Réflexions autour de la fessée

Mardi 27 juillet 2 27 /07 /Juil 10:47

Il n’y a pas de signes physiques à ma connaissance qui trahissent un faible pour la fessée. Il suffit de se regarder dans une glace.

 

Y pas marqué en gros « fessée » sur le front, dixit Monsieur

 

Des amoureux de la fessée sont des gens comme vous et moi, le plus souvent banals avec une vie sans histoires.

 

Répertorier des attitudes propices me parait un terrain délicat dont je me méfie un peu. Il en est de même pour la présentation. Un petit short moulant, une jupe écossaise plissée ou  collier en cuir autour du cou ne signifient pas forcement un goût pour la fessée.

 

Par contre j’ai découvert une certaine corrélation avec le vocabulaire qui offre des précieux indices. J’ai une longue liste dans ma tête, basée sur l’expérience et non sur mes idées. Je suis prudente avec des interprétations hâtives.

 

Quant aux métiers, pas de généralités non plus, mais une plus grande probabilité de viser juste, notamment quand il s’agit de vocations/sublimations de la petite enfance qui concernent un goût pour ce qui est manuel/artistique, l’écriture, amour du savoir, l’enseignement, les chiffres…

 

Je porte beaucoup d’attention aux traits de caractère : ordonné, méticuleux, méthodique, sens aigue de la propreté, contrôle de soi…

 

 

Quand aborder le sujet ?

 

Au lieu de se fier à une réflexion du pour et contre chez une personne, il me parait plus simple de me baser sur le feeling, la fameuse intuition (féminine).

 

L’instance compétente en nous qui s’occupe de notre désir c’est l’inconscient qui travaille et enregistre sans qu’on s’aperçoive. Quand on « sens bien une personne » concernant le fantasme de la fessée, c’est que notre inconscient a déjà fait une analyse judicieuse et la confiance (en soi) avance bien les choses.

 

Comment aborder le sujet ?

 

Cela dépend bien entendu de notre tempérament.

Je parle donc de mon approche qui rejoint assez la position Elodie Frège: ouverte de l’esprit et sans honte ni fausse pudeur. Cela rassure l’autre qui nous offre plus facilement ses confidences.

Et même si nous nous sommes trompés, notre « aveu » ne détériore rarement la relation.

 

Pour jouer ce « petit jeu avec dextérité » il est important de connaître le mode de fonctionnement d’un inconscient. En effet il ne possède pas de notion de temps. Une personne qui a chérie à un moment un autre de sa vie le fantasme de la fessée et qui l’a oublié/refoulé pour des raisons diverses est susceptible sur un plan fantasmatique de retourner à l’époque lointaine si un événement déclencheur la rappelle. Cela explique pourquoi certaines personnes se découvrent en passionnées de la fessée à n’importe quel âge.

 

Quand on connaît ce mécanisme il suffit de troubler certaines personnes par des allusions et comportements en douceur.

 

On obtient parfois des réactions spontanées, c’est-à-dire on nous raconte des souvenirs liés à la fessée ce qui est le but du jeu.

 

D’autres ont besoin du temps pour que l’idée fasse son chemin et il n’est pas rare qu’ils reviennent à la charge quand on s’attend les moins…

Par isabelle183 - Publié dans : Réflexions autour de la fessée
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Jeudi 16 juillet 4 16 /07 /Juil 21:25

Voici quelques définitions de la perversion et des petits trucs autours, trouvés dans la littérature. Sans commentaire.

La disposition à la perversion est la disposition originelle de la pulsion sexuelle

Perversion : philo de la jouissance.

Pervers : identifié la différence entre homme et femme, mais nie la différence sexuelle

La perversion est le négatif de la névrose.

Etymologiquement, pervertere indique tout simplement un mouvement de retournement et de renversement; pourtant, n'importe quel dictionnaire nous informe qu'il s'agit toujours d'un détournement vers le « mal ». Il est mal de ne pas faire l'amour comme tout le monde.

La perversion n'est rien d'autre qu'une route différente (dé-via) pour atteindre le même but que la sexualité dite normale (orgasme).

La « solution » perverse de la sexualité humaine est bel et bien une tentative (mais parmi d'autres visées) pour contourner l'angoisse de castration et maintenir, sous le couvert de l'acte, les liens incestueux de la sexualité infantile.

La mère interne, idéalisée et intacte dans l’inconscient, joue un rôle essentiel dans l'imaginaire de tous ceux qui créent des perversions.

La conception freudienne pose la sexualité humaine comme « pervertie » dans son fond, et cela dans la perspective du concept d'étayage, c'est-à-dire le gain de plaisir que l'enfant tire de l'accomplissement d'autres fonctions, notamment des pulsions d'autoconservation.

Un enfant destiné â une solution perverse de la sexualité a rarement connu dans l'enfance la masturbation normale.

Lacan faisait du mal au sens sadien un équivalent du bien au sens kantien pour montrer que la structure perverse se caractérise par la volonté du sujet de se transformer en objet de jouissance offert à dieu et tournant la loi en dérision, et par un désir inconscient de s’annuler dans le mal absolu et dans l’anéantissement de soi.
La perversion sort ainsi de la perversion sexuelle

On ne peut définir un être par un acte, démarche forcément artificielle qui nous oblige à laisser dans l'ombre tout le reste de la personnalité.

La sexualité adulte, non névrotique et non perverse, est néanmoins profondément polymorphe.

Par isabelle183 - Publié dans : Réflexions autour de la fessée
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Mercredi 15 juillet 3 15 /07 /Juil 12:45

Il est assez significatif pour moi que le ni le « Larousse référence électronique », ni le « Robert » tiennent compte de cette évolution car il ne répertorient même pas le mot paraphilie.

 

Je reproduirai donc ici les deux critères dont le DSM IV qualifie le masochisme sexuel pathogène (maladif).

 

1) Présence de fantaisies imaginatives sexuellement excitantes, d’impulsions sexuelle, ou de comportements, survenant de façon répétée et intense, pendant une période d’au moins 6 mois, impliquant des actes (réels, non simulés), dans lesquels la souffrance psychologique ou physique de la victime (y compris son humiliation) déclenche une excitation sexuelle chez le sujet.

 

 

2) Les fantaisies, impulsions sexuelles, ou comportements sont à l’origine d’une souffrance cliniquement significative ou d’une altération du fonctionnement social, professionnel ou dans d’autres domaines importants.

 

Il en ressort donc clairement que seul la souffrance et/ou la dégradation de la vie quotidienne crée la pathologie et non la présence, ni la pratique du fantasme.

 

Avec d’autres mots « la perversion » n’est pas une maladie, ni une dégénérescence, mais peut être la cause d’une maladie.

 

J’aimerais finir ce post par un simple constat. Ce n’est pas la médicine qui détermine la perversion d’un fantasme, mais la société et les mœurs en vigueur. Quand elles évoluent la médicine en tient compte en rayant tout simplement l’ancienne pathologie de ces registres. Comme s’il n’y avait plus par exemple des personnes homosexuelles souffrant encore de leur orientation sexuelle et ceci malgré des efforts considérables de la société et de la législation.

 

Ce n’est pas une orientation sexuelle qui rend un être humain malade, mais sa propre acceptation de sa particularité.

 

Une distinction tout de même : Certaines fantasmes sexuels sont des graves dangers pour autrui. Je ne saurais apprécier si un violeur par exemple soit un malade ou un simple criminel. Pour ce genre de choses je fais confiance aux autorités compétentes sans rentrer dans le débat. Mon truc c’est la fessée consensuelle et si une personne s’amuserait à me fesser contre mon gré je ferais tout simplement appel à la justice.

Par isabelle183 - Publié dans : Réflexions autour de la fessée
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Mardi 14 juillet 2 14 /07 /Juil 20:51

La question du rapport entre fessée et perversion revient assez souvent quand je parle de mon fantasme avec des personnes adeptes ou non.

 

J’aimerais donc éclaircir un peu ce sujet délicat.

 

La question de la fessée fut abordée par Freud à maintes reprises. Son article « Un enfant est battue » parait dans le livre  « Névrose, psychose et perversion » avec le sous titre : « Contribution à la genèse des perversions sexuelles ». Contrairement aux apparences, cet article traite le fantasme de la fessée chez l’adulte.

 

Sa position semble au premier coup d’œil bien claire vu le sous-titre.

 

Néanmoins elle se distingue nettement de celle de Krafft-Ebing qui considère la perversion comme une forme de dégénérescence, tandis que Freud la considère comme une fixation à une phase de développement que chacun de nous traverse pendant son enfance.

 

Freud se pose la question pourquoi dans ses consultations il ne rencontre quasiment jamais des pervers. Il conclut dans le même livre que le pervers n’est pas forcement malade dans le sens d’une affectation psychique, mais qu’il assume son penchant et y prends plaisir.

 

Il est intéressant à constater que Freud dans cette description, bien que qualifiant ce fantasme de sorte masochiste, ne divague nullement sur des pratiques qu’on appelle aujourd’hui du SM. Visiblement il fait alors une distinction volontaire.

 

Depuis ce temps pas mal de psychanalystes se sont attaqués à une définition de la perversion. Je me fais un plaisir de les collectionner. Aucune n’a pu s’imposer. Puis les mœurs ont évolués. Les pratiques dites perverses jadis, comme homosexualité, fellation ou encore sodomie ne plus considérées comme perversions.

 

La classification des maladies psychiques a également pris une autre orientation. La psychiatrie moderne ne se base plus sur les interprétations d’un comportement, mais tient compte tout simplement du comportement même pour définir une affectation.

 

L’ouvrage, le DSM IV fait référence pour la plupart des psychiatres. Dans ce livre traitant les critères de diagnostique, le terme perversion a disparu et est remplace par le terme « paraphilie » depuis au moins 1994, date de la parution de ma copie.

 

A suivre…

Par isabelle183 - Publié dans : Réflexions autour de la fessée
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Mardi 1 avril 2 01 /04 /Avr 13:12

En passant du fantasme à la réalité, est-ce que la fessée se domestique et perd par ce fait une bonne partie de ses ressources où elle puise son énergie et sa magie?

 
Je m’explique.
 

Quand je me suis découverte jeune le fantasme de la fessée, il ne s’agissait pas du tout de l’idée d’un petit jeu érotique qui m’émoustillait, mais bel et bien d’une vraie fessée appliquée avec vigueur à mon égard pour me remettre à ma place.

 

L’attrait ne venait pas d’une éventuelle complicité amoureuse, mais du fait qu’une personne ferme et décidée m’imposât cet acte sans trop me demander mon avis. Au tout début de ces rêveries je me contentais de personnages sans visage, anonymes qui correspondaient à des critères bien définis. Puis, vers l’adolescence, j’ai remplacé les anonymes par « un prince charmant » doté d’un double visage. Gentil à souhait dans mes rêves vanille, terriblement autoritaire dans mes « rêveries noires » il me faisait marcher « à la baguette ».

 

Mon consentement était inconscient et se manifestait de la plus belle manière possible, par un consentement du corps bien visible et culminant dans une forte excitation.

 

J’ai mis du temps à concilier les deux aspects controversés de mon homme idéal qui existaient au début l’une indépendante de l’autre.

 

Devenue adulte, je voyais moins le problème de trouver un partenaire pour passer à l’acte, mais de trouver une personne dont le fantasme collait au mien.

 

Un homme macho qui rêve punir sa compagne pour un oui ou un non ne me tente pas du tout.

 

Un homme qui aimerait me punir pour une soupe trop salée ou un achat exagérée, m’inspire plus la pitié qu’autre chose.

 

Par contre un homme qui saurait s’imposer quand il le faut, quand le dialogue devient stérile et ne correspond plus à mon désir de la manière de régler un litige, m’attire fortement.

J’aime beaucoup quand monsieur se montre fort avec moi au bon moment.

 

Il est bien évident que je ne cautionne pas la violence conjugale. J’ai mon caractère et je suis une femme indépendante. Mais j’aime bien dans l’intimité (et UNIQUEMENT dans l’intimité) abdiquer les conventions du politiquement correct.

C’est à ces moments là où je retrouve la nostalgie de la fessée dont je rêvais adolescente…

 

…en intégrant en même temps les avantages d’une femme adulte….

 

Mon fantasme fondamental dont je parlerai sur ce blog est incompatible avec la « fessée aventure ou hygiénique » qui ne saurais m’apporter ce dont que j’ai besoin pour être comblée.

 
Par isabelle183 - Publié dans : Réflexions autour de la fessée
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