce sens il ne mérite pas mieux.

 

De retour à la maison j’ai eu droit à une séance éducative qui se distingue de la simple fessée punitive. Ceci rejoint plus ce que j’appellerais l’éducation anglaise en complément de la discipline domestique. Dans ces séances nous travaillons durement sur mon comportement.

 

Il m’est inadmissible que je manque du respect à mon homme, peu importe la situation.

 

Ce qui en suit peut ressembler à un rituel S/m. Il y a une composante érotique qui me fait apprécier la chose, mais je vois aussi le but utile : me faire des belles jambes.

 

J’ai dû me vêtir de très hauts talons et de ma nouvelle casquette avant de commencer mes exercices qui se passaient de façon très militaire. Garde à vous et marche au pas cadencé imposé par la voix qui porte de Monsieur. Puis parader dans la pièce sous un œil vigilant, en levant à chaque pas mes jambes très haut.

 

Et quand je dis façon militaire, il ne s’agit pas de faire semblant par un jeu gentillet, mais d’un drill sérieux qui ferait honneur à un cours de caserne. Chaque mouvement est travaillé à la perfection et à force de m’exercer de cette manière je pourrais rejoindre n’importe quel bataillon  de parade sans démarquer.

 

Nous n’avons ni l’un ni l’autre l’esprit militaire dans le sens d’y attribuer une philosophie qui concerne des notions aussi vagues que la patrie ou la défense armée de valeur quelconques. Nous aimons la discipline pour la discipline. C’est monsieur le chef à la maison et ne pas moi. Et à vrai dire je ne supporterais pas un homme faible ou laxiste.

 

Quand il exige un garde à vous pour me sermonner (ce qui est très rare quand même), je m’y exécute en claquant mes talons et sans contester.

 

Bref la casquette chez nous n’a aucun rapport avec une dominatrice. Elle donne un relief visuel à une mise en scène punitive qui au fond n’est rien d’autre qu’un jeu apprécié par moi et mon homme.

 

Au cas où l’habit ferait le moine et je me sentirais des élans de dominatrice, il suffit que monsieur me renverse sur ses genoux. Au plus tard à ce moment les fausses apparences tombent comme la casquette, vu ma position. Et ma longue chevelure cachée en dessous se déverse devant les yeux émerveillés de monsieur. Puis le son de claques envahit la pièce, son si familier chez nous…

 

Par isabelle183 - Publié dans : Souvenirs
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Mercredi 25 mars 3 25 /03 /Mars 12:09

http://www.youtube.com/watch?v=xSdFfO120pM

Ce lien contient une  scène culte qui a bercée mon enfance. Remettons nous dans le contexte de l’époque. Nous sommes au début des années 80 en Allemagne. L’unisexe bat son plein. Je n’ai jamais vu ma maman en jupe ou robe. Ses sous-vêtements se résument à des (horribles) soutien gorges sans la moindre dentelle avec des culottes assorties (au moins ça !). Et par dessus des jeans moulants et des gros pulls péruviens. Elle porte ses cheveux très courts à la manière des féministes allemandes et il y avait même une phase henné. Quand aux pieds c’est le fameux « Birkenstock », chaussure d’un érotisme torride.

Heureusement elle a un très beau visage et un corps joli corps de poupée qu’elle a su de me transmettre. Malgré son apparence unisexe elle ne peut nier ses origines toscanes. Elle sait faire les pâtes maison et plein d’autres plats typiques pour cette région, mais méconnus en Allemagne ou France. Elle est théâtrale et exubérante. Elle aime rire, danser et faire la fête.

Et puis un jour pour le carnaval, je tombe de mes nuages. Elle s’est déguisée en Sophia Loren avec corset et bas, une magnifique robe et un chapeau délirant. Qu’elle est belle ma maman. Les gens dans la rue se retournent sur elle. Je suis si fière d’elle. Mais c’est rêve d’un jour.

La tenue sombre dans son placard. Il m’arrive de la sortir, de la toucher et admirer. Bien sur aussi de la mettre, mais c’est beaucoup trop grand et je n’ai pas encore un corps de femme.

 

Moi c’est des culottes rigolotes en coton ou encore imprimées avec des dessins romantiques. Ma maman insiste très tôt que j’ai le droit de choisir moi-même les vêtements qui me plaisent. C’est toujours une fête pour moi de faire les magasins avec elle. Je suis encore en phase d’imiter ma maman. Les cheveux courts, les jeans, les Birkenstock et toute la panoplie. Mais sa tenue de Sophia s’est incrustée dans mes rêveries. Moi aussi, adulte je veux qu’on se retourne sur moi.

Puis arrive l’adolescence, le changement du corps. J’hérite le bassin peu large et le fessier bien rebondi ma maman, mais malheureusement pas sa poitrine généreuse.

Les premières boums se passent à la merveille. Les garçons sont très gentils avec moi.

Et encore pour un carnaval, vers mes seize ans je voudrais porter le costume de ma maman pour une boum. Je ne suis pas complexe du tout et me parer d’un exotisme d’antan ne me dérange pas. Mes copines me déconseillent, trouvent ce genre de vêtements ridicule. Nous somme déjà à l’époque des dim-up (et oui ça date de si longtemps !), mais tout de même. Un corset ça craint. Personne ne se doute encore qu’un jour cela reviendra à la mode.

Je ne me laisse pas décourager. Je ne suis pas imbue de ma petite personne, mais je ne manque ni d’audace, ni de confiance en moi.

Ma tenue est un succès mitigé auprès des garçons. La plupart entre eux se moquent de moi en me disant que je  fais encore « l’italienne ». En même temps ils sont intrigués, surtout par l’effet de ma taille serrée. Les allusions pour ce qui se devine facilement en dessous de ma robe ne manque pas. Puis rien que le mots « bas » ou encore « corset » s’utilise comme synonyme d’un tabou (merci les féministes allemandes) ou du moins comme malfamé.

Pour éviter la confusion avec le titre de ce sujet je n’ai pas fait de strip-tease à la boum. Par contre je me suis trouvée devant un choix considérable de garçons.

Ce soir là, après m’avoir choisi un amoureux, j’ai fait une découverte fascinante. L’effet du vêtement de la fille sur un garçon. Cette sensation de se présenter en paquet cadeaux qui fait briller les yeux du garçon, qui réveille sa curiosité et son sens de découverte. La main qui glisse le long de la cuisse sous la robe et qui découvre les bas et leurs attaches. Qui explore l’inconnu avec une joie inouï, comparant par des caresse la différence du toucher entre la peau couverte du bas et la douceur de la peau d’une cuisse de fille.

Je ne connaissais pas encore la chanson de Gainsbourg qui parle de la pudeur des sentiments. J’ai découvert sur moi-même la signification profonde.

En fait la plupart des garçons sont trop pressés avec les filles. Là où nous attendons des gestes lents et langoureux, nous nous trouvons devant « monsieur trop pressé » qui semble vouloir gagner une course de rapidité.

En se parant de la belle lingerie d’antan nous arrivons facilement à mettre le garçon sur notre longueur d’onde. Il ralentit et apprend à savourer la découverte à tout petits pas. Chaque détail l’intrigue et réveille son sens d’explorateur. La lingerie l’impressionne autant qu’elle l’excite. Il est un peu perdu enter une multitude de choix de sensations différents  et il n’en veux rater aucune. Le paquet cadeau l’empêche de se précipiter, lui impose le respect pour le ressentie de la fille. Par le biais de sa tenue, elle le met au pas, à son rythme à elle. Elle le synchronise et harmonise à la façon d’être des filles.

Quand il aborde enfin les endroits stratégiques, le jardin secret de la fille est largement préparé et couvert de rosée pour accueillir un conquérant digne de ce nom.

 

Dans ce sens un grand merci à la lingerie coquine.

Inutile de dire que je me méfis un peu des messieurs qui n’aiment pas...

Par isabelle183 - Publié dans : Souvenirs - Communauté : Ecritures Sensuelles
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