Les mémoires de Lucie

Vendredi 10 avril 5 10 /04 /Avr 22:56

Le grand jour était arrivé, Lucie avait passé avec brio les épreuves écrites de son examen de tutrice et ce jour là, elle passait l’épreuve finale devant toutes les tutrices.

 

Elle se leva de très bonne humeur. Après avoir fait sa toilette elle retrouva Nadège qui avait préparé le petit déjeuner, elle était là nue à coté de la table, elle n’avait pas le droit de s’habiller avant que Lucie ne se soit levée et lui ait choisit ses vêtements. La journée se passa tranquillement mais dans l’anxiété, pour Lucie celle de la réussite de son examen et l’obtention de son titre de tutrice et pour Nadège par le fait que tout le monde allait comprendre son nouveau statut.

 

Lucie prépara Nadège en prodiguant les soins nécessaires à son sexe faisant disparaître les petits poils disgracieux puis ceux de sa raie. Elle la lava, lui fit prendre un lavement. Ensuite elle se prépara choisissant avec soin ta tenue, un tailleur noir et mauve du plus bel effet et elle demanda à Nadège de la coiffer en lui faisant une queue de cheval qu’elle préférait au chignon. Elle donna ensuite à Nadège sa tenue un chemisier blanc qui lui arrivait en haut des fesses un pull col en v, une jupe arrivant aux genoux, des bas à jarretière et une culotte en coton, tous ces vêtements étant noir à l’exception du chemisier. Nadège fut surprise d’avoir le droit à une culotte mais se douta qu’il devait y avoir une raison. Elle laissa ses cheveux tomber sur ses épaules.

 

Elles prirent un taxi car Lucie ne voulait pas que les gens découvrent la tenue de Nadège.

 

 Ca y était, le grand moment était arrivé, elles étaient devant la salle où toutes les tutrices étaient assemblées.  Lucie entra suivie à quelques pas de Nadège, immédiatement ce fut le brouhaha, les questions fusèrent :

 

-Que fais tu là Nadège, tu n’as pas le doit d’être présente

 

-Qu’est ce que c’est que cette tenue ?

 

-Oui c’est une honte   

 

Lucie écarta les bras.

 

 <<Mesdames, mesdames, je vous en prie. Pour passer mon examen, je dois être accompagné d’une élève…..>>,

 

le brouhaha reprit

 

<<c’est une mascarade>>

 

Lucie repris la parole :

 

 <<je me doute que cela vous surprends mais Nadège pense que depuis quelques temps, elle a des pensées honteuses, malsaines et que son hygiène de vie laisse à désirer. Elle a donc estimé qu’une remise en condition s’imposait pour elle et plutôt que de demander à l’une de vous qui êtes déjà bien prise de s’en occuper, elle m’a demandé si bien sur j’obtient mon diplôme de la prendre en main estimant que je saurais appliquer avec rigueur les préceptes qu’elle m’a inculqués>>

 

Elles discutèrent entre elles et la Vice Présidente des tutrices prit la parole :

 

 << Nous vous laissons le bénéfice du doute. Lucie nous allons donc voir tes qualités dans l’art de punir une élève, la technique mais aussi la présentation et l’humiliation que tu mets l’accomplissement de cette tache. Je te rappelle que tu dois donner une fessée et te servir d’un instrument de ton choix. >>

 

Lucie prit une chaise et la posa face aux tutrices. Pour Nadège, le moment fatidique était arrivé. Lucie expliqua qu’étant donné l’âge de l’élève, une fessée sur les genoux comme une fillette était la position la plus humiliante. Elle fit allonger Nadège sur ses genoux, releva sa jupe et la fessée débuta. Lucie la rythma, frappant en cadence une fesse après l’autre et très vite les jambes commencèrent leur ballet, à ce moment là, elle fit descendre culotte le long des jambes et les claques se firent plus fortes. Nadège essayait de résister mais cela devenait de plus en plus dur. Lucie la fit enfin relever, lui demanda d’enlever la jupe et le pull, Nadège était en chemisier et bas face à ses consœurs. L’une d’elle fit remarquer que la fente luisait, Nadège baissa la tête et Lucie expliqua que c’était la raison d’une nécessaire reprise en main, elle l’obligea à écarter les cuisses puis l’essuya. Les joues de Nadège devinrent aussi rouges que ses fesses.

 

Elle la fit tourner, poser les mains sur la chaise, sortit la strape de son sac et commença un travail de précision et d’orfèvre, rougissant toute la partie allant du bas du chemiser aux jarretières. Quand elle s’arrêta, toutes cette partie du corps de Nadège était rouge uniforme. L’effet était saisissant, on aurait dit que Nadège portait un short rouge.

 

 Elle lui ordonna de prendre la position de prosternation, pour la première fois Nadège était exposée impudique en public puis elle se retourna et salua l’assemblée. Toutes se levèrent et applaudirent faisant une ovation pour la démonstration. Lucie était heureuse mais Nadège aussi car c’était son travail qui était récompensé. La Vice présidente prit la parole.

 

<<Lucie tu es digne d’être une des nôtres et toi Nadège, tu peux être fier de ton élève>>

 

Les larmes qui coulaient des yeux de Nadège étaient un mélange de larmes de douleur, humiliation mais aussi de bonheur de voir son travail ainsi récompensé. Elle reprit

 

<<Nadège nous respectons ta décision, Lucie s’occupera donc de toi pour la période qu’elle estimera nécessaires, nous te gardons ta place de Présidente pour une durée de 6 mois maximum mais c’est Lucie qui sera seule juge de ton retour parmi nous. Et maintenant allons fêter cela. >>

 

Lucie permit à Nadège de remettre sa jupe mais l’accrocha au col du chemisier.

 

Elles rentrèrent ensuite mais la le chemin fut long pour Nadège car  elle dut le faire la jupe toujours accrochée et subir les réflexions tout le long du parcourt.

 

Quand elle fut dans sa chambre et déshabillée, elle appela Nadège, lui enleva ses vêtements, mis de la pommade sur ses fesses.

 

<<Ce soir tu vas dormir avec moi, mais avant, comme je ne veux pas qu’il m’arrive ce qui t’arrive aujourd’hui, je te demanderai de me punir si je sens que je dérape>>.

 

Voyant le sourire narquois et les yeux brillants de Nadège

 

<<mais attention tu devras me donner ce que je te dis sinon je te jure que tu le regretteras>>

 

Nadège baissa les yeux. Lucie s’allongea sur le lit.

 

<<Après ma démonstration, ma culotte était trempée, je n’ai pas su me contrôler donc tu vas me donner 5 claques sur chaque fesse et espacées de 5 secondes >>

 

Nadège prit son élan et fit ce qu’on lui avait demandé. Les fesses bien rouges Lucie se retourna, lui embrassa les deux joues puis lui dit de l’enjamber. Nadège compris tout de suite et se mis à cheval sur Lucie et lécha son sexe sentant la langue râpeuse de Lucie en faire autant, la chambre se remplit de gémissements qui allèrent crescendo jusqu’à l'explosion finale.

 

Nadège se glissa à coté de Lucie qui la prit dans ses bras.

 

<<Bonne nuit Nadège>>

 

<<bonne nuit ma petite maitresse>>

 

Lucie sourit, elle avait bien changé de statut et sa vie allait être différente…….mais ceci est une autre histoire.

Par isabelle183 - Publié dans : Les mémoires de Lucie
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Samedi 28 février 6 28 /02 /Fév 14:40

                Discours de la méthode

 

Lucie se regardait avec ravissement dans la glace pendant que Nadège lui ajustait soigneusement les jarretelles de son premier corset. La sensation d’une taille fermement maintenue lui plaisait beaucoup, autant esthétiquement que physiquement. La contrainte volontaire lui imposait une respiration légèrement accélérée et sa voix sonnait un peu plus aigue, plus guindée, plus tutrice.

Pour la première fois de sa vie elle portait une culotte brodée en dentelle de Calais. Elle était si fière de sa promotion sociale après son éprouvant apprentissage.

Nadège lui avait suggéré un petit tour de coup en velours noir du style victorien qui allait à la merveille avec une belle coiffure de cette époque. Nadège maîtrisait aussi parfaitement l’art de mettre une jeune femme en valeur que le maniement du martinet ou de la cravache.

 

Lucie, pour marquer son nouveau statut avait décidé pour ce jour de garder son ancienne tutrice seulement habillée d’un petit tablier blanc, des chaussures hautes et une petite coiffe de soubrette.

Le contraste entre ses propres vêtements et celles de Nadège symbolisait bien le nouveau rapport de force au quotidien. Dans ce cadre inédit Lucie ne satisfaisait pas uniquement sa coquetterie, si longtemps opprimée, mais aussi ses ambitions personnelles et ses idées d’une éducation adéquate pour des nouvelles élèves. Elle décida de se passer d’un tailleur strict ou d’une longue robe et un chemisier. Elle se plaisait trop dans ses sous-vêtements affriolants.

 

Pendant que Nadège fit la vaisselle en exposant son popotin marqué par la nouvelle discipline, Lucie se vit au bout de ses rêves. Elle ne prévoyait nullement de la ménager en estimant que des années de manque d’une main ferme ne se rattraperaient pas en deux jours.

 

Lucie se souvenait avec nostalgie de son adolescence qui fut caractérisés par des fortes exigences de son corps. Animée par des contradictions constantes, elle avait passé des années entre pensées inavouables et une volonté de les effacer comme s’il s’agissait d’un dessin de crayon. Là où son désir disait oui, sa raison disait non. Autant elle essayait de se réprimander, autant les idées voluptueuses se renforçaient.

Pour mieux apprivoiser ces tendances honteuses, elle aimait s’imaginer soumise à une discipline salutaire, imposée avec fermeté pour mettre de l’ordre dans le chaos des émotions, sensations et contradictions personnelles.

L’idée d’être strictement éduquée sous la tutelle d’une autre femme lui paraissait le summum de l’épanouissement. Elle s’imaginait dans un tel univers à l’abri du risque de dérapage vers des envies encore plus gênantes ou audacieuses.

Cette femme dont elle rêvait, surveillait ses mauvais penchants et les blâmait sévèrement. Elle mettait le plaisir de Lucie en rapport avec un bon comportement et n’accordait qu’une récompense en cas de mérite. Elle avait l’autorité d’établir d’interdits et veillait à leur respect.

Avec Nadège, Lucie avait appris la différence entre ses propres restrictions et celles des de autres. Se voir imposer le dépassement d’un interdit personnel l’embarrassait le plus et lui parut comme la pire de punition. Mais à chaque fois, le souvenir gênant se transformait vite en impression corporelle et l’envie de revire une telle situation la hantait.

 

Avant de connaître Nadège son approche pubertaire aux châtiments corporels se manifestait parfois dans des propos et critiques cocasses, parfois par une vive rébellion contre toute obéissance et interdiction.

Mais peu importe sa position, il restait un élément invariable et troublant: la honte de céder à une tentation. En elle s’exprimaient simultanément le fait d’être facilement excité et un désir indomptable d’activité charnelle.

 

Quand Nadège la déculottait, elle se sentait dépouillé de tous ce qui protège sa pudeur. Mais le fait que l’attention se concentrait sur son derrière, la rassurait, car l’essentiel qui causait sa honte restait un élément secondaire

 

Quand elle devait se présenter nue devant d’autres personnes, elle rougissait moins à cause de la punition à venir, mais à cause de son excitation, cachée au début. Mais vu les positions à adopter, puis l’épilation intégrale tout le monde se rendait vite compte de l’effet produit sur elle. Ainsi elle abordait toute livrée au regard d’un public curieux et moqueur cette douleur qui devient plaisir et qui se manifeste par les liquides de son corps. Malgré des embarrassent terribles, elle se plaisait trop à la merci de Nadège et lui faisait confiance.

L’effet désinhibiteur de la fessée lui procurait des titillements encore plus intenses et sa gratitude envers Nadège allait dans ce sens quand elle lui remercia après chaque punition. Elle aimait sa tutrice et se sentit aimée par elle.

Le châtiment modifiait étrangement la honte et souvent elle se disait : malgré l’humiliation et la douleur que tu m’infliges, tu me procures aussi des agréments si puissants que je trouve mon compte quand même. Dans ces moments elle se sentit supérieure à Nadège et aux spectateurs et les considérait comme des pauvres ignorants de l’art sublimissime de la jouissance.

Bien sur quand ses pulsions extrêmes se calmaient, la honte revenait. Pas à cause de la punition, mais à cause de sa jouissance éprouvée.

 

Elle chérissait des songes d’être condamnée et châtiée publiquement pour ses penchants. Expier ses fautes à la manière que Nadège exigeait d’elle devint un acte libératoire et hautement chargée de sous-entendu et non-dit en apaisant une excitation accumulée.

Ainsi se récréait un univers d’adolescence en étant adulte où la discipline se vivait sous un tout autre angle et où une fille sage était celle qui avait droit à des récompenses de femme.

Le prétexte punitif servait à réaliser ses fantasmes.

Se plier sur le genoux de Nadège signifiait : fait avec moi ce que tu as envie. Je suis consentante. J’accepte ta volonté et tes traitements, mais je ne sais pas encore ce que j’attends de toi. Laisse-moi du temps et ne me bouscule pas. Montre-moi petit à petit par le jeu se qui se cache en moi. Ou encore : initie-moi à ce que je m’interdis et ce que je ne connais pas encore.

 

Son apprentissage avait porté ses fruits. Maintenant Lucie savait bien se positionner au sein de ce village merveilleux. Elle n’était plus la jeune fille hésitante qui avait franchie ce monde inconnu par un irrésistible besoin d’évasion. Elle avait compris que l’acceptation de soi constatait l’élément clef ici. Elle n’était pas la seule en quête de cette énigme d’où la multitude de stagiaires de tout âge.

Puis elle saisissait aussi que ses troubles, partagés par tout le monde ici, ne se soignaient pas en adoptant une position fixe, soit élève, soit tutrice, mais en suivant un rythme mystérieux. Le bonheur consistait simplement à s’y adonner en inversant les rôles en cas de besoin.

 

Après avoir inspectée le ménage de Nadège, elle lui offrit une séance d’entraînement de majorette. La tutrice, vu son âge, semblait assez grotesque dans son costume et bien mal à l’aise.

Dépouillée de toute décence et pudicité, elle transpirait bientôt comme une simple élève et son corps se couvrit d’un hâle luisant.

Lucie pendant ce temps se contenta de surveiller les exercices, allongée confortablement sur le canapé en buvant un thé glace et en grignotant des petits fours. Devant elle sur la table de salon était posé la strape, insigne de son rang qui attendait son l’usage.

Lucie ne se donnait pas la peine de se lever pour sanctionner les erreurs de Nadège et la fit venir en cas d’infraction. La sueur fit glisser la strape sur la peau du derrière en causant des marques en forme d’éventail et notre héroïne ne se lassait pas de s’enivrer de ces signes visibles de son autorité.

Elle rêvait les yeux ouverts en imaginant la cérémonie officielle de son intronisation de tutrice. Elle allait donner un aperçu de ses capacités d’éducatrice devant ses pairs avec Nadège dans le rôle ingrat de l’élève en manque de discipline. Il fallait inventer un petit spectacle cuisant et rien que l’idée de cet avenir glorieux émoustillait le sang de Lucie.

 

C’est ainsi qu’elle affronta son regard à nouveau dans la glace du salon. Pendant un instant elle crut voir sur son visage un air familier de Nadège, un sourire énigmatique venant de ses propres profondeurs qui ne ressemblaient plus à des sombres abysses insondables, mais à des douces pentes ensoleillées où il fit bon s’y promener.

 

Un sourire évocateur pour celles qui partageaient ces passions.

 

Subitement le tableau de Mona Lisa n’avait plus de secret pour Lucie. Elle était enfin devenue une femme adulte consciente de ses désirs.


Texte: isabelle183
16/06/2007

Par isabelle183 - Publié dans : Les mémoires de Lucie - Communauté : Ecritures Sensuelles
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Mardi 3 février 2 03 /02 /Fév 16:42

      Nouvelle règles au ménage

 

Beaucoup de pensées traversaient l’esprit de Lucie dans son lit en écoutant les gémissements non équivoques de sa tutrice. Visiblement celle-ci s’adonnait à des activités nocturnes dont Lucie avait ignoré l’existence, il y a quelques jours encore. Elle ne l’avait même pas soupçonnée, d’être dotée d’un ressentiment jouissif quelconque.


Son image de Nadège se basait au début uniquement sur la réputation de cette femme et ne lui avait donné aucune envie de mieux la connaître.


En voyant les effets sur ses élèves, surtout les fessiers striés pendant les cours de gym, sa curiosité s’était éveillée. Ce n’était pas une pure coïncidente, mais un appel des désirs enfouis au plus profond d’elle. Alors elle prenait de plus amples renseignements, en apparence innocents, mais correspondant à un profond besoin de vouloir en savoir plus.


Même si elle n’apprit pas grand-chose, certaines phrases embrasaient son imagination, s’incrustaient en elle en provoquant des fortes sensations au-delà de toute attente.


Puis l’espionnage des coutumes de cette maison étrange s’avérait comme une suite logique de sa démarche. L’enjeu ne concernait pas la satisfaction d’une simple curiosité envers les autres, mais envers sa propre nature qui semblait accordée à ce contexte riche en émotions.


Elle ne regrettait pas sa demande d’être « tutorisée » par Nadège et malgré les conditions particulières elle avait évolué vers un épanouissement incontestable.


Sa seule erreur commise consistait dans le fait de se poser des questions toujours par rapport d’elle-même sans pouvoir dépasser cette vue limitée.


Or Nadège était vraiment une éducatrice hors pair comme découvrit Lucie petit à petit. Elle l’aidait à dépasser ses propres frontières en mettant en relief à même temps l’autre comme complice dans un jeu qui se jouait à deux.


Les pensées de Lucie se détachaient de plus en plus de sa propre personne et se tournaient vers Nadège comme moyen et aide précieuse de se situer dans ce village.

Les troublants exercices et indices, judicieusement mis en place par sa tutrice, accéléreraient cette formation.


Accepter que Nadège ne fût pas une autorité sans limites qui imposait à sa guise selon son échelle de valeurs, mais un simple être humain avec ses points forts et faibles, lui prirent son aspect effrayant que Lucie avait redouté pendant des mois.


Elle comprit ce que devenir adulte impliquait aux yeux de Nadège : saisir que les gens sont ego devant les impératifs de leurs corps, mais différents dans la manière de les vivre et réaliser.

L’éducation dans ce village ne visait pas un comportement irréprochable selon des critères définis, mais servait au plaisir des protagonistes. Ce n’étaient que les élèves qui confondaient éducation avec privation de droits.


En fait ce petit monde servait à réaliser ses désirs sous un prétexte tant qu’on n’osait pas de se les avouer.

 

Extrêmement émue par cette conclusion, Lucie décida de passer à l’acte. Elle se levait et quittait sa chambre vers celle de Nadège. Dans le couloir nocturne au clair de la lune (notre héroïne souriait de tant de romanisme accumulé) elle entendait mieux les soupirs débauchés de celle qui n’était plus un idéal ascétique, mais le leurre d’une aspiration plus sensuelle. Lucie avait toujours trouvé Nadège très belle et son austérité augmentait son charme à ses yeux. Toujours les cheveux attachés, toujours tirée à quatre épingles, jamais la moindre phrase ou mot au travers, le mur des apparences s’effondrait à chaque pas. Ne restait devant la porte que l’appel d’un désir qui encourage un autre de s‘approcher. Deux femmes qui allaient s’affronter dans de nouvelles conditions qui restaient à définir.

 

Lucie saisit la poignée de la porte et appuya. La porte s’ouvrit sans un bruit, mais provoquait un appel d’air qui fit sursauter Nadège de ses activités solitaires.

La petite lampe du chevet était allumée. Nadège essayait de se réfugier sous la couette comme une gamine que l’on attrape dans un jeu interdit. Ses cheveux étaient défaits et magnifiques à voir. Sans son éternel chignon elle paraissait des années plus jeune. Le rougissement de ses joues lui allait à la merveille. Lucie crut pendant un instant de rencontrer une personne inconnue. Elle regardait la scène avec un émerveillement. Puis ses yeux se posaient sur la nouvelle strape, accrochée à côté du lit.


Soudainement elle comprit qu’un changement de rôles allait se produire. Elle ne savait pas exactement comment s’y prendre et il fallait improviser pour devenir éducatrice à son tour.

Le sourire enchanté disparut de son visage et elle s’efforçait d’une apparence aussi sévère que celle dont Nadège aimait se parer. Elle s’approcha du lit et attrapait sa tutrice par une oreille. Ce petit geste lui procurait un plaisir inouï. Un sentiment de puissance traversa son esprit et elle comprit aussitôt la magie de se glisser dans la peau d’une autre.

 

« N’as-tu rien à me confier, Nadège ? », dit-elle avec fermeté dans la voix, surprise de son soudain courage.

 

La tutrice se fit petite et s’adaptait à son tour. La terrible Nadège semblait retourner à l’âge d’une élève.

 

« J’ai des vilaines habitudes », avoua-t-elle et ceci depuis des années. « Je m’en veux souvent. A chaque fois que je te punis mon corps me joue des sales tours. Le soir après t’avoir couchée je m’enferme dans mes rêves de jeune fille et j’imagine de tomber sur une élève qui me rend la pareille. »

 

« Sois en sans soucis », répliqua Lucie aussitôt. « J’ai grandi et je suis en mesure maintenant de travailler avec toi sur ton comportement pour rectifier tes erreurs de ta brillante carrière. Je te préviens, je serai aussi dure que toi tu as été avec moi. Fini tes petits plaisirs en cachette. Désormais tu jouiras uniquement quand moi je le décide et de la manière que je t’imposera. Tu réapprendra vite quels sentiments l’on éprouve quand on doit s’introduire un doigt dans le derrière en hurlant à tue tête pour manifester son approbation faute de mieux. »

 

« Non, tout mais pas ça », s’écria Nadège indignée. « Je refuse de me rabaisser à ce point devant toi. Je suis une tutrice et trop bien élevée. »

 

« Je ne ferai qu’appliquer tes propres méthodes. Telles que tu me les as enseignées et ceci à chaque fois que je l’exigerai. »

 

Lucie se munit de la strape et l’approcha de son nez pour s’enivrer de l’odeur du cuir. Puis elle sortit Nadège de son lit et la mit au garde à vous. Elle lui enleva la chaînette autour du coup à laquelle pendait la clef de sa ceinture et se libérait de la contrainte.

 

Deux femmes, toutes les deux entièrement nues se tenaient l’une devant l’autre.

Mais c’était Lucie à présent qui tenait la discipline de la maison en main.

 

« Quand j’aurai fini avec toi pour ce soir tu ne sera pas fière, Nadège. Tu brailleras dans mes bras comme un bébé et tu embrasseras cette belle strape avec ferveur. Et pour commencer et me montrer ton obéissance j’aimerais que tu adoucisses ce cuir un peu trop rigide encore avec ta salive. C’est dans ton intérêt de t’y prendre avec soin et à tout petit coup de langue. »

 

Un élan de colère se dessina sur le visage de la tutrice :

 

« Tu n’oseras pas de me faire un tel tour. Jamais je t’ai demandé pareille discipline. »

 

« Et tous ces tartines de fromage puant que j’ai du avaler au fil des jours, en souriant et en te remerciant et que j’ai dû même réclamer pour le droit d’un petit soulagement. »

 

« Tu ne cherche qu’à te venger, Lucie. Tu es loin des principes d’une bonne éducation. Regarde-toi. Tu es plus belle que jamais. Tu es en excellente condition physique avec une santé de fer grâce à mes méthodes. »

 

« J’en suis consciente et je ne met pas l’efficacité de ton travail en doute. S’il m’a fait tant de bien, il en sera de même pour toi. Fini le café et les croissants au petit déjeuner pour toi. Place à la tisane et aux bonnes tartines. On révisera aussi la gym et ton passée de majorette. Tu retrouveras le prestige de l’uniforme et l’aisance d’un entrejambe glabre et huilé par mes soins. Estime-toi heureuse que tout cela restera entre nous pour ne pas ruiner ta réputation. Ne me force pas d’aller plus loin. »

 

Lucie lui tendit la strape et après une petite seconde d’hésitation Nadège sortit docilement sa langue pour commencer son travail.

L’ancienne élève lui passa une main dans entrecuisse pour vérifier l’impacte de ses mots. La tutrice poussa un petit cri de surprise puis ouvrit sagement le passage. Au premier toucher Lucie se rendit compte d’un lien poignant qui liait Nadège et elle. Les deux femmes partageant un univers en commun qui n’attendait que de s’épanouir dans une nouvelle entente. 

L’une comme l’autre frissonnait devant un avenir de plus jouissif.

 

Avant de corriger sa tutrice Lucie l’accompagnait au petit coin et surveillait le bon déroulement des choses pour éviter une mauvaise surprise. Elle se souvenait des innombrables fois qu’elle dut prendre la pose devant Nadège qui ne lui permit aucune pudeur dans ces moments-là. Pour ne courir aucun risque (expression usuelle de la tutrice avant les sanctions très lourdes) elle lui appliqua également un petit lavement que Nadège endura le yeux « droits devant » et penchée bien en avant, les jambes largement écartées.

Puis une fille toute propre et bien préparée marchait en direction de la chambre pour une correction de taille.

 

Quand Lucie l’allongea sur ses cuisses, elle ne put s’empêcher de regarder longtemps le splendide fessier qui attendait un traitement intense.

Soudainement elle réalisait qu’elle attendait ce moment depuis des semaines. Elle fit un premier essai pour tester l’instrument si facile à utiliser par sa tenue en main. Le bruit de l’impact résonnait dans ses oreilles et laissait une longue marque sur une peau albâtre. Nadège sursauta de douleur et un profond soupir lui échappait.


Lucie appliquait l’instrument consciencieusement et avec méthode en faisant une longue pose après chaque coup.


Il en suffit une dizaine de collisions pour que la tutrice perdît toute retenu et décence. Elle pédalait dans l’air avec ses jambes, criait sa douleur à haute voix et essaya des se protéger les fesses avec la main libre qui n’était pas coincée contre le corps de Lucie.

Mais notre élève connaissait trop bien la technique  et immobilisait l’autre main.

 

Nadège abandonnait vite toute résistance et pudeur. Elle fit de promesses de s’améliorer, d’obéir au moindre geste et de prendre au sérieux son entraînement.

Quand Lucie s’arrêtait enfin un derrière rouge foncé et strié avait bien retenu sa leçon.

 

« Je me sens bien mieux », sanglota-t-elle. Ma conduite sera exemplaire et je donnerai plus raison d’un châtiment. Merci de m’avoir punie à la hauteur de mes fautes.» 

 

Cette nuit Nadège et Lucie partageaient le même lit et s’accordaient pour une symphonie de gémissements dans la tendresse et la découverte.

 

Le lendemain matin pendant que Nadège mangeait avec le dégoût de la débutante son infâme tartine et buvait la répugnante tisane, Lucie avec le goût d’un croisant au beurre et d’un café corsé en bouche, préparait la cire en sifflotant pour exercer son métier à domicile. Le monde lui appartenait désormais et le soleil radieux qui traversait la fenêtre confirmait son impression. Il faisait si bon vivre dans ce village enchanté quand on avait fini son apprentissage.

 

 

Suite chapitre 29


Par isabelle183 - Publié dans : Les mémoires de Lucie
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Dimanche 11 janvier 7 11 /01 /Jan 13:23

Les choses se précisent

 

Camille avait fini sa semaine d’observation et était repartie chez sa propre tutrice. Le soir dans sa chambre Lucie se sentait bien seule. Les discussions et petites chamaillades avec son amie lui manquaient. Elle se posait la question comment Nadège affrontait le silence et la solitude.

L’aventure érotique avec sa tutrice lui hantait l’esprit. Mais il semblait s’agir d’un évènement exceptionnel, peut-être unique. Pour sa part elle aurait bien aimé de recommencer, encore et encore.

Jusque ce jour-là, elle avait considéré Nadège comme un être dépourvu de la moindre pulsion charnelle. Lui attribuer un statut de femme avec des désirs, soumise aux exigences des son corps comme tout le monde n’était pas facile pour Lucie au début. Il fallait d’abord s’habituer à cette nouvelle donnée. Pourtant les gémissements nocturnes de l’exigeante gouvernante indiquaient clairement une face cachée. La curiosité de Lucie s’exerçait beaucoup dans des spéculations sans fin.

 

Quels rêves chérissait Nadège ? Avait-elle eu des relations privilégiées avec ses anciennes élèves ? Se languissait-elle de partager autres activités avec Lucie que l’éducation stricte. Quel sentiments éprouvait-elle en punissant : du plaisir, de la jouissance ?

Quelle attitude à adopter devant elle ?

 

L’envie de jeter un coup d’œil de ce qui se passait dans la chambre de Nadège ne manquait pas à Lucie. Elle ne craignait pas une éventuelle punition, mais plutôt un embarrassent délicieux sur ce qui restait à découvrir. Alors elle nourrissait sa fantaisie dans des scénarios voluptueux sans espoir d’apaisement vu son dispositif de nuit.

 

Les jours suivants Nadège insista que Lucie portât l’horrible gaine. La fille avait intérêt de faire attention pour ne pas filer ses bas. Nadège y veillait particulièrement et récompensait la maladresse par des leçons de danse au rythme de la canne ou du martinet.

Au lieu d’envoyer Lucie après la fessée au coin, elle trouva une nouvelle punition. Elle ouvrait grand les fenêtres et exposait Lucie, le popotin brûlant en pleine vue des passant qui ne manquèrent pas de remarques plus cuisantes que le cuir ou le bois.

Notre héroïne endurait ces séances, partagée entre l’envie de s’enfuir et de subir encore pire châtiment si elle écoutait son entrejambe.

Pendant quelques jours Nadège se surpassait dans les leçons de modestie en faisant le tour avec son élève chez d’autres tutrices. Lucie devait faire de la peinture, de taches ménagères, aider à récolter les petits pois et ainsi de suite. Toujours le derrière à blanc et à la moindre faute elle reçut son salaire sous forme de tannage de peau.

Enfin un matin Nadège décida pour les courses au supermarché d’y amener Lucie toute nue mise à part une paire de bottines sur ses pieds.

La fille comprenait mal cette décision, ainsi que tout les malheurs qui lui tombaient sous le dos en si peu de temps. Elle n’avait commise aucune faute. D’ailleurs Nadège n’en parlait même pas de méfaits mais imposait une ligné de conduite. Pour le simple plaisir te tester l’obéissance, comme il semblait à Lucie. Elle en conclut sur un mystère à élucider et vu que Nadège regardait toujours plus loin que le bout de son nez, notre élève augmentait sa vigilance pour saisir le détail qui lui manquait dans ce puzzle.

Au magasin Nadège demandait une responsable pour visiter le rayon d’éducation spéciale. La dame se montra un peu confuse de la présence de Lucie et essayait de convaincre l’éducatrice de la laisser à la garderie pour jeunes filles en précisant que le rayon était strictement réservé aux enseignantes.

Une petite dispute s’enchaîna. Lucie suivait avec intérêt le débat en espérant de voir enfin ce qui intriguait toutes les filles du village.

 

« Je ne suis pas de ton avis », coupa court enfin Nadège. « Je projette de présenter bientôt Lucie au concours d’éducatrices. Je n’ai jamais eu une élève aussi studieuse et cet effort mérite une récompense de taille. »

 

« Cela change entièrement la donnée », dit la dame étonnée et avec un certain respect envers une Lucie pétrifiée par ce compliment. « Je n’y vois plus d’objection alors. Je fais confiance en ton juste jugement.

Mais dis moi, cette petite, pardon cette future collègue, est-elle déjà au courrant ce qui est attendu d’elle ? »

 

« Pas du tout ! Je l’estime assez intelligente de comprendre sous peu par elle-même la démarche à suivre. »

 

L’arrière boutique comportait d’objets étranges que Lucie n’avait jamais vu de sa vie. Il y avait une multitude instruments de massage intime de toute forme et sorte. Des ceintures de privation, de bouchons médicaux, certains impressionnants pas leur taille. Des sous-vêtements dans des matières insolites comme le cuir, le latex et le vinyle. Elle découvrit aussi des équipements de lavement, du matériel de bondage, des baillons et des crèmes diverses. L’univers de l’éducation la surprenait par la diversité de ses aspects.

Nadège se dirigea rapidement vers les instruments de discipline sans laisser le temps à Lucie de satisfaire sa curiosité.

 

« Je cherche une strape en cuir rigide », dit-elle à la vendeuse, « un modèle très sévère qui instaure l’obéissance dés la première application.

 

« Je plains la jeune dame et surtout son derrière. Un traitement à la strape ne laisse pas indifférent et modifie vite le caractère le plus rebelle. Nous conseillons des crèmes apaisantes après chaque usage. »

 

« Ce n’est pas pour Lucie, mais pour moi », dit Nadège. « J’ai dépassé l’âge du martinet et de la canne. Je tiens à perfectionner ma propre discipline. Je suis trop « tendue » en ce moment et j’aurais besoin d’un rappel impératif de mes limites avant que le laxisme s’installe. Je voudrais réviser mes bonnes manières par des méthodes traditionnelles. »

   

Ses yeux survolèrent l’étalage et trouvèrent rapidement l’objet convoité. Elle le décrocha et fit glisser ses doigts sur le cuir. Contente de cette découverte, elle se tourna vers Lucie pour lui faire apprécier la qualité.

 

« Qu’en dis-tu de cette pièce exceptionnelle ? Prends ton temps à l’examiner soigneusement avant de répondre. »

 

Lucie pesa l’instrument dans sa main, évaluait la rigidité du cuir, le sifflement dans l’air avant de prononcer son verdict :

 

« Je pense qu’il faut envoyer l’élève au toilettes avant toute utilisation. Sinon elle risque de se faire pipi dessus, tellement ça doit être douloureux. »

 

« C’est bien mon avis aussi », confirma Nadège. « Et pour le marques ? »

 

« Des stries larges et boursouflant avec impossibilité de s’asseoir pendant des heures, même après application d’une crème. Il vaut attendre au moins le lendemain matin. »

 

« Parfait. Et niveau résultat sur le comportement de la punie ? »

 

« Jour et nuit. A mon avis elle obéit pendant un bon moment avant même qu’un ordre soit prononcé. »

 

« Et niveau tension nerveuse ? »

 

Lucie devint pale. Elle n’avait pas attendu cette question. Elle l’aurait voulu cacher ses parties intimes qui reflétaient la réponse de son corps à l’idée de subir cet instrument et comprit aussitôt pourquoi Nadège avait exigé sa nudité complète.

 

« Comme elle est émue cette petite », dit la vendeuse. « C’est un vrai plaisir de voir une fille modèle qui aime autant les bonnes vielles méthodes. Elle est toute luisante. Quelle bonne idée de l’avoir épilée. On remarque de suite ses états d’âmes. »

 

Nadège conclut l’achat et fit porter la nouvelle acquisition (avec un gros tube de crème apaisante) par son élève. Le retour au travers du magasin, le passage à la caisse, puis la route vers la maison devait rester un de souvenirs le plus pénibles et émouvants de l’éducation de Lucie. Tout le monde se rendait compte de l’effet produit sur elle. Et la tutrice avait encore une course prévue. Elles s’arrêtèrent alors à la boutique de lingerie.

La commerçante reçut Lucie avec un sourire en coin et ne put s’empêcher de lancer une petite pique :

 

« J’en connais une à qu’il tarde de rentrer à la maison pour recevoir une bonne correction. Tu n’as pas que les yeux qui brillent Lucie. Cette magnifique strape te met dans un drôle d’état. On a du mal à croire à une punition. »

 

« Ce genre d’envie lui passe vite quand je lui tanne la peau », dit Nadège et on se tournant vers Lucie :

 

« Tu dois encore des excuse à la mercière. Montre-lui que tu regrettes tes actes. »

 

Lucie pâlit une fois de plus dans cette interminable journée. La position de prosternation, le haut du corps couché contre le sol, le derrière tendu vers le ciel et les jambes largement écartées ne permit aucune pudeur.

Les moindres recoins de son anatomie perdirent leur secret.

 

« Oh là, là. J’ai rarement vu une telle capacité de lubrification », complimenta la femme. « Ca donne envie de toucher. »

 

Nadège la laissa faire en ajoutant pour Lucie qui se recroquevillait :

 

« J’aimerais entendre ton contentement haut et fort pour cette attention gentille. »

 

Lucie mortifiée au maximum n’osa pas se révolter. Elle ne soupirait pas, mais hurlait comme Nadège lui avait appris de le faire si elle voulait un soulagement.

 

Son effort fut récompensé et Nadège lui permit d’acheter son premier porte-jarretelles de grande.

 

Le soir dans son lit, excitée des événements de la journée, mais privée toujours de réjouissance, Lucie entendait à nouveau des bruits. Des gémissements traversaient les murs. D’abord faibles, mais montant vite en volume. L’éducatrice ne portait certainement pas un dispositif de nuit et fit ce qui n’était permis qu’aux grandes. Lucie aurait voulu être à sa place et l’enviait.

 

Suite chapitre 28

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Mercredi 24 décembre 3 24 /12 /Déc 16:16

  Commission disciplinaire

 

Le déplorable incident de voyeurisme de Camille et ses amies allait avoir une suite bien ardue pour les éducatrices concernées.

Sous insistance de Nadège la commission disciplinaire du village décida de se réunir le dimanche matin.

Admises n’étaient outre que les membres de ladite commission certaines éducatrices triées sur le volet, ainsi – à leur grande surprise – Camille et Lucie. Nadège, lucide comme d’habitude, partait du principe que le rôle de Lucie dans cette affaire n’était pas d’une innocence absolue. Selon elle sa protégée méritait une correction pour incitation insidieuse.

Puis ce qu’elle ne dit pas, c’était le fait qu’elle fût au courrant des observations nocturnes de Lucie quelques mois auparavant qui avaient échappées à une juste sanction.

Quant à Camille, elle trouvait que sa curiosité malsaine et sa traîtrise s’accordait bien avec une double peine.

Etant présidente de la ligue des éducatrices, Nadège tenait à montrer bon exemple que dans sa propre maison nulle faute passait inaperçue et surtout impunie.

 

L’enjeu pour les éducatrices convoquées était de taille. Il fallait démontrer de leur part que leur négligence de surveiller leurs élèves, faute professionnelle grave,  ne se reproduirait plus et qu’elles entendaient à reprendre leur métier désormais avec plus de sérieux et vigueur.

 

Lucie avait croisé deux d’entre elles sur son lieu de travail et de les voir nues, attendre avec un martinet en main comme de simples élèves, lui provoqua un joli rythme de cœur accéléré. A son grand regret Bérénice appliqua les soins en son absence.

Mais Lucie était une fille patiente qui savait bien qu’un jour ou l’autre, elle obtiendrais enfin l’autorisation d’opérer sur des tutrices.

Pour l’instant sa place privilégiée auprès des élèves la contenta pleinement. Elle se révélait au travail aussi intransigeante que Nadège et fit rougir les séants au moindre signe de rébellion.

Bérénice n’arrêtait pas de la complimenter pour ses efforts et ses excellant résultats, sans manquer toutefois de sévir quand il le fallait, le plus souvent devant la clientèle offensée par une maladresse. La discipline irréprochable rassurait tout le monde et être reçu par une assistante avec un derrière bien strié augmentait la réputation du sérieux de l'établissement.

 

Ce matin-là, Nadège passait « ses filles » à une toilette particulièrement intense. Elle se servit d’une brosse dure au grand chagrin de Camille et Lucie qui quittèrent la baignoire avec une peau uniformément rose.

Elles attendirent vainement leurs habits de sortie et la tutrice leur annonça sa décision de les amener en tenue d’Eve au travers du village à la salle de conseil.

Une fille de chaque côté, fermement maintenues au bras, elle entamait le chemin.

Bien sur, ni Camille, ni Lucie se sentaient à l’aise, autant plus que les passants ne manquèrent pas de commentaires de compassion hypocrite.

 

La séance débuta salle comble par un rappel de faits.

On sentait bien l’angoisse des coupables  qui se tenaient côté à côté sur un banc à part.

En premier eut lieu l’audition des filles qui durent s’agenouiller devant l’assemblée pour témoigner sous des regards brûlants et accusatrices.

 

Camille avouait à voix hésitante sa curiosité pour les méthodes de Nadège après avoir vue le fameux défilé de Lucie en pleine rue. Elle admit l’incitation des ses amies aux escapades nocturnes, sa tactique pour berner sa tutrice qui la croyait sagement au lit, la façon de se dérober de la maison par la fenêtre et les ruses pour passer inaperçu en allant chez Nadège.

 

La cours retint de circonstances atténuantes dans son cas, car il y a eut déjà un premier châtiment et on se contenta à la condamner aux travaux d’utilité collective, c'est-à-dire à balayer la place du village dans sa tenue de naissances chaque dimanche matin pendant un mois. Il fut convenu aussi de la munir d’un écriteau à porter autour du coup pour prévenir les autres élèves des conséquences d’un tel dérapage.

On la congédia, munie d’un balai pour se mettre à la tache aussitôt. Elle encaissait sa punition avec tremblement dans sa voix qui exprimait sa confusion profonde, mais se consola par l’idée de s’avoir soustraite à pire.

 

Lucie, son tour venu, ne fit pas non plus la fière, même si elle mit du temps à comprendre son implication. Elle prit vite conscience que Nadège avait intensément confessé Camille à la maison pour mieux saisir les origines de sa curiosité. C’est ainsi qu’elle tomba sur des allusions émises par Lucie à l’encontre de son amie qui tournaient autour de secrets qui ne durent sous aucun prétexte quitter le foyer.

Convaincue de sa culpabilité Lucie passa aux aveux complètes sous les applaudissement de l’assemblé pour les éclaircissements grâce à la subtilité des méthodes de Nadège.

Notre héroïne fut condamnée à une triple peine :

Primo de rejoindre Camille dans ses efforts à nettoyer la place du village dans des conditions identiques, suivant le raisonnement que deux exemples servent mieux qu’un seul.

Secondo, de présenter ses excuses publiquement envers les éducatrices impliquées à chaque fois de les croiser dans la rue pendant un mois en appliquant la position de modestie la culotte baissée.

Tertio d’une fessée publique sur le champ, administrée par Nadège pour roder le martinet acheté express pour cette commission et qui allait sévir par la suite pour remettre en place les idées des malveillantes tutrices.

Il s’agissait d’un martinet avec des lanières singulièrement dures comme Lucie n’avait jamais goûté avant. Elle entama le chant des repenties sur les genoux de Nadège après quelques coups seulement, en pédalant avec ses jambes dans toutes les directions, brayant comme une morveuse gamine qui redécouvre le bon chemin et en perdant toute son élégance qui la caractérisait habituellement.

Sa punition ne dura pas longtemps et elle ressemblait plutôt à un avertissement très douloureux de ne plus jamais recommencer.

Bien perspicace, elle aussi, d’avoir évitée le pire, embrassa l’instrument et la main qui le tenait avec exaltation pour remercier sa tutrice d’un redressement bienveillant.

Avec un fessier de plus rouge sur lequel il était difficile de compter les stries, elle rejoignit Camille pour donner un coup de main sur une place qui semblait interminable pour une seule personne. Bien évidement une petite pancarte ne manquait pas.

 

Quant à la suite de ce tribunal comme je venais d’expliquer plus haut, il se déroulait à huis clos, interdit aux élèves et tutrices peu confirmées. Il serait peut-être injuste de ne pas la narrer, mais je signale que toute élève s’aventurant sur les pages ultérieures devrait  se confesser à sa tutrice sans tarder, en expliquant ses motivations et en vue d’une remise en question cuisante.

 

Il y a bien d’élèves qui se posent de multiples questions sur les tutrices dont une qui revient assez souvent :

 

« Que portent-elles sous leur longues jupes ? »

 

Cette question  se nourrit essentiellement d’impressions du contact sur les genoux et cuisses des tutrices. Il semble en effet que le tissu cache des merveilles à découvrir qui se distinguent des habits d’élèves.

 

Quand les éducatrices inculpées de négligence firent leur entrée en salle, tout le monde remarquait leur étrange démarche qui se décrivait le mieux par le terme de gêne dans les mouvements. Un peu comme si elles avaient avalé un manche à balai.

 

Trois des quatre éducatrices avaient opté de ses présenter avec des nouvelles coupes de cheveux, ultra courtes en abandonnant leur longues crinières d’antan pour se donner des allures plus sévères en guise de bonne fois et pour regagner la confiance en leur autorité par leurs consoeurs. La présidente Nadège salua ce geste particulièrement démonstratif par un petit discours d’approbation qui tournait autour du rapport entre coupes courtes et vouloir vraiment rompre avec le laxisme du passée.

 

Puis elle interrogea longuement  les accusées sur leurs méthodes éducatives et techniques de surveillance. Très vite s’installa l’impression que la manière trop douce ne créait rien de bon et corrompait facilement l’esprit d’une jeune fille par une nocivité subversive.

Il fallait donc rétablir l’ordre d’un village éprouvé et Nadège s’en chargea en personne. Munie d’une canne, modèle adulte, elle quitta son fauteuil et se mit devant les laxistes en exigeant avant de poursuivre une prosternation devant le public.

Deux assistantes retroussèrent les jupes des inculpées, dévoilant ce que les protégées auraient aimé voir. Abord se remarquèrent des jupons en fine mousseline et en dessous des bas, étroitement tenus pas des larges jarretelles (nous sommes à la campagne après tout). Les culottes furent baissées, mettant en scène quatre splendides derrières.

Un fessier féminin parait plus grand quand il s’accompagne d’un corset qui affine la taille. L’effet de géométrique des jarretelles s’avère très avantageux dans ce cas en délimitant les vastes étendus pour une vue délicieusement agréable. La vu parait encore plus impressionnante dans une position de humble prosternation.

Pour éviter toute obscénité on leur avait conseillé de se munir d’un bouchon anal et exigé une épilation intégrale pour ne pas déranger par des poils disgracieux la concentration du tribunal.

Mais ce qui plaise à la cour pour implorer sa clémence, peut provoquer une réaction inattendue au public qui – après un instant de stupeur bêtasse, explosa dans un fou rire pour se défaire de l’ambiance pesante.

Nadège fit preuve d’un incroyable sang froid et en tapant avec sa canne sèchement sur le cul nu le proche d’elle. Le silence revint aussitôt.

Elle ne ménagea pas ses efforts pour redresser ce qui lui semblait tordu et incohérent. Les malheureuses tutrices se rappelaient vite de leurs années de stage et prouvaient à l’assemblé qu’elles n’avaient rien perdu de leur candeur juvénile. En vociférant haut et fort,  la dignité s’effondrait dans un chorus à quatre voix qui coupa tout envie au public de relâcher la vigilance dans leurs ménages.

Nadège arborait son sens de rythme avec exaltation que l’étincelle sauta vers public qui accompagna la performance par des battements frénétiques des mains.

Avec un sourire de satisfaction ultime, Nadège se fit remercier par les punies qui allèrent calmer leurs pleurs et émois au quatre coins de la pièce.

 

Ce que Lucie retenait de cette mémorable journée : sa tutrice lui semblait très troublée en rentrant à la maison et la nuit elle crut entendre le vrombissement de l’outil à massage intime et des gémissement suspects.

 

Suite chapitre 27

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Lundi 8 décembre 1 08 /12 /Déc 17:09

 Révision du programme

 (dessin JPC/Escobar)


Nadège attendait les filles dans la cuisine avec un air insaisissable. Lucie connaissait bien cette attitude. Elle signalait qu’il fallait se méfier pour de bon. La tutrice ne visait pas uniquement une correction corporelle comme pour les petites bêtises, mais une remise en question complète.



lucie25 Nadège maîtrisait ses émotions à la merveille. Elle restait toujours objective pour examiner une situation dans le moindre détail avant de se prononcer. Elle insistait surtout que ses élèves prenaient conscience de leur faute avant de châtier. L’absence d’injustice rendait ses méthodes encore plus redoutables.

En établissant un profond sentiment de culpabilité, elle arrivait à créer un besoin vital de discipline chez ses élèves.

 

« N’avez-vous rien à me dire ? »

 

« Tout est de ma faute », se précipita Camille, « c’est moi qui ai suggéré à Lucie ce coup foireux. Je m’en veux tellement. »

 

Nadège fit le tour de Camille, inspecta l’état de son derrière bien en vue et semblait content du résultat.

 

« Une bonne règle de couturière en bois fait sacrement mal, n’est-ce pas Camille ? »

 

Les larmes revenaient dans les yeux de la fille rien qu’en évoquant ce souvenir.

 

« Je pense que tu garderas les traces au moins pendant une semaine et tu auras du mal à t’asseoir pendant quelques jours. Je vais te sortir exceptionnellement un coussin. »

 

« Je ne serai pas punie ? »

 

« Tu ne l’ai été pas assez à ton goût ? »

 

Camille baissa les yeux, mais pas de honte. Elle se découvrit en colère contre cette tutrice qui ne l’estimait pas digne d’une correction supplémentaire de sa propre main. Pendant tout son chemin de pénitence, Camille avait essayé de se préparer à cet instant. Malgré la douleur subie par la mercière, elle lui tardait une claquante absolution de Nadège. Sur le coup, elle se sentait volée de l’apaisement de son âme agitée. Elle aurait préféré de fondre à nouveau en larmes sous un étroit redressement pour se blottir ensuite dans les bras de la tutrice pour un réconfort ultime.

 

« Je te vois mécontente », remarqua Nadège. « Sache que dans cette maison, c’est moi qui édite les coutumes. Pour ta part je considère cette affaire close et je ne reviendrai pas sur ma décision. Suis-je bien claire, jeune dame ? »

 

« Oui », répondit la fille sur un ton déçu.

 

Puis ce fut le tour de Lucie qui exprima son regret d’avoir cédé à la tentation. Et pour elle pareille, pas une reproche de plus.

Nadège poursuivit la journée comme rien n’y était, sauf que les filles durent accomplir leur taches sans remédier à leur présentation : Camille, la culotte baissée et la jupe  épinglée au pull et Lucie enserrée dans sa nouvelle gaine « grand maintien ».

 

Une fois préparées pour la nuit et la lumière éteinte, les filles eurent du mal à s’endormir et échangèrent des confidences.

 

« Je trouve Nadège très étrange », commença Camille. « Je n’ai rien compris ce soir. Je m’attendais à autre chose. Après tout, nous nous avions gravement foutues de sa geule en racontant un bobard à la mercière. Et elle laisse passer sans même nous grondeur. Tu y vois plus clair, toi ? »

 

« Je crois. D’après moi, nous ne sommes pas punies quand nous le désirons, mais quand nous le méritons. Je pense qu’elle estime notre petit jeu tellement bas qu’il ne mérite aucune autre attention que celle que nous avions déjà reçue par la mercière. »

 

« Dans ce cas elle est cruelle avec nous. Elle doit se douter que nous crevions d’envie de passer sur ses genoux pour nous faire pardonner par elle justement. J’aimerais tellement qu’elle m’administre une fessée bien sentie. Sinon j’aurais de difficultés de me regarder dans une glace.»

 

« Je suis d’accord, Camille. En plus, je trouve même qu’on apprend le mieux en exposant son derrière au coin, à la vue de tout le monde après une punition. »

 

« Moi aussi. J’ai des drôles de sensations parfois au coin. J’ai honte de moi et de mes erreurs et de les payer si cher me libère la conscience. Puis mon entrejambe  s’emmêle pour me rappeler que j’ai eu dont ce que j’avais besoin. Je n’ai jamais compris les sens de la discipline aussi bien qu’avec Nadège. Tout mon corps et en accord avec elle. Je suis convaincue qu’il me faut des obligations dans la vie et une personne qui veille sans relâche de leur application. »

 

« Et quel genre de punition recommandes-tu ? »

 

« Du très embarrassant comme préconisé par Nadège.

Je me rend de plus en plus compte que je suis comme toi, Lucie et que j’ai besoin de la même discipline que toi pour m’assagir et devenir enfin une vraie adulte. Nous avons vingt et deux ans toutes les deux et nous nous comportons comme des filles de seize. Ca ne tourne pas rond dans nos têtes. Ce qui me fait le plus peur au village ce sont les filles de trente ans, voire plus qui vivent encore accrochées aux basquets de leurs éducatrices et qui n’arrivent uniquement à mener leur vie en voyant le martinet accroché au mur. On dirait qu’elles se bercent dans leurs rêves avec le tam-tam des claques dans les oreilles. Je ne veux pas finir comme elles. »

 

« Le martinet est un outil indispensable pour mon éducation. Même si j’ai vingt et deux ans. Je ne le nie pas, je l’admets.

Je n’avais peu l’habitude de punitions corporelles avant cette maison et j’ai vite pris le pli. Les punitions sévères m’apprennent mieux mes limites.

Nadège m’avait expliqué le programme de corrections qu’elle applique quand c’est nécessaire. J’aime son tuteurage étroit.

Regarde à quel point nous sommes immatures. Au lieu de lui parler de nos envies de lingerie, nous faisons des entreloupes en douce. Je me sens plus humiliée par son absence de réaction que par la pire de sanctions. Demain je lui demanderai à la première heure de me confesser. Sinon je vais péter un câble. »

 

Nadège était fort étonnée quand Lucie lui fit part de sa décision. Elle accepta avec un air de soulagement comme si elle récoltait les premiers fruits de son  enseignement.

Elle invita Lucie de parler librement entre femmes.

 

« J’ai besoin d’une bonne fessée pour mon dérapage d’hier », débuta Lucie. « Je ne retrouve pas ma paix intérieure. »

 

« Il n’est pas toujours évident d’endosser ses responsabilités d’adulte. Que devient le plaisir de mauvais coups en douce sans le risque que quelqu'un les découvres et te ramène sur le bon chemin. Te sens-tu privée du salaire de tes cachotteries ? »

 

« Terriblement ! »

 

« Et tu attends de moi que je rétablisse l’équilibre ? »

 

« Ce n’est pas le rôle d’une tutrice ? »

 

« Et si je te traitais plus en adulte en renonçant de te fesser et en te privant aussi de soulagement de tes parties échauffées ? »

 

Lucie la regarda avec des grands yeux. Nadège venait exprimer la pire de menaces.

 

« Tu ne m’aime plus ? », dit-elle confuse, « j’ai besoin encore que tu t’occupes de moi. »

 

« Alors nous sommes encore loin d’une relation entre adultes. Et si moi aussi j’aimerais me reposer de temps en temps sur toi ? Cette question, a-t-elle déjà effleurée ton esprit ? »

 

« Non, jamais », admit Lucie honteuse et troublée.

 

« Pourtant tu tentes de te donner des allures d’éducatrice en te procurant de vêtements interdits aux élèves. J’ai des difficultés à te comprendre.

Te sens-tu capable d’établir tes propres règles ? »

 

« Ce n’était pas du tout mon intension. Je voulais satisfaire ma coquetterie, rien de plus.

Je suis la seule fille au village qui gagne son propre argent. Alors j’ai cru pouvoir me permettre…. »

 

« Pourquoi tu ne m’a pas demandée, tout simplement ? »

 

« De peur que tu refuses ! »

 

« Tu viens à l’instant de mériter une bonne correction, Lucie. Contente ? 

Mais je voudrais que les choses changent radicalement entre nous. Désormais, je compte sur toi que tu m’avoues sans retard le moindre écart de comportement. Que tu me demandes punition et tu m’expliques pourquoi tu la mérites. Je vais sévir encore plus avec toi. Tu cherches à être embarrassée et humiliée, tu vas être bien servie avec moi. Je t’apprendrai ce que c’est la discipline. »

 

« Comment fais-tu pour deviner toutes mes mauvaises intentions ? »

 

« Je connais les ruses par expérience personnelle. Moi aussi étais une élève entêtée dans le temps. Et si nous avions plus de points en commun que tu imagines. Si nous partagions les mêmes plaisirs et abîmes ? »

 

« Je n’ose pas aborder certains sujets avec toi parce qu’ils me gênent d’en parler. Mon corps m’impose des désirs que ma tête refuse encore. »

 

« Dans ce cas nous allons te rappeler quelques titillements à ton corps, Lucie. Vas chercher ton martinet. »

 

Une fois complètement déshabillée, Lucie se tenait devant Nadège avec un air trop coquin en lui tendant le martinet. La tutrice contempla avec curiosité le changement d’attitude de son élève.

 

« On dirait que tu attends une partie de plaisir. »

 

Lucie gardait le silence. Quand Nadège lui approcha le martinet, elle s’avançait vers les lanières. La tutrice ne semblait pas chercher la punition et laissait glisser le cuir doucement sur le corps de Lucie comme une caresse. Sa protégée s’adonna au mouvement fluide en suivant le moindre geste. Un jeu de miroir qui ne visait pas la douleur, mais le plaisir sous une forme insolite.

Sa peau se couvrit de chair de poule, ses tétons durcissaient et son centre de séisme rosissait par une circulation sanguine imminente.

Nadège lui passa sa main dans l’entrejambe et commençait par un tendre geste à étaler les liquides chauds que le corps de Lucie produisait en abondance.

Puis elle retirait son doigt et le mit à ses propres lèvres pour y goûter. Lucie frissonnante de trouble n’avait jamais vu Nadège aussi rêveuse. Elle posa sa main sur celle de Nadège pour l’inviter de continuer.

Dés le premier contact elle haleta fortement pour exprimer son consentement. Nadège continuait à la stimuler, mais se servait de l’autre main pour débuter une fessée de plus érotique. A chaque coup le désir de son élève se décupla et bientôt elles arrivèrent à une cadence harmonique. Deux corps qui s’accordaient à une nouvelle forme d’éducation. Lucie criait de plus en plus fort, excitée et déchaînée, obscène sans retenue.

Ses membres raidissaient, tremblante et pantelante, elle naviguait vers un havre étrange où l’attendait une récompense ultime.

 

Camille qui était entre temps de corvée de ménage, tendait attentivement ses oreilles en se disant que la discipline lui cachait encore ses plus beaux secrets et le désir de travailler durement pour gagner l’approbation de Nadège lui parut un but vraiment motivant.

 

Suite chapitre 26

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Mercredi 19 novembre 3 19 /11 /Nov 20:26

 

                           Lingerie fine

 

Il y avait un magasin de lingerie féminine au village qui fascinait autant tutrices qu’élèves. Les filles se collaient souvent par grappe d’amies devant les vitrines pour s’abandonner à des rêves romantiques autour de broderies fines et dentelles. L’interdiction de se vêtir en lingerie affriolante leur déplaisait fortement, mais il était quasiment impossible de contourner  cette règle. D’abord les tissus soyeux étaient chers. Puis la patronne du magasin veillait à qui elle vendait ses marchandises.   

Il ne restait qu’aux filles que de se contenter de culottes en coton en attendant soit de quitter le village à la fin de leur apprentissage, soit de devenir tutrice à leur tour.

 

« J’aimerais bien essayer une fois pour savoir l’effet sur la peau », dit Camille à Lucie.

 

Elles s’étaient arrêtées devant la devanture en allant vers leur cours de natation.

 

« Moi aussi », répliqua Lucie. « Tout me donne envie et si j’avais le droit je m’achèterai bien quelques petites choses pour me faire plaisir. »

 

« Tu as de la chance parce que tu est la seule fille au village qui gagne super bien sa vie. Tu pourrais te permettre à peu près n’importe quoi de ce magasin. Comment fais-tu pour maîtriser ta tentation ? »

 

« C’est simple comme dire bonjour. Si Nadège me chopait en train de fauter, elle me fera basculer aussitôt pour une cuisante correction. Elle n’a aucun sens d’humour quand il s’agit d’interdits. Tu as pu constater par toi-même comme elle sait traiter les mauvais comportements. »

 

« Peut-être devrais-tu recourir à la ruse. Ni vu, ni connu. »

 

« Tu as un plan Camille ? »

 

« Ouais ! Le plus grand problème c’est la marchande. Il suffit de lui inventer une petite histoire. Tu fais la même taille que Nadège. Alors tu lui racontes que tu voudrais faire un cadeau à ta tutrice et le tour est joué. Elle ne verra du feu et sera contente d’une belle vente. Tu me suis ? »

 

« Pas mal ton idée. Je crois que cela vaudrait la tentative. Mais j’ai quelques scrupules. Je ressens de plus en plus le bienfait de mes confessions. J’ai peur de craquer et de tout avouer. »

 

« Comme tu as changé, Lucie. Souviens-toi de tes discours il y a quelques mois encore. Tu étais la fille la plus rebelle du village. Rien ne te faisait peur, aucun caprice, aucun mauvais tour. Tu ne peux pas me faire croire que c’est définitivement fini d’un jour à l’autre. »

 

« Je ne sais pas vraiment encore comment me positionner. Avant d’aménager chez Nadège je n’étais pas heureuse dans ma peau. Je pense que je faisais de bêtises pour attirer l’attention des autres sur mon mal être.

Depuis que je me retrouve sous surveillance étroite je revis. Les repères fixes me manquaient trop. J’ai besoin de discipline pour m’épanouir. »

 

« Je ne te contredis pas. Je ressens les choses un peu comme toi. Mais entre subordination aveugle et refus d’obéissance total il y a des paliers. Sois honnête. N’as-tu jamais envie d’un petit laisser aller ? » 

 

« Bien entendu. Ca m’arrive comme à tout le monde je pense. »

 

« Alors dans ce cas ? On se paye un petit extra après le cours ? »

 

« Adjugé », s’exclama Lucie hardiment en se souvenant du bon vieux temps.

 

Au vestiaire de la piscine Lucie rencontra pas mal de ses « clientes ». Personne n’osa de lui faire un reproche de crainte de passer un mauvais moment sur les genoux de Lucie à la prochaine visite à l’institut de beauté. Mais les regards foudroyaient notre héroïne qui –elle- resta bien calme avec un sourire du style :

 

« Vous pouvez… là où je pense… »

 

Mais cette séance d’entraînement devait se dérouler autrement que prévu par les filles. La monitrice surgissait au milieu des élèves pour annoncer une modification du règlement :

 

« Mes petites. Nous vivons à la campagne, mais pas derrière la lune. Depuis quelques semaines une nouvelle mode fait rage et séduit de plus en plus de tutrices. Je parle des soins qui se pratiquent chez Bérénice. La direction a décidé de s’adapter à ce changement.

Désormais les filles fraîchement épilées auront le droit de participer toutes nues au cours de natation à la piscine municipale. Plus besoin de maillot. Nous pensons, en accord avec vos tutrices que cette mesure permetra d’établir un rapport plus sain avec vos corps. »

 

Une consternation se propagea au vestiaire et beaucoup de jolis visages rougissaient timidement.

 

« Que celles qui sont passées à la cire avancent d’un pas ! »

 

Lucie sachant la monitrice bonne amie de sa patronne fit aussitôt un pas en avant, mais resta non suivie à sa grande surprise. Elle se sentit un peu bête devant ses copines et enleva son maillot sans grande conviction sur les ordres de la tutrice.

La femme, n’ayant jamais vu un tel embellissement du corps, la fit écarter les jambes et de se pencher en avant pour bien inspecter les moindres détails.

 

« C’est vrai », dit-elle enfin, « c’est très seyant sur une jeune fille.

Mais outre Lucie, il n’y a pas d’autres adeptes ? »

 

Personne ne broncha.

 

« Je présumes que nous avons un problème de communication », ajouta-t-elle enfin. Il me semble que vous ayez du mal à cerner le contenu de mes mots. Soit je ne suis pas assez claire dans mes propos, soit je me trouve devant un mur de mauvaise fois. Ne croyez pas que les choses vont se passer aussi facilement. Que tout le monde enlève son maillot que je puisse contrôler qui refuse d’obéir ici. A poil les filles et que ça saute. »

 

Sur la trentaine d’élèves une bonne dizaine avait subi le même sort que Lucie. La monitrice décrocha le martinet du vestiaire et le fit siffler dans l’air pour essayer sa tenue en main.

En premier elle s’adressa à Lucie.

 

« Je n’aurais pas cru de toi que tu garderais le silence. Tu es la mieux informée ici et j’avais compté sur ton aide. »

 

« Et le secret professionnel », essaya Lucie de se défendre.

 

« Tu te moques de moi », cria la monitrice à haute voix. « Il ne s’agit pas de soins médicaux. Je présume que je devrais m’adresser à ton fessier pour un peu plus de compréhension. En position, penchée en avant, les mains autour des chevilles. »

 

La femme était vraisemblablement très en colère et Lucie regretta vite de ne pas avoir rapporté comme elle était sensée de faire selon les consignes de Nadège à chaque fois qu’elle avait connaissance d’un méfait. Elle se découvrit mise en évidence et dansa vite d’un pied à l’autre sous les ardentes morsures des lanières. La monitrice continua jusque Lucie fondait en larmes en haletant de douleur et d'abaissement devant ses camarades.

 

Ce jour-là que les « non cirées » participaient au cours. Pendant qu’elles firent leurs longueurs au bassin, la monitrice s’en chargea de rappeler aux autres que mensonge et dissimulation ne se doivent pas pour une fille de bonne éducation à l’aide de son instrument fort persuasif. A grand coup de martinet elle dessina des semblant de culottes écarlates sur les peaux éprouvées. Les filles virent des « stars » devant leurs yeux et le martinet s’occupa des « stripes » pour une séance d’entraînement très à l’américaine. Accompagne par une hymne nationale à la discipline chantée par des multiples voix.   

 

En sortant de la piscine Lucie frotta, comme tant d’autres son séant, facilité par la courte jupe de son « uniforme de sortie ».

 

« Ca dû faire super mal », essaya Camille de la réconforter. « Mais la monitrice avait raison. Tu aurais dû rapporter de suite. »

 

« Tu l’aurais fait toi, Camille ? »

 

« Pour sauver la peau de mes fesses sans hésitation. »

 

« Peut-être j’ai eu tort de me taire. Mais ne parlons plus. Nadège m’interrogera ce soir en tout cas si elle verra les marques. Pour l’instant j’ai envie de me changer les idées en m’offrant un petit cadeau. »

 

« Lingerie ? »

 

Camille fit un clin d’œil.

 

« Ouais ! Et de la plus belle. »

 

La mercière se montra au début assez suspicieuse et posa plein de question aux deux filles qui entraient dans son magasin pour faire un cadeau somptueux à leur éducatrice. Mais Lucie avait la parole facile et aidée par Camille la résistance de la commerçante fonda vite et elle commençait à conseiller ses clientes. Lucie orientait la recherche sur le grand jeu : un coordonnée soutien-gorge, slip, porte-jarretelles et bas. Le rêve de toutes les filles au village et signe suprême de l’âge adulte. Sous prétexte d’essayer pour Nadège elle se contempla dans la glace pendant que la mercière lui ajustait les jarretelles ; si fière d’elle qu’elle se figura déjà en tutrice confirmée.

 

« Alors Lucie, tu as été encore insolente », remarqua la femme devant ses fesses encore flamboyantes.

 

Lucie n’aimait pas ce genre de commentaire. Elle avait tenté vainement de se glisser toute seule dans la cabine d’essayage, mais pas de moyen de se défaire de la vaillante vendeuse qui lui imposa le service clientes.

L’élastique serré de la petite culotte de dentelle lui coupa douloureusement dans la chair, ma la vanité était plus forte que le désagrément. Même quand la commerçante étira le slip pour relâcher aussitôt le ruban pour vérifier la bonne taille. Néanmoins Lucie poussa un petit cri de surprise du style bien éloquent :

 

« Aïe, ça fait mal ! Je n’ai pas encore l’habitude de ce genre de vêtements. »

 

Surprise de sa propre bêtise, elle se tut. Mais il était trop tard et la mèche vendue. Elle s’attendait à une sévère fessée, la troisième de la journée (Nadège lui appliquait toujours la préventive le matin).

 

« Eh ben, il me semblait bien que tu cherchais pour toi. Je pense que le petit coordonné coquin n’est pas encore de ton âge. Mais j’ai quelque chose qui devrait te convenir mieux. Nous avons un certain modèle intermédiaire entre les élèves et les tutrices qui est peu connu. »

 

Elle s’en allait et revint quelques minutes plus tard avec un ensemble qui fit frémir Lucie et Camille d’horreur, tellement la chose leur parait grotesque. La mercière sortait une longue gaine rose qui couvrait le corps de Lucie à partir d’en dessous des seins jusqu’en haut de cuisses, munie de six jarretelles larges et coutres, extrêmes laides. Un vrai truc de vieille. La dame ne laissa pas le temps à Lucie de protester et quelques minutes plus tard elle se trouva saucissonnée dans ce plastron dur et rêche qui lui donna une allure austère et guindée.

Ce dispositif servant à affiner le taille et les hanches en rebondissant le derrière était tellement serré que Lucie ne pouvait à peine bouger. Mais quoiqu’il en soit, sa silhouette se présentait encore plus jolie que d’habitude et son popotin semblait de plus proéminent.

 

« Voila une superbe rondeur qui donnera envie à Nadège de revisiter un peu ton éducation. Je trouve qu’il y a encore trop de indulgence envers tes dérapages. Je  vais te fixer des bas et tu rentreras ainsi fagotée à la maison. Je te laisse le temps de décider avec ta tutrice si tu garderas cette belle gaine ou non. Par contre ne t’avise plus de me faire perdre mon temps en louchant sur les modèles coquins sauf en présence de Nadège. »

 

En remettant sa jupette Lucie s’aperçut qu’au moindre mouvement ses jarretelles dépassaient en montrant le haut des bas. Sur le chemin de retour tout le monde allait remarquer qu’elle se prenait pour une tutrice en absence de Nadège. Une chose était sure. Son derrière serait à la fête pour le soir.

 

Camille avait observé le cours de choses en se faisant toute petite. Mais la vendeuse ne l’avait pas oublié.

Elle l’attrapa à l’oreille et la tira avec elle devant la vitrine. Elle lui troussa sa jupe devant un groupe de curieuses qui grandissait vite en vue d’un spectacle inhabituel.

Camille n’avait jamais goûté les règles en bois qui servaient à mesurer la longueur de tissus. Il ne faillait que quelques claques pour qu’elle regrettât chaudement d’avoir incité Lucie de dévier du bon chemin.

Le sifflement dans l’air de ce morceau de bois était si caractéristique qu’elle ne l’allait plus jamais oublier de sa vie. A chaque coup des larmes de regret jaillissaient dans ces yeux et elle jura devant sa « punitrice » de respecter désormais un train de vie irréprochable. Elle passa une demi heure en exposant un derrière marqué par la discipline en pleine vitrine sous les rigolades des passantes.

Enfin la commerçante démissionna les deux filles qui s’empressèrent de rentrer à la maison. Lucie dans son burlesque sous-vêtement et Camille la culotte baissée aux chevilles et la jupe épinglée au pull. Inutile de dire qu’elles avaient du retard et que Nadège ne tolérait nullement  ce genre de plaisanteries.

 

Suite chapitre 25

Par isabelle183 - Publié dans : Les mémoires de Lucie
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Samedi 25 octobre 6 25 /10 /Oct 11:46

                               Entre amies

 

Le soir Nadège envoya Lucie une heure plus tôt que d’habitude dans sa chambre. Elle avait décidé de se consacrer à Camille pour lui faire ses comptes. Lucie connaissait trop bien les critères de son éducatrice et savait par conséquence ce qui attendait son amie. En longeant le couloir elle passa à côté de Camille qui attendait martinet en main devant le bureau de Nadège.

Lucie ressentait ce qui se déroulait dans la tête de la nouvelle recrue de la maison et ne s’étonnait pas de tomber sur une fille pâle et tremblante de peur.

 

« Je n’aimerais pas être à ta place », dit-elle avec un sourire suffisant. « Quand Nadège te convoque dans son bureau, ce n’est pas pour plaisanter, mais pour la grande fête. Ton popotin aura droit à une belle leçon de discipline que tu n’oublieras pas si vite. »

 

Elle glissait sa main sur les lanières du martinet et ajouta poussée par le vice :

 

« Il est redoutable celui-là. Quelques coups suffisent pour que tu n’aies qu’une seule pensée en tête : obéir au moindre commandement et de devenir une fille sage au plus vite possible. »

 

« Il fait si mal que ça ? », demanda Camille d’une petite voix effrayée.

 

« Et comment. Inutile de préciser que tu dormiras cette nuit sur le ventre. »

 

« Je ne pourrais pas m’imaginer de devoir me déshabiller entièrement devant Nadine pour recevoir une punition. Je suis fessée aussi, mais sur le slip, incomparable avec ce que toi tu reçois Lucie. Ma tutrice respecte toujours ma pudeur sauf en cas des très grosses fautes. »

 

Elle rougissait en se souvenant de la correction mémorable dans le jardin devant la maison et dont elle ne croyait Lucie pas au courrant.

Mais justement Lucie y pensait. Pour elle sa vengeance était loin d’être finie. Elle profita pour enfoncer le clou encore plus.

 

« Je cois que tu ne sais pas vraiment ce qui t’attend derrière cette porte. Nadège ne jure que sur la fessée à nu, tu comprends, tu seras toute nue devant elle comme une petite gamine. Et tu chanteras à haute voix la chanson de la fille qui promet de s’améliorer et qui regrette son insolence.»

 

« Jamais », chuchota Camille en retenant ses larmes.

« Je ne tomberas pas aussi bas que toi. »

 

« Je suis sûre que dans une demi heure tu te retrouvera prosternée par parterre en exhibant l’orifice honteux comme je dois le faire devant tout le monde quand je fais des bêtises. Tu verras comme c’est agréable comme sensation. Ca remet bien en place. »

 

« Je ne suis pas Mademoiselle qui est intégralement épilée pour une hygiène de rigueur. Je ne me laisserai pas transformer en trou du cul, en risée du village. »

 

« Je te donne que des conseils amicaux. Tu fais à ta guise. Mais ne sous-estime pas Nadège. Il vaut mieux lui montrer tes regrets d’entrée.

Bon, je vais aller dans la chambre. Pas envie de me faire remarquer. A tout à l’heure. Et bon courage. »

 

« Espèce de s... »

 

« Surveille ton langage. Dans cette maison les gros mots sont interdits », dit Lucie en s’en allant en sifflotant. Elle avait atteint un joli but, de mettre Camille en porte à faux. Nadège avait des oreilles partout.  

 

« Mon cul… », cria Camille derrière elle à haute voix.

 

Quelques secondes plus tard Nadège sortait des son bureau et attrapa l’insolente à l’oreille pour la faire entrer.

 

« Le monde est beau, il tourne bien et la justice existe », pensa Lucie en suivant attentivement les bruits venant au travers des murs et profita de l’aubaine de se retrouver une fois de plus en une semaine sans la mortelle ceinture. Ils se passèrent de choses bien audibles, fertilisant son imagination, stimulantes au plus haut dégrée.

Camille s’en prit une très bonne et ne tarda pas à oublier ses bonnes résolutions. Comme Lucie elle céda vite devant la persuasion de Nadège et ne fit pas meilleure posture.

 

Une heure plus tard, sermon, fessée et coin y comprit, elle fit irruption en compagnie de Nadège dans la chambre de Lucie.

Elle sembla bien assagie et prit la position de modestie pour faire des excuses à son amie pour son impertinence verbale.

 

« Comment te sens-tu après une bonne séance de discipline cul nu », demanda Nadège.

 

Camille s’empressa de répondre :

 

 « Bien, bien mieux. C’est ce qu’il me fallait depuis longtemps. Je ne savais pas à quel point la discipline me manquait. Merci de me montrer le chemin. »

 

Nadège touchée par ces mots accorda encore une heure aux filles avant l’extinction de feux en demandant à Lucie de préparer Camille pour la nuit.

 

« Tu as mal », demanda Lucie après un petit instant.

 

« Je n’en peux plus. J’ai le derrière en feux comme jamais avant dans ma vie. J’ai essayé de faire la fière, au lieu d’écouter tes conseils. Ca ne pardonne pas ici. La prochaine je serais plus coopérative. »

 

« Et si elle te demande de faire la modeste devant les voisines ou pire encore devant nos amies ? »

 

« Je baisserai ma culotte aussitôt et je me mettrai en position comme il le faut. »

 

« Tu trouves pas que ça fait vachement de bien de s’excuser de cette manière pour ses fautes. »

 

« Je l’ai remarqué aussi tout à l’heure », avoua Camille hésitante. « C’est très étrange, j’ai envie de le refaire devant toutes les personnes que j’ai offensé dernièrement. Tu crois qu’on y prend goût. »

 

« Avec Nadège on se découvre des goûts étranges. C’est comme ses fromages sur les tartines.»

 

« En fait c’est super bon. J’avais toujours horreur rien qu’à l’idée. Mais il est vrai que ça pu à réveiller un mort. »

 

« Tu t’y fera vite à l’odeur », dit Lucie, « maintenant rien que le sentir me met l’eau à la bouche. J’adore ces parfums subtils. »

 

« Et pour les poils ? », demanda Camille un peu embarrassée. « Ca fait mal de les enlever à la cire ? »

 

« Alors là, oui. C’est pire que le martinet à certains endroits. Mais rien que la première fois. Tu y auras droit, toi aussi ? »

 

« Ouais. Je dois t’accompagner demain au travail. La vielle m’a dit qu’elle ne supporte pas le moindre poil sur ses élèves. »

 

« Je te promets de faire doucement. Mais tu verras après comme c’est étrange comme sensation quand tu remettras ta culotte. En fait ça te rend hyper sensible. Au moindre attouchement tu exploses. »

 

« Tu te masturbes souvent ? »

 

« J’aimerais bien, mais pas moyen. La vielle tient à la ceinture de chasteté et au bouchon médical. Pas évident à s’y habituer au début.»

 

« Tu te fous de moi ? »

 

« Pas du tout. Regarde dans ton chevet. »

 

Camille qui n’avait jamais vu se ce genre d’appareillage, fut surprise du contenu du chevet.

Une ceinture ne demande pas beaucoup d’explication pour comprendre comme elle se met. On touchant le cuir épais et dur la première question concerna le confort du port.

 

« Assez désagréable au début », confia Lucie. « Tu risques pas mal d’irritations, surtout si tu essayes de trop bouger la nuit parce que quelque chose te titille et tu aimerais outrepasser de la sécurité. C’est peine perdue. Y a pas de moyen et il vaut mieux accepter des évidences. C’est trop bien étudié ce truc. »

 

Camille afficha un air horrifié.

 

« Mais j’ai l’habitude…

…enfin tu sais de quoi je veux parler. »

 

« Mauvais habitude qui mine le caractère et affaiblit la volonté selon Nadège. Pour s’y faire à la discipline, rien ne vaut un contrôle rigoureux. C’est très dur à comprendre pour une novice. »

 

« Et toi, tu en penses quoi Lucie ? »

 

« Je crois que Nadège ait raison. Je m’y complais de plus en plus dans mon statut d’élève. C’est devenu viscéral et un véritable besoin pour moi. Je ne pourrais plus vivre sans me subordonner à son autorité.

Je dois me mériter mes soulagements de tension nerveuse et la privation me motive de me surpasser dans le moindre détail. J’ai mis du temps à comprendre et je ne pourrais imaginer meilleure tutrice qu’elle. »

 

« Et tu estimes que moi aussi j’y arriverai ? »

 

« Je ne sais pas ? Ca doit dépendre de personne en personne. As-tu vraiment envie d’apprendre ? »

 

« Sincèrement oui. Ce désir a toujours était en moi, mais je n’ai pas osé de me l’avouer. Si je suis ici, c’est un peu grâce à toi. J’ai besoin d’être rassurée sur mes côtés inavouables et ton exemple me montre que je ne suis pas la seule avec des pareilles penchant. »

 

« Alors ne t’inquiète pas. Tu es à la bonne adresse ici », dit Lucie pour encourager son amie. « Ca viendra petit à petit et je suis là pour t’aider et te réconforter. »

 

Elle prit Camille qui avait besoin d’un gros câlin dans ses bras.

Le bouchon médical intrigua Camille et quand elle apprit où cela se plaçait, elle commença à paniquer.

 

« C’est si gros au milieu. Ca doit faire sacrement mal quand on l’introduit. »

 

« Il faut y aller tout doucement et bien préparer le terrain. Tu me fais confiance ? »

 

« Ca oui, mais ce n’est pas pour autant que je n’aie pas peur. »

 

Camille éprouva une vive réticence d’adopter la posture du thermomètre devant Lucie. Elle se souvenait de visites médicales et du comble d’humiliation quand la doctoresse du village lui prenait ainsi la température.

 

Lucie commença par la crème grasse qu’elle étalait autour du petit orifice de sa copine avant d’approcher son doigt sur le muscle même en le malaxant doucement.

Camille était raide comme un piquet et se laissait faire guidé par l’idée d’échapper à une punition de Nadège pour refus d’obéissance.

Quand elle sentit le doigt de Lucie la pénétrer elle se contracta au maximum en poussant en petit cris de surprise.

 

« Détend-toi », lui conseilla Lucie. « Ca peut être agréable ou désagréable selon ta manière de te comporter. Reste cool et verras, c’est pas la mort, au contraire. »

 

Un sentiment de l’étrange envahit Camille quand le doigt de Lucie s’enfonçait de plus en plus dans ses entrailles. Puis Lucie fit de langoureuses va et viens.

Comme prédit la sensation n’était pas si désagréable et Camille s’abandonna vite au rythme en gémissant de délice. Quand Lucie la sentit assez décontractée, elle introduit le suppo de nuit et continua le traitement.

 

« Tu verras ce calment réagit très vite. Tu te sentiras bien apaisée dans quelques minutes. »

 

Et Lucie disait vrai. Bientôt Camille ronronnait de bien –être, prête à recevoir le bouchon. Lucie s’avérait très douée. Malgré un petit passage difficile elle réussit de ne pas traumatiser Camille.

 

Quand Nadège revient dans la chambre Lucie lui présenta une Camille adoucie et préparée pour le sommeil en chemise de nuit. Il ne restait qu’à Nadège de rajouter le cadenas.

 

« Je suis très fière de toi Lucie », dit-elle en éteignant les lumières.

 

Suite chapitre 24

Par isabelle183 - Publié dans : Les mémoires de Lucie - Communauté : Ecritures Sensuelles
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Lundi 13 octobre 1 13 /10 /Oct 22:46


                         Semaine éducative

lucie22.jpg  Dessin: JPC/Escobar

Nadège prévint Lucie au dernier moment que Camille allait rejoindre leur petit ménage pour une journée d’observation, suivie d’une semaine de stage intense.

La possibilité d’accomplir sa vengeance tant désirée à proximité, la joie n’était pas au rendez-vous comme elle avait imaginé.

Notre élève studieuse appréhenda l’évènement à son grand étonnement avec des sentiments mitigés qui inclurent curiosité, colère et jalousie. Elle se rendit compte que ses envies se partageaient entre Camille et Nadège. Mais rien n’était bien défini pour l’instant. Il y avait pas mal de constellations qui la tentaient : éduquer Camille à son tour, assister à l’éducation de Camille de près ou être éduquée ensemble avec Camille.

D’un autre côté le fait de partager l’attention de Nadège avec une autre personne, la dérangeait. Et aurait préféré garder l’exclusivité de peur de perdre l’affection de sa tutrice.                                                                                                                      

Elle se posa la question de qui de deux femmes elle donnerait la prédilection si elle avait le libre choix et opta finalement pour Nadège. Celle-ci disposait d’un surplus en face de l’amie qui jouait un rôle déterminant aux yeux de Lucie : l’autorité qui était lié à sa maturité. Nadège était une femme au summum de sa beauté, la mi-trentaine dépassée et sûre d’elle à toute épreuve. De quoi à expliquer l’idolâtrie que Lucie lui vouait.

Nadège exerçait une telle autorité sur son élève (qui essaya par tout moyen de lui ressembler) que la dernière vivait dans une crainte permanente de ne pas dépasser le règlement de la maison. Il suffisait que Nadège levât la voix pour que Lucie devînt instantanément toute petite et honteuse et sautillait d’un pied à l’autre d’un air coupable. L’angoisse du châtiment à venir et l’incertitude de sa forme lui procuraient des frissons de plus coquines.

Elle savait aussi que Nadège découvrait tout et rien ne se cachait devant elle, qu’elle ne se laissait jamais corrompre par des bonnes actes ou paroles quand une punition était décidée et surtout que Nadège ne commettait aucune injustice.

En évaluant les pour et le contres Lucie décida d’adopter une attitude impeccable envers Nadège en se pliant soigneusement aux moindre exigences malgré la présence de Camille.

 

Elle venait tout juste finir son  petit déjeuner quand son amie frappa à leur porte. Lucie jeta un coup d’œil sur la pendule, six heures trente deux, et savait déjà que Camille allait encaisser le soir même une sévère correction pour un retard sans excuses. Le sourire aux lèvres, elle sauta de sa chaise pour se mettre au garde à vous, manière dont Nadège envisageait les salutations de la part d’une élève.

 

« On dirait un petit soldat », constata Camille ravie en examinant Lucie qui se tenait elle, immobile et seulement habillée du t-shirt de nuit.

« Quand j’étais gamine ma maman me faisait prendre le  petit déjeuner dans une tenue pareille. Ca me rappelle pas mal de souvenirs. On dirait que le temps s’est arrêté dans cette maison. »

 

« Continue à te moquer de moi », pensa Lucie. « Tu ne connais pas encore Nadège. Elle n’oublis jamais rien et te fera payer cher la moindre remarque désobligeante. Tu auras droit dès demain matin à ta première confession et elle te ressortira tes bêtises une par une. Ce sera la fête pour tes fesses. »

 

« Tu peux te rasseoir Lucie », dit Nadège.

« Quant à toi Camille, je n’apprécies guerre des plaisanteries de ce genre. Dans cette maison règne un esprit d’ordre et de discipline et tu as intérêt de t’adapter au plus vite. Je t’apprendrai, à toi aussi de faire le petit soldat comme tu dis. Je veux du respect pour mes visiteurs surtout quand il s’agit d’une autre tutrice. Nous y reviendrons demain à la première heure. »

 

Elle indiqua à Camille sa place à table et lui servit un « petit déjeuner maison ». Camille l’accueillit avec une grimace d’horreur et de dégoût devant une telle puanteur nauséabonde et comprit aisément pourquoi on parlait de fromages de caractère. Peut-être la pâte était molle, mais l’effluve chassait toute mollesse instantanément par une vive sensation tonifiante au niveau de l’odorat.

Avant de pouvoir protester elle se vit devancé par Nadège.

 

« Voila de quoi pour bien te réveiller et commencer ta journée en beauté par un apport de tout ce qu’un jeune organisme a de besoin. Il parait qu’il y ait des filles qui font la délicate, mais soi prévenue : pas dans cette maison. Tu ne quitteras pas la table avant d’avoir fini ton assiette. Et maintenant bon appétit. »

 

« Tu verras, c’est pas mauvais », s’empressa Lucie de rajouter qui se souvenait encore bien de sa première expérience de ce genre. Son plaisir aura été bien amoindri si Camille n’avait pas montré une réaction pareille, voir quelle aimait ce genre de fromages.

Elle ignorait que Nadège dans ce cas recourait à d’autres aliments de mauvaise réputation en partant du principe que l’obéissance s’inculque le mieux à partir de l’assiette.

 

Pendant que Camille mâcha sans grand enthousiasme sa tartine, elle assista à la gym matinale de Lucie qui la récompensait largement par son côté amusant. Son amie affichait une condition physique étonnante, une grâce dans les mouvements et un sens de rythme qui collait aux exercices. Elle ne fit pas la moindre erreur et Camille resta sur sa fin concernant l’emploi de la canne et dut se contenter de sa tartine interminable.

 

Elle écouta avec grande passion la théorie de la fessée préventive que Nadège lui exposa et saisit vite que dans ce ménage la pratique ne tardait jamais après un beau discours.

Elle observa son amie décrocher le martinet et de le porter convenablement à sa tutrice qui s’empara avec suffisance en signe de son autorité.

 

Nadège allongea Lucie sur ces genoux et le sourire complice apparut au même moment sur le visage de la tutrice que de l’élève. Pendant que Nadège appliqua le martinet bruyamment sur les fesses de son élève, Camille comprit que cette action faisait du bien aux deux protagonistes.

Malgré son fessier qui rougissait et se striait de plus en plus Lucie n’a pas l’air malheureuse et ses larmes semblaient un cadeau pour encourager sa tutrice et exprimer sa gratitude pour son geste. Camille vit également la luisance naissante de l’entrejambe de son amie qui se tortillait entre douleur et émotions plaisantes.

Il y avait une harmonie de gestes et mouvements entre les deux femmes qui ne la laissaient pas indifférente. Lucie se tendait sensuellement vers les lanières et accueillait chaque coup par un profond soupir.

 

La fessée terminée, elle s’agenouilla devant Nadège et couvrit la main qui venait la corriger avec des baisers ardents.

La tutrice sortit un mouchoir et lui sécha les larmes.

 

« Merci Nadège, j’avais trop besoin du martinet », chuchota Lucie toute doucereuse. « Je ne saurais me passer de ton éducation. »

       

A ce moment Camille aurait aimée d’être à la place de Lucie. Elle n’éprouva plus la joie maligne de voir son amie punie, elle partageait par procuration un ressentie plus profond qui se manifestait sous son jean et sa culotte à l’abri de vue. Elle était presque certaine que Nadège, elle aussi, ne se distinguait pas sur ce point de ses élèves. La sensation de se sentir « chez soi » l’envahit, mais aussi une réelle crainte de passer à son tour sur les genoux de Nadège, car la douleur que venait subir Lucie devait être considérable et demandait un long entraînement de l’épiderme.

 

« Voila à quoi ressemble une jeune fille élevée dans la discipline », développa Nadège. « Son corps reconnaît le bienfait et la récompense pour richement pour son obéissance. J’espère que tu as bien retenu la leçon. »

 

Camille rougit d’une oreille à l’autre et baissa son regard. Malgré ses vêtements elle se sentit nue devant la perspicacité de Nadège. Toutefois elle posa timidement une question.

 

« Combien de temps faudrait-il pour qu’une fille comprenne bien… ? »

 

« Il n’y a pas de règles. Il faut une certaine prédisposition naturelle, Camille. Mais vu que tu as franchi le seuil de cette maison sur ta demande expresse, je pense que tu apprendras vite. »

 

Elle fit un petit signe d’indexe pour Camille s’approchât.

 

« Ce qui compte c’est le résultat », dit-elle d’un air mystérieux et invitant, pris la main de Camille et la posa sur l’entrejambe de Lucie.

Camille fut prise d’un vif scrupule de satisfaire sa curiosité, mais ne put s’empêcher de glisser ses doigts sur une peau lisse, chaude et délicieusement humide. Lucie ferma ses yeux et la laissait faire.

 

« Convaincue ? », demanda Nadège après un petit instant.

 

Camille, confuse de ces étranges mœurs, eut un petit frisson de tension trop plaisante et sa peau se couvrit de chair de poule. Elle se crut dans un rêve, elle-même et observatrice de la scène à la fois.

 

« Je trouve notre Lucie très tendue. Je pense qu’elle mériterait une petite récompense. Qu’en penses-tu Camille ? Que ferais-tu à sa place ? »

 

Le visage de la fille devint aussi écarlate que les fesses de Lucie. Nadège ébranlait sa pudeur avec une telle force qu’elle se sentait bête et vraiment petite. Elle mit un doigt sur ses lèvres, l’autre main derrière le dos et bougeait ses épaules avec une candeur enfantine.

 

« M’enfin Camille, tu as vingt et deux ans. Ne me dis pas que tu ne connais pas ton corps. »

 

Et on se tournant vers Lucie :

 

« Nous allons montrer à ton amie comment nous apaisons les tensions nerveuses. Adopte ta position de modestie ma chérie. »

 

Ce fut le tour de notre héroïne de vouloir se cacher dans la première planque possible. L’aventure chez le médecin lui vint en mémoire. Mais visiblement Nadège projeta de pousser le bouchon encore plus loin. Elle chercha sa fameuse crème grasse et mit une bonne quantité sur l’orifice que Lucie trouvait le plus honteux.

 

« Et maintenant amuse-toi bien, ma chérie. Donne une petite démonstration à ton amie comment tu te procures du plaisir. »

 

« Il n’est pas décent pour une jeune fille de mettre son doigt dans cet endroit », dit Camille un peu outrée après un petit moment de silence. « Puis ce n’est pas là où c’est le plus agréable. »

 

« On ne se touche pas où c’est le plus agréable, mais où je donne la permission », intervint Nadège pour clarifier la politique de la maison. « Chez moi tout ce mérite durement. »

 

Suite chapitre 23

Par isabelle183 - Publié dans : Les mémoires de Lucie - Communauté : Ecritures Sensuelles
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Mardi 7 octobre 2 07 /10 /Oct 17:10

  Le piège

 

Camille n’était pas une fille bête. Du même âge que Lucie le mystère de l’obéissance qui planait sur ce village hantait également son esprit. Elle saisissait vite que toutes les éducatrices ne se valaient pas et que certaines enseignaient un art bien étrange qui provoquait des changements étonnants sur leurs élèves. Elle n’entendait jamais Lucie se plaindre de Nadège, malgré les plus rudes punitions telles que la parade de majorette en pleine rue.

Camille possédait un bon sens d’observation. Elle eut été témoin à plusieurs reprises quand Lucie reçut une correction devant public. Ce qui lui sauta aux yeux était avant tout l’énigmatique sourire, autant sur le visage de son amie que sur celui de sa tutrice. Un lien fort en émotions et sous-entendus qui semblait les rapprocher pour le meilleur et le pire. Ce sourire complice lui vola son sommeil et elle aurait aimé percer ce secret. Mieux encore, elle se languissait de pointer son nez dans ce petit ménage qui l’intriguait tant.

 

Un jour, poussée par la curiosité incessante, elle recourut à la ruse vaguement évoquée par Lucie pour s’introduire auprès d’elle par la grande porte.

Camille avait attentivement étudié  les statuts des élèves et trouvé une pratique peu usitée. Chaque fille disposait du droit de changer l’éducatrice quand bon lui semblait. Mais quasiment personne ne savait qu’on pouvait également effectuer des stages à court terme en tant qu’observatrice dans un ménage convoité sans s’exposer aux exigences de la discipline. Il suffisait de s’inscrire sur la liste de disponibilités et attendre patiemment la réponse de la tutrice en question.

Ainsi obtint Camille un rendez-vous avec Nadège.

 

« Je suis très sévère avec Lucie et elle sait ce qui lui arrive quand elle se comporte mal. Elle a besoin de ce traitement à long terme pour ne pas retomber dans ses mauvaises habitudes. 

Elle est punie quotidiennement à chaque écart de comportement. Tant qu’elle décide de jouer l’insolente, elle sera traitée telle que.

Mes méthodes sont strictes. Il vaut mieux qu’elle se plie avec le sourire. Des questions, jeune dame ? »

 

Camille faillit renverses sa tisane qu’elle buvait sur la terrasse d’un café avec Nadège comme si la dernière savait sur quel origine se basaient les troubles profondes de la fille.

 

« Tes méthodes me paraissent éloquents Nadège. Je ne reconnais plus Lucie. Son progrès dû à ta discipline est spectaculaire. Je serais trop curieuse de voir les effets sur moi.»

 

« Il ne s’agit pas d’une question de curiosité, Camille, mais de bien vouloir s’adapter à un régime ferme. Lucie a ses défauts comme nous toutes. Cependant elle ne manque jamais de motivation et ne considère pas son éducation comme un jeu.

Le moindre manque de respect est traité avec sévérité.

Elle est sensée de se comporter en jeune femme, pas en gamine. Et tant qu’elle ne comprendra pas, je lui appliquerai des mesures en conséquence. Mais je la trouve très susceptible à mon enseignement.»

 

« Elle m’a avoué sa fascination pour tes méthodes à notre dernière rencontre », approuva Camille, « puis le plaisir qu’elle retire de travailler sur sa docilité avec toi. J’ai un peu de difficulté à bien comprendre. »

 

« Pourtant c’est simple. La discipline pour être efficace ne doit pas se résumer à une attitude spirituelle. Si le corps ne s’implique pas elle reste vaine. Il faut que ce désir devienne un besoin vital. »

 

« Je craint de ne pas saisir encore… » 

 

Nadège scruta longuement les yeux de Camille. Elle sembla évaluer si cette fille méritait de plus amples renseignements avant de poser une question à son tour.

 

« Tu devrais bien savoir de quoi il s’agit. Je crois me souvenir d’avoir assisté, il n’y a pas longtemps à un petit spectacle en ton honneur par ta tutrice. Tu es donc très familière avec ces pratiques, jeune fille. Abstient toi alors de jouer à l’ingénue devant moi. »

 

Camille avala sa salive. Elle n’aimait pas être rappelée à sa punition devant Nadège.

 

« Ma tutrice dit que je n’ai pas encore dépassé l’âge de la fessée. Elle s’en sert pour me faire comprendre ce qui est le mieux pour moi. »

 

« Et qu’en penses-tu personnellement ? »

 

« Je me trouve trop âgé pour ce genre de traitement. »

 

« Je ne t’ai pas vue protester ou te révolter. Pourquoi ?»

 

« Au fond de moi, je ne peux pas lui donner tort. »

 

Camille se vit coincée d’un premier côté par Nadège et se méfiait de plus en plus de cette femme. Mais appréhension et attirance troublante se mélangeaient pour un cocktail enivrant qui lui montait à la tête. Elle baissa ses gardes en adressant à la tutrice par un regard de quelqu'un qui cherchait de l’aide.

Nadège profita de suite de cette faiblesse pour creuser d’un autre côté.

 

« N’estimes-tu pas peut-être que la fessée à la main ne soit pas assez dissuasive pour te garder sur le bon chemin. »

 

« Je me sentirais plus sécurisée si un traitement comme celui de Lucie me pendait au nez. Je serais plus sérieuse dans mes démarches.

Je pense qu’une parade au travers du village ferait du bien à la plupart parmi nous. On n’arrête pas d’en parler. Cet évènement nous a trop marqué. »

 

« Quand vous êtes ensembles vous vous tordez de rire et quand vous êtes seules vous vous imaginez à la place de Lucie ? »

 

«J’ai tellement honte de moi et ce secret me pèse si lourd que j’ai envie parfois de m’acheter un martinet avec mon argent de poche et de supplier ma tutrice de m’administrer cette médicine sans indulgence. »

 

« Tu ne la trouve pas assez sévère à ton goût ? »

 

« Au fond de moi je déteste le laxisme. Mais je n’ai jamais expérimenté la vraie discipline à l’ancienne.

J’ai trop peur que ça super fasse mal et que je fonde en larmes comme un bébé. »

 

« Je peux te certifier les deux, Camille. Sans la douleur et les larmes une correction ne sert à rien. Il faut passer par là pour que cela devienne libératoire. »

 

« Mais j’ai cru apercevoir que Lucie avait un petit air radieux sur son visage pendant sa parade, malgré la douleur. »

 

« Parce qu’elle a compris que c’est pour son bien et à quel niveau se situe la vertu de la fessée. »

 

« Dans ce cas j’aimerais apprendre aussi. »

 

Nadège marque à nouveau une pause en laissant le temps à Camille que les nouvelles idées fassent bien leur chemin.

Enfin elle reprit :

 

«J’ai remarqué une coutume parmi pas mal d’élèves. Elles présentent une conduite irrépréhensible en intimité avec leur tutrice et ne mettraient jamais la loi du martinet en doute. Par contre envers leurs amies, elles se parent des airs et excuses grotesques pour cacher la vérité. A vous entendre, aucune parmi vous ne connaît personnellement les châtiments corporels. »

 

« C’est trop intime pour en parler à ses amies », essaya Camille se dégager de ce pénible interrogatoire. « Même les plus jeunes parmi nous ont dépassé les vingt ans et personne ne veut admettre de se comporter encore en toute petite. »

 

« Ce qui est difficile, jeune fille c’est le fait d’avouer que ton corps approuve la discipline et que tu ne puisses pas t’en passer. Voila qui est parler en femme adulte. Vos excuses bon marchées de gamineries ne prennent pas avec moi. Il te faut un peu plus d’originalité si tu veux que je t’admette dans mon ménage. »

 

« J’ai du mal à m’exprimer Nadège. Les idées ne sont pas encore au point dans ma tête. Mais je cherche sincèrement à m’améliorer. Donne-moi une chance. Je saurai t’épater aussi, comme Lucie », se lança Camille sans peser la portée de ses mots.  

 

« Si tu tiens à m’impressionner, il me faut un peu plus que des bonnes paroles. »

 

« Et si je te demandais de m’éduquer aussi, strict et à l’ancienne… »

 

« Dans ce cas tu commenceras demain un stage d’une semaine chez nous. Je t’accorde un jour d’observation avant de passer aux choses sérieuses. »

 

Camille comprit qu’un piège se refermait sur elle et que jouer avec le feu comporte des risques. Elle accepta en hochant sa tête en maudissant Lucie de son conseil.

 

 

Suite chapitre 22


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