Discipline domestique

Dimanche 12 juillet 7 12 /07 /Juil 23:39


Des fois je me dis que mon homme doit appartenir à ceux qui avaient envie de jouer à la poupée dans leur enfance, mais étaient privés ou n’osaient pas. Car un garçon ne fait pas ça, comme on disait à l’époque au début des années 60. Alors il se rattrape à l’âge adulte avec moi. Il me dit très souvent à quel point il est heureux avec moi pour avoir trouvé une femme qui partage ses fantasmes. Et il ne se prive pas de les réaliser.

Je n’aime pas trop les pyjamas. Mais monsieur m’a offert un très joli en pilou, matière bien difficile à trouver de nos jours. Bien entendu il comporte des motifs fille sur fond rose. C’est d’un « culculniace » à souhait. Il repose bien repassé dans mon armoire et attend la bonne occasion pour servir.

 

Je suis très souvent en hyperactivité et en manque de sommeil. En fait je pars du principe que la vie est trop courte pour passer son temps à dormir. En général je gère bien en faisant des petites siestes dans la journée. Mais quand un sujet me passionne trop, tout se décale et en plus je deviens vraiment pénible à vivre. Monsieur ne se laisse pas faire.

 

T’es insupportable aujourd’hui, isabelle. Prends ton bain. Met toi en pyjama et attends moi dans la chambre pour une fessée de bonne nuit.

 

Ai-je  le droit de continuer à travailler sur mon ordi ?

 

Si tu veux. Mais si je te trouve pas au lit dans une demi heure je te ferai chanter tout un opéra.

 

Là, il ne plaisante plus et je ne traîne pas dans la salle de bain pour être ponctuelle. La fessée de bonne nuit se passe habituellement sur ses genoux et à la main. En plus elle fait super mal. Alors pas la peine d'en rajouter par un aute caprice.

 

Pourtant je puis nier le bienfait. Dix minutes après ma fessée, Monsieur me trouve souvent endormie comme un bébé et mon sommeil est profond et bien réparateur.

Par isabelle183 - Publié dans : Discipline domestique
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Jeudi 25 juin 4 25 /06 /Juin 00:23

J’aimerais bien connaître les expressions de mon visage quand je me prends une bonne au cours d’une séance bien méritée de discipline domestique. J’étais déjà fessée devant des glaces, mais je suis trop absorbée par ce qui se passe sur mon derrière pour y payer attention. Alors je me contente d’observer les mimiques des autres qui me paraissent parfaitement crédibles sur des photos.  Une image qui active plaisamment  mon imagination et qui se situe loin des scènes brutales qui hantent certaines séries des photos fessée notamment des pays de l’est.


Je ne suis pas vraiment une fan de la « fessée scolaire », mais une semaine dans un internat pour filles adultes fait partie de mes rêveries favorites.


J’imagine une gouvernante bien austère avec des cheveux très courts qui saurait me faire passer mes éternels caprices de préférence en présence de mon homme qui lui explique les problèmes que mon éducation lui pose. Puis discussions sur un programme sur mesure pour moi, conseils et démonstration de discipline appliquée. J’ai le droit de rêver non….

Par isabelle183 - Publié dans : Discipline domestique - Communauté : La fessée
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Jeudi 25 juin 4 25 /06 /Juin 00:18

 

Il me parait indispensable pour que la discipline domestique livre des résultats réels sur mon comportement qu’elle soit douloureuse et qu’elle marque bien dans le sens littéral. Mais il faut bien trouver la juste mesure. Mon homme n’est jamais cruel avec moi et il sait qu’il n’est pas nécessaire et déconseillé dans la discipline consentante  de me « torturer » pour que devienne obéissante. Il me traite avec la juste dose de sévérité dont j’ai besoin et ma danse sur ses genoux est toujours une rude épreuve pour mes fesses. Bien que consentante du principe de la discipline domestique, il arrive que je ne sois pas consentante sur le coup en estimant ma punition comme injustifiée. Je me mets en colère et parfois le vocabulaire m’échappe et je deviens très insultante envers mon homme malgré la fessée que je suis en train de recevoir. Je ne suis quasiment jamais grossière. Ce n’est pas dans mon tempérament. Mais je peux être vraiment blessante en jouant sur les petites faiblesses de mon homme.

Lui, il ne supporte pas ce côté de moi, car ceci ne fait pas partie de ses propres comportements, même en cas de colère. Encore une de ses facettes que je ne me lasse pas à admirer.


Alors il estime que je confonds ma bouche avec l’orifice de mon derrière et il arrête la punition pour une « leçon de modestie » dont je passe sur certains détails.


Il sait bien qu’il ne sert à rien de me forcer sur le coups tant que je suis en courroux et il m’envois dans la chambre pour me calmer et me préparer.


C’est souvent déjà à ce moment là que je réalise mon dérapage et que je commence à regretter. La punition qui m’attend est de taille. Outre une cérémoniel d’excuse très humiliant pour un effet psychologique, c’est la canne qui intervient.


Pour ceux qui ne sont pas familiers avec cet instrument, j’aimerais m’attarder peu sur ses particularités. La canne est un instrument redoutable et il serait un peu sot de recourir à des tiges de bambou vendues en magasin de jardinage. Elles risquent de se casser pendant l’emploi et causer ainsi des blessures ce qui ne me parait le but. Mieux vaut investir dans un instrument de qualité fabriqué exprès pour un usage sur les fesses.

Une bonne canne est souvent fait en rotin. Il en existe deux versions : vernies et nature. Les vernies sont assez rigides et manquent donc de la souplesse. Elle marquent beaucoup et procurent des stries qui se transforment facilement en hématomes. Quand on a la peau fragile comme moi, il se peut qu’on porte les marques pendant des semaines ( !).


Une « canne nature » possède une plus grande souplesse. Elle est très douloureuse sans forcer sur les coups en évitant ainsi les marques  de longue durée. Elle cause de belles stries qui gonflent vite, mais disparaissent assez vite aussi. Personnellement il m’est impossible après une correction à la canne de m’asseoir pendant des heures. A moins de me servir d’un coussin très rembourré.

Vu que le rotin est un matériel naturel, chaque canne possède son propre mordant. Nous avons mis du temps (et de l’argent) à en trouve une dont la douleur d’un coups assez léger déjà me fait grimper aux rideaux.


Je précise bien encore une fois que nous ne cherchons pas un effet érotique, mais punitif et dissuasif. On ne « badine » pas avec la discipline domestique chez nous et l’emploi rigoureux de nos instruments comporte plus le risque que je « mouille ma culotte » d’appréhension que de volupté. Que la douleur se transforme toujours après ma correction en sensation plaisante au niveau de mon bassin est une autre chose.


Après des insultes je reçois une douzaine de coups avec des longues pauses entre eux. Chaque coup est bien placé, bref et sec.


J’estime ma punition suffisamment intense pour me donner envie de ne plus recommencer mes dérapages verbaux si tôt. Largement suffisante aussi pour que je fonde en larmes et que je pleure à haute voix sans faire semblant. Puis largement suffisante pour un apaisement de mes nerfs et que je me blottisse dans les bras de mon homme pour me faire consoler et sécher mes larmes.


Dans ces moments je me sens prise en main comme je le désire. La sévérité de monsieur est sa plus belle épreuve d’amour pour moi et aissi que mon éducation lui tienne à cœur. L’éducation anglaise dont il me fait bénéficier me convient, me comble et contribue à mon bien-être. Seul regret de ne l’avoir pas connue plus tôt pour embrasser la discipline d’antan dès mes 18ans. C’est le monde à l’envers. Pour moi le droit à la culotte baissée au moindre faux pas est un des privilèges de la majorité et qu’on veille soigneusement qu’il ne s’applique pas aux enfants…

Par isabelle183 - Publié dans : Discipline domestique - Communauté : La fessée
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Mardi 24 février 2 24 /02 /Fév 23:24

J’ai grandi « sans dieu, ni maître » et je ne suis donc pas très familière avec les coutumes de l’église au sujet de la confession. Il est donc intéressant de constater que cette notion tient une place de choix dans mon monde fantasmatique.

Je ne suis pas sensible à la lourdeur austère que dégage la vue d’un confessionnal d’église, ni d’un prie-dieu et le fantasme du prêtre en robe noire me laisse de glace aussi.


Par contre je me suis découverte friande que mon homme me confesse régulièrement.


Il ne s’agit bien entendu pas de « confessions »  à la Saint Augustin d’Hippone qui abritent d’ailleurs quelques merveilles et qui furent source d’inspiration pour Réné Descartes qui reprend « Je me trompe, donc je suis » en le transformant dans son célèbre «cogito ergo sum ».


Non, nous ne sommes même pas proches des « confessions » de Rousseau quand il parle de ses souvenirs fessières en évoquant Mademoiselle Lambercier que j’ai trouvé une fois, tenez vous bien parmi les sujets du bac français Si vous êtes amateur de fessée comme moi je vous conseille vivement à lire ce petit sujet qui me semble être composé par un grand amateur de fessée qui s’ignore, cynique ou subversif et qui se délecte à insister sur une analyse du vocabulaire « fessée, traitement, correction, châtiment, menace du châtiment » sous le titre : un aveu difficile à faire. Bref ça sent l’âme sœur de loin.


Pour ma part je ne dispose d’aucun souvenir lié à une fessée pendant l’enfance.

Mes confessions concernent alors plutôt mes fantasmes. Mon homme est une personne qui est sans inhibitions à ce sujet. Il en parle de ses fantasmes comme il parle de philo, de peinture ou de la préparation d’un repas de fête. Par mon expérience analytique je ne suis pas non plus très coincée à ce niveau car se faire analyser implique de mettre tout sur table sans retenue si on désire vraiment un résultat. Mais à rapport de monsieur je ne suis d’une pudeur extrême.


D’ailleurs il m’en a parlé de ses fantasmes principaux (fessée, épilation intégrale de la dame et lingerie sexy) pendant notre première nuit passée ensemble. Je savais donc dès le début à quoi m’en tenir, mais je m’éloigne du sujet.


Alors je fus initiée dès le lendemain par ses soins à l’éducation anglaise et discipline domestique (en couple) ce qui sont à mon avis deux pratiques bien distinctes ; formation que j’ai « subie » avec beaucoup de plaisir et sérieux. Et pour accélérer mes progrès nous avons instauré d’un accord commun les fameuses confessions.


Le besoin de confession comme celui de punition s’apparente selon Freud à une culpabilité inconsciente qui est sans analyse quasiment impossible à saisir. C’est en fouillant en profondeur qu’on trouve enfin les vestiges de cette construction fort vicieuse qui –non découverte et mise à nu -  peut nous jouer des sales tours dans la vie quotidienne en se manifestant de manière détournée par un masochisme social qui peut prendre les formes les plus étonnantes.

Les travaux de  Reich ont apporté à la théorie freudienne les  compléments nécessaires pour que cette structure devienne intelligible.


Je ne dispose que de très peu de masochisme social dans ma vie active. Mais parfois c’est plus fort que moi et je montre de l’auto-dérison devant les absurdités de ma psyché. Je suis consciente de mes désirs et pulsions cachées avec toutes les conséquences que cela implique et je me sers de mes tendances masochistes essentiellement dans un but érotique. Je canalise alors l’énergie disponible au bon endroit sans que cela devienne préjudiciable pour ma vie sociale. Mon envie de bloger fait partie de mon masochisme social et satisfait ma compulsion d’aveu et mes traits démonstratifs, pour reprendre une expression de Reich. C’est en donnant une forme concrète à ses irrationalités qu’ils perdent leur danger et leur action inconsciente et ils deviennent particularité de la personnalité sans être nocives. Je ne suis pas une artiste, mais le secret de bien de grands artistes consiste à transformer leur névroses (ou traits névrotiques ) en œuvre d’art en utilisant l’énergie sexuelle d’une manière constructive.


Voila les bases de cette étrange pratique dans mon couple. Je reviendrai à la partie pratique dans un autre article.

 

Par isabelle183 - Publié dans : Discipline domestique
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Lundi 23 février 1 23 /02 /Fév 23:04

En partant des règles établies qui s’appliquent chez nous, de notre convention « discipline domestique » en quelque sorte, il est facile d’imaginer la suite dans les grandes lignes.

Je ne parlerai pas ici de la nature des réglementations. J’en ferai un article à part.

Chaque écart de la bonne conduite peut entraîner soit une mise en garde, soit une promesse de sanction qui est différée dans le temps, soit une correction sur le champ.

 

Je ne suis plus une petite fille, mais une femme adulte donc directement responsable de mes actes. Alors chez nous la mise en garde équivaut une promesse de sanction et j’utiliserai par la suite ces deux expressions comme synonymes.

 

Je ne sais jamais d’avance comment mon homme va appliquer la discipline domestique et sous quelles mesures punitives se déroulera mon châtiment.

Cette façon de procéder correspond bien à mon tempérament. J’ai besoin de l’imprévu pour me sentir vivante. L’incertitude est un moteur indispensable pour que je sois au top de mon efficacité dans mes entreprises. Je ne supporte ni la répétions, ni l’acquis d’avance.

Peut-on donc parler de rituel ?

Je pense que oui. Ma punition comporte toujours outre la fessée un nombre variable d’éléments avant et après qui constituent dont ce que j’appelle le rituel.

 

J’aime beaucoup les mises en garde surtout à l’extérieur de la maison. Il est extrêmement rare que mon homme fasse profiter notre entourage à ce prélude d’une fessée ultérieure.

Parfois il s’agit d’un geste comme me prendre fermement par la main quand je traîne trop longtemps aux rayons de beauté des parfumeries pour me diriger vers la sortie du magasin.

Je comprends bien mon homme car je peux passer des heures à comparer, fouiller, découvrir… Je ne me rends pas compte du temps qui passe.

Il ne s’agit pas de limiter mon plaisir, mais de limiter mes abus. Monsieur a tout essayé dans le temps comme m’accorder une large durée pour ces visites ou me proposer à m’acheter la gamme complète sur laquelle j’hésite.

Je suis très reconnaissante envers lui qu’il s’intéresse à moi et qu’il comprenne que la beauté soit un travail quotidien et surtout qu’il m’accompagne au travers des magasins, me conseille avec patience en se sentant lui aussi concerné. Peu d’hommes possèdent cette qualité.

Il en est de même quand je suis à la recherche de nouveaux habits.

 

Quand j’ai dépassé les limites la mise en garde peut aussi être verbale du style:

 

Attends qu’on soit revenus à la maison isabelle. Ce sera jour de fête pour ton derrière.

 

Dans ce cas la punition s’annonce pas trop sévère.

Quand il mentionne que je n’ai pas encore passé l’âge du martinet, les choses se gâtent.

Mais quand il parle de « musique de chambre », de « cours particuliers de chants » ou au pire « des cours de rattrape en discipline domestique » je sais à quoi m’attendre. Sous ses dénominations se cachent des rituels qui me font réfléchir deux fois avant d’agir.

Comme dans le proverbe romains : « verbe sine factum vanae » (le mot non suivie d’action est vain) monsieur ne connaît point des promesses vides. Que ce soit pour le meilleur que pour le pire.

Il n’est pas adepte de la discipline préventive ou de la discipline de maintenance comme pratiquée par pas mal de couples adeptes de la discipline conjugale. Mais quand il faut réviser les bases de bonne conduite il est particulièrement soigneux. On ne badine pas avec la discipline domestique chez nous.

 

Ses petites attentions verbales ne sont destinées qu’à mes oreilles. Elles se font discrètes pour les autres sans manquer leur effet sur moi. En général une seule mise en garde est suffisante pour que pour le reste de la journée me je détourne de mon nombril et que je sois attentive envers les désirs de mon homme. J’avoue qu’il n’a pas toujours la vie facile avec moi

 

Chez quelques (très rares) amis et amies de très longue date de mon homme, la mise en garde se fait au grand jour, style :

 

Tu sais ce qui t’attend à la maison si tu continue comme ça, isabelle !

 

Là encore, il ne se laisse pas aller au spectaculaire comme j’aimerais bien parfois. Il doit avoir sans doute raison et je fais confiance en son expérience. La discipline domestique est un terrain glissant et délicat qui se prête mal à une trop grande familiarité même avec des amis proches qui ne partagent pas ce trip. Selon lui pour les exhibitions de telles pulsions il vaut mieux recourir aux connaissances de passage qui considèrent la fessée disciplinaire comme terrain favorable ou amusant.

 

La mise en garde donne une atmosphère étrange à la suite de la journée. Il y a crainte et désir d’échapper à ma punition. Je ne mets pas le bien fondé de la décision de mon compagnon en question, mais les conséquences psychologiques de la menace sont considérables. Je deviens hyperactive (veut dire encore plus que d’habitude) et une multitude d’idées créatives me traverse la tête. Je serais même tentée de dire que mes meilleures idées datent de telles circonstances. Ma pensée va loin, très loin comme si ma punition s’était déjà passée. Je réfléchis à tous ce que j’aimerais encore faire dans ma vie et ce que je n’ai pas encore fait. Des projets apparaissent, des nouveaux élans, nouvelles orientations possible. Je deviens euphorique face à l’infini des possibilités. Mais il y a une lourdeur qui plane en arrière fond. Soudainement je réalise que j’ai oublié ce qui m’a attend à la maison et ce qui crée la lourdeur. Puis aussitôt c’est oublié à nouveau. J’oscille l’attente d’un événement auquel je puis échapper et ce que je ferais après, tandis que je refoule la punition elle-même autant que possible.

Il y a mille bonnes résolutions qui me fusent dans ma tête : Une fois ma punition finie je ferai…, puis je ferai aussi… et ainsi de suite.

En rien je ne cherche à imaginer le jouissif de la fessée en attente. Plus je m’approche du moment fatidique, plus j’essaye de me changer les idées.

Autant que je suis friande de la fessée érotique, autant que la punitive se vit comme une perturbation de mon espace-temps. Mais peut-être ceci c’est justement le but d’une mise en garde….

Par isabelle183 - Publié dans : Discipline domestique
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Dimanche 22 février 7 22 /02 /Fév 23:45

Je n’ai jamais eu une conception du rituel qui rejoint ce qu’on appelle le sacré. Ma façon d’être et ma pensée se situent trop loin de la religion.


Fidèle à une éducation anarchiste je suis restée proche de l’internationale et je n’y crois donc pas dans les « sauveurs suprêmes » que ce soit Dieu, César ou Tribun.


Le « Sauvons nous, nous même » m’a toujours paru de bon sens ou comme on dit en allemand : « Sauve-toi, toi-même, puis Dieu t’aidera ». 


Cette approche de la vie en combinaison avec mon existentialisme et mes influences de la psychanalyse, me pousse continuellement à chercher mon épanouissement dans le « ici  et maintenant» au lieu de compter sur des notions aussi vagues comme la chance, le hasard, le destin etc.


Je vis mes envies de discipline domestique au sein de mon couple dans le but d’un accomplissement personnel au mieux possible. Je fais pareil avec d’autres particularités de ma personnalité en essayant toujours de réaliser le réalisable. Je n’ai pas habitude de me perdre dans des désirs impossibles.


Cependant il est signifiant que mon désir de « discipline domestique » et de fessée soit contradictoire à mes tendances « anarchistes » conscientes. Je pense qu’il est important d’accepter ses contradictions et de les vivre pleinement si on envisage un épanouissement quelconque.

Tournons nous maintenant vers le rituel. Selon Boris Cyrulnik

(Les nourritures affectives) « le rituel structure la communication entre deux personnes, deux peuples.

 

Il est étiologiquement (étude des causes ; note isabelle) un « entre-deux » sensoriel, grâce auquel les corps peuvent s’harmoniser, les émotions se communiquer et les idées s’échanger.

 

Le rituel ne cherche ni le compromis, ni le juste milieu, il permet un équilibre. »

 

J’admets qu’un rituel au sein d’un couple tournant autour de la fessée et  de la pratique de la discipline domestique ne soit pas chose habituelle. Cependant, je ne vis pas pour les autres et pour correspondre à leurs conceptions d’un couple et dans ce sens mon choix est fait.

 

Discipline rime avec règles fixes et au fil du temps j’en ai élaboré une petite liste. La plupart de ces règles  sont dépourvu de toute rationalité et de bon sens et se basent simplement sur mes fantasmes. Je ne leur accorde donc aucun sérieux, ni de justification dans ma pensée. Il me plait d’être astreinte par mon compagnon à une « discipline de fer » quasi permanente, en me préservant tout de même des « plages de vacances ». Mais au sein d’un couple uni les habitudes s’installent, une communication non verbale s’instaure et monsieur sait très bien saisir quand j’ai besoin de décrocher de tout.

 

Vu la nature quasi purement libidinale de mes règles, il m’a parut juste que je laisse aussi à mon compagnon l’initiative d’établir les siennes qu’il aime appliquer à mon égard. Bien sur, tout se discute, mais je ne suis pas du style à refuser ce qui pourrais épanouir mon homme. J’accepte donc des « contraintes » niveau vestimentaire et concernant ma présentation. Les fantasmes de mon homme concernent essentiellement le visuel. Jamais il m’a suggéré une conduite à adopter ou une restriction de ma vie de femme. Au contraire. Il fait tout pour m’encourager dans mes projets personnelles et donc autonomes en intégrant le contrôle de leur réalisation dans un programme disciplinaire. Et ceci encore conformément à mes souhaits. Je pense que ce détail est essentiel pour notre réussite de la discipline domestique. Il y a grande différence entre un homme qui impose par exemple le port d’une jupe ou robe au lieu d’un pantalon avec un homme qui interdit les activités sociales, sorties ou pire encore qui se croit au moyen âge en interdisant une activité professionnelle pour que madame soit 24/24 à sa disposition. Dans ce sens la notion d’esclave ou de soumission pour le bon plaisir nous est étrangère.

 

Une fois des règles établies le rituel peut se mettre en place. Il s’est créé au fil du temps et non par une réflexion volontaire. Quand il y a des éléments qui nous plaisent à tous les deux, nous les gardons et on les intègre dans notre ménage.


Mon homme dispose donc de toute une panoplie qu’il applique selon ses envies et dans ce cas plus rien ne se discute. Il décide et moi je dois m’y plier sous peine d’une sévère correction supplémentaire que j’estime dans ce cas largement méritée.  

 

Pour moi le rituel est hautement chargé d’émotions. Il me rappelle que mes actes ont des conséquences douloureuses. Ma contrition ne tourne pas autour d’un regret pour une éventuelle faute commise, mais implique l’expérience que le fantasme tant jouissif dans  ma tête, s’avère moins jouissif qu’imaginé au moment de sa réalisation. Dans mes fantasmes c’est la sensation imaginée que procure la fessée qui est le moteur d’excitation. Dans la réalité la douleur que procure la fessée punitive n’a rien de jouissif pour moi, je la redoute même. Mon excitation investit le rituel qui tient donc le rôle d’intermédiaire entre fausse appréciation de la réalité dans mes rêveries et la réalité elle-même.

Je parle ici de la fessée punitive bien sur qui se distingue par son mécanisme d’excitation complètement de la fessée érotique.


Dans la fessée érotique c’est l’acte en soi qui me procure des sensations agréables. Dans la punition c’est « l’autour de la fessée », ses alentours qui véhiculent mon plaisir et bonheur, d’où aussi le titre de mon blog.  C’est dans ce sens que je me situe loin du masochisme proprement dit qui met l’accent sur la douleur.

 

Il y a aussi un bon nombre de liens inconscients en moi qui se rapportent au rituel. Se sentir bien à la maison, se sentir chez soi, se sentir aimée dans le sens qui aime bien, châtie bien. La notion d’être encore et surtout très sévèrement éduquée malgré mon âge.


Adolescente (à part dans mes rêves) je n’aurais jamais accepté une telle discipline par personne. Je n’avais pas encore une vue dégagée sur toutes les facettes de ma personnalité.

Aujourd’hui il me plait parfois de considérer ma grande capacité de travail et ma soif d’études « sérieuses » comme fruits de la discipline domestique, en particulier de la fessée. Je sais qu’il n’y a aucun rapport, mais j’aime bien me bercer de temps en temps dans des illusions romantiques. Et que serait la discipline domestique au fond d’autre qu’une forme particulière de romantisme…

Par isabelle183 - Publié dans : Discipline domestique
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Vendredi 7 novembre 5 07 /11 /Nov 14:13

Suite de mon récit : Discipline domestique

 

Voici un de mes premiers textes sur le net, inédit sur mes blogs.

 

D’ailleurs vous trouveriez mes textes les plus anciennes ici.

 

 

Discipline domestique 2

 

Le bruit d’un martinet lancé ressemble beaucoup au souffle du vent à la montagne, avec plus d’intensité et d’accélération Les lanières, surtout quand elles sont douces et légères, sont freinées par l’air et perdent facilement de l’efficacité si le coup n’est pas porté assez fort. Dire que ce soit un instrument ludique et simple à manier serait de le sous-estimer. Il peut se révéler néfaste dans la main d’un débutant. 

 

Je suis une femme qui aime la fessée. Cette dernière - comme son nom semble indiquer- devrait s’appliquer sur mes fesses et sur mes fesses uniquement. Je refuse tout autre endroit de mon corps. Je n’appartiens pas à la communauté des flagellants hétéroclites. Je suis alors exigeante en ce qui concerne les compétences de mon homme. Il a intérêt de bien cibler mon derrière et de s’abstenir de tout mouvement qui pourrait porter atteinte à mes hanches, le haut de mes cuisses ou à mon bas du dos.

 

Avec Monsieur je me sens en confiance. Il sait où taper et comment doser l’intensité. Entre ses mains même un gadget gagne des gallons de noblesse.

 

Pour commencer Monsieur impose une cadence lente, mais régulière, en entrant au vif du sujet par des coups assez forts qui m’auraient laissé facilement des marques à mes débuts. J’ai une peau fine, extrêmement fragile. La fessée, comme tout sport à grande sensation, demande un entraînement régulier pour arriver à des résultats satisfaisants. Au fil du temps la peau s’adapte bien et récupère de plus en plus vite, même après des séances de cravache ou de cane anglaise. Evidement tout dépend du fesseur et de son intention de marquer sa cible.

 

Les minutes passent, mes fesses deviennent douloureuses. La douleur est une sensation difficile à cerner. Elle craint l’absolu et essaye de se repérer relativement en comparaison avec un autre vécu. La résistance à la douleur est différent pour chaque être humain. La forme de la douleur me paraît important aussi. Je préfère subir la canne anglaise – et Dieu sait que je n’aime pas cela – au lieu de souffrir d’un mal de dent ou de tête.

 

En ce qui concerne les fameuses endomorphines je pense (en me basant sur mes propres expériences et des discussions avec d’autres adeptes des sensations) qu’elles ne sont pas à la porté du première venu. Les dieux ont mit de la sueur avant la récompense. Tout ceux qui font du sport le savent. Il faut courir à un bon rythme et pendant longtemps pour les déchaîner. Le risque de s’essouffler avant est grand. En bref ce n’est pas une simple fessée qui déclanche ce genre phénomènes et le sujet est trop complexe pour le traiter en quelques lignes.

 

Mes fesses brûlent, elles sont en feu. La musicalité sonore des coups donne un rythme particulier à cette belle matinée d’hiver. J’aime  cette ambiance intimiste avec son climat et son atmosphère si envoûtant.

Je reste stoïque, je suis une femme fière.

 

Monsieur et moi, nous sommes en train de réaliser du déraisonnable autrement que par la folie. Nous rajoutons en quelque sorte de l’épaisseur à notre vécu.

 

Je profite de l’instant où tout n’est que présent, quitte à endurer la douleur car je sais que la quintessence de ce vécu ne disparaîtra jamais de ma mémoire. Nous mettons en scène notre concept de l’amour et du couple en sublimant la sexualité.

Dans un monde trop imbibé par une culture parfois lourde et pesante nous célébrons un retour à un archaïsme qui date bien avant l’époque judéo-chrétienne. Mais Nietzsche a dit : là où la lucidité règne, l’échelle des valeurs devient inutile.

Monsieur me fesse avec art et l’art est toujours le triomphe du charnel, l’intemporalité qui élève des êtres humains au delà de leur quotidien pour les approcher des camps élyséens et de l’éternité.

 

Il m’arrive de temps en temps au cours d’une fessée punitive à fondre en larmes. Pour ma part ce n’est pas parce que Monsieur a réussi à briser ma résistance. D’ailleurs je ne resterais pas un jour avec un homme qui chérit le fantasme de me briser comme femme par sa dictature masculine. J’ai horreur des hommes qui ne savent pas créer une complicité érotique et qui se servent de la fessée comme un moyen de se venger sur l’espèce féminine, pour les échecs qu’ils ont subis dans le quotidien avec les femmes.

 

J’aime me soumettre, mais uniquement par ma propre décision. Dans ce sens c’est moi qui dicte les règles du jeu.

 

Non, fondre en larmes pour moi, c’est autre chose. Un abandon total à mon partenaire, un signe suprême de confiance, de reconnaissance. Une cérémonie qui met en scène la beauté d’une pulsion primitive.

 

Les muscles de mes jambes, vu l’inconfort de ma position, commencent à trembler.

Monsieur augmente la cadence, la finale s’annonce.

Dans le lointain nous entendons la sonnerie d’un clocher. La messe du dimanche est finie.

Par isabelle183 - Publié dans : Discipline domestique - Communauté : Ecritures Sensuelles
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Mercredi 10 septembre 3 10 /09 /Sep 17:34

Disparition

Par marie111

 

Mes parents ont habité chez nous un mois environ il y a quelques mois pendant la rénovation de leur maison. Ils avaient un petit peu déménagé, stocké quelques cartons de choses fragiles ou précieuses dans le petit studio qu’ils ont occupé, et aussi dans un recoin du couloir de la maison elle-même. Leur présence n’a pas été lourde, le studio est loin et les murs épais, notre vie a donc pu continuer normalement, et même parfois mieux quand ils se sont chargés de mon fils pour l’emmener au cinéma le soir !!!
C’est quand ma mère est revenue pour chercher ses affaires que ça s’est gâté….
Elle est venue un week-end où nous étions absents, pour tout récupérer et laisser le studio libre. Mon père étant à un week-end de pèche, elle est venue seule.
Quand on est rentrés, tout était ok, elle avait laissé toute la maison rangée, deux gros sacs noirs de poubelle gisaient dans le garage. Tout était parfait. La vie reprend, l’école, le travail et les règles de vie, elles aussi. Et un soir, enfant couché, pour une mésentente à propos de la destination des vacances, je fais la tête, ce qui est un de mes défauts, et que mon mari ne supporte pas ; comme rien ne se résout par les paroles, il m’annonce que quelques coups de martinet devraient me rappeler que bouder est un vilain défaut, part chercher l’instrument dans la commode du recoin du couloir où jamais personne ne va, sauf nous pour aller chercher justement le martinet ou la canne, et revient…sans rien et assez en colère :
- ou est le martinet, Marie ?
- je ne sais pas, je l’ai pas touché, il doit être dans le tiroir, non ?
- il n’y est pas, et la canne non plus.
- tu es sur ?
- ne te moque pas de moi Marie….
- Je ne me moque pas de toi.
On part à la recherche des instruments, en vain, on fouille tous les tiroirs, je vais même voir dans la chambre de mon fils, au cas où il serait venu dans ce recoin noir explorer les tiroirs…et où il aurait pris le martinet pour…je ne sais pas quoi ! Rien, rien nulle part….Un peu plus tard, même si la conversation des vacances est un peu oubliée, mon mari me rappelle que nous avons un problème à régler, et c’est sur ses genoux à la main, et non au martinet , que je reçois ma punition. Plus tard, après un peu de coin où il me laisse pour que je réfléchisse bien, si je n’ai pas déplacé les instruments, après aussi un long câlin que mes fesses bien rougies ont fatalement provoqué, nous réfléchissons au mystère du tiroir…
Ma mère….Ça ne peut être que ma mère… Mon cœur bat à 100 à l’heure, voilà c’est fait ma mère a découvert nos pratiques, d’ailleurs c’était bizarre, elle n’a laissé aucun mot sur la table, elle n’a pas appelé depuis, elle a dû tout raconter à mon père et à …qui encore ? mes frères et sœurs, et qui encore….
Je dors mal, il va falloir affronter tous ces gens qui savent maintenant que nous avons un martinet et une canne, que nous nous en servons sûrement….sur mon fils peut être….
Dans la nuit, je me lève, je recommence à chercher, et je pousse jusqu’au studio, qui est après le garage, et là, sur la table, un mot de ma mère, disant ma chérie, j’ai fait un peu de tri dans ta commode fourre tout, tu devrais pas garder le martinet du chien (qui est mort depuis 2 ans et qui n’a jamais vu de martinet), je l’ai jeté, avec des vieilleries qui ne te serviront plus à rien…je connais ta sale manie de tout garder !!
En effet, dans un des sacs noirs qu’on a eu la flemme de sortir la veille, je retrouve le martinet, des vieilles revues, des trucs sans importance, mais pas de canne…
La canne, on a mis du temps à voir qu’elle servait de tuteur à la petite vigne vierge de derrière la maison….
Les effets de la maniaquerie, défaut que je n'ai pas....

 

Avec l’autorisation de marie 111

Par isabelle183 - Publié dans : Discipline domestique
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Mercredi 10 septembre 3 10 /09 /Sep 17:29

Demain


 

Par marie111


Quelque chose s’est mal passé..j’ai désobéi, j’ai manqué à une de ses, de nos règles, celles qu’on a établies ensemble quand on a choisi ce mode de vie, quand on a décidé ensemble qu’il avait le droit de me punir, si je faillais….
Ca arrive, bien sûr, ça arrive. L’énervement, les mots qui dépassent la pensée, la colère…tout ça se règle très vite, une fessée, le martinet si il faut, le coin, avant, après ou les deux, les fesses qui brûlent, les larmes qui coulent, et la menace de la canne si jamais je me défilais à la punition…. Ca aussi, ça arrive, la douleur, la honte, je lui échappe, je fuis..tôt ou tard je reviens et là, c’est le sifflement de la canne, la résignation, la douleur encore, le coin et enfin la paix !
J’ai désobéi, et je lui ai avoué. Il est déçu, attristé, mais son regard ne ment pas, la fessée sera sévère. Et là, il m’annonce que ce sera pour demain matin, qu’il faudra attendre, y penser, anticiper la correction. L’après midi se passe en lenteur, j’ai mal à la tête, le cœur qui s’affole, les jambes en coton, je lui demande corrige moi maintenant, je t’en prie, n’en parlons plus, je t’en prie, finissons-en…il répond nous n’en parlons déjà plus. C’est pour demain. A 10 heures, dans le salon, tu apporteras le martinet et la canne. Pourquoi la canne ? parce que tu essaies encore de ne pas accepter la punition telle que je la veux, l’annonce, l’attente….je me mords les doigts de n’avoir pas su me taire.
Nous sortons, repas en bord de mer, avec une longue tablée de gens joyeux, tu es distraite, me disent mes amies… Lui parle, s’amuse, me regarde, nos yeux se connectent, nous pensons à la même chose, demain, dans le salon, à 10 heures…il me prend la main.
Le soir, nous faisons l’amour, je suis plus qu’ardente, (l’amadouer ?) le plaisir est immense, il caresse mes fesses, ses yeux plantés dans les miens…la perspective de la séance de demain nous déchaîne, je lui appartiens vraiment, il me corrigera demain.
Le lendemain, penchée au dessus du dossier du fauteuil, je suis moins brillante. Le martinet me punit, la canne me fait sangloter, le coin me calme très lentement.
A midi en famille, je peine à rester assise. Tous finiront dans la piscine, pas moi.
Vous êtes un couple tellement uni, dit ma belle mère…

 

Avec l’autorisation de marie 111

Par isabelle183 - Publié dans : Discipline domestique
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Samedi 16 août 6 16 /08 /Août 14:57

Je me lève toujours avant lui. Je ne sais pas à quelle heure il s’est couché hier. Maintenant le sommeil nous sépare.

Ce dimanche aussi, comme tout les autres, commence par l’incertitude. Je quitte la chambre pour aller prendre mon café dans la cuisine. Sur la table, le cendrier, quelque mégots. Il ne vide jamais le cendrier le week-end.

Sur le mur accroché à côté de mes ustensiles de cuisine je vois un martinet, un de ses trucs à bon marché qui se vendent encore par ici en superette. Après tout nous sommes à la campagne. Ici les mœurs n’ont pas encore rattrapés les villes.

Il sait bien que je n’aime pas ce genre d’objet. C’est un affront pour mon sens d’esthétisme. Je suis sensible à la beauté, au raffinement. Je n’achète jamais un objet pour ma cuisine sans considérer sa valeur décorative. Mon univers porte mon empreinte.

Lui, par son geste s’impose, me dérange, me dicte une autre règle de jeux.

Au moins je suis fixée suis le choix des armes, une première incertitude s’efface. Je me sens un peu plus à l’aise. Ce dimanche se présente cool.

Je lui en veux pour son mauvais goût qui brise les lignes de mon quotidien et qui me courbe sous sa tutelle. Me considère-t-il si peu pour associer mon image avec un objet de grande consommation. Je me veux unique, femme précieuse et exceptionnelle. La prétention est un trait indissociable de mon caractère.

Pourtant je n’ai pas le choix. J’ai accepté de mon propre gré de me plier à ses exigences. Je suis contrariée. J’ai envie de fumer une cigarette.

Je n’ai pas le droit de fumer à la maison. M, mon compagnon, n’est pas un dictateur. C’est moi qui lui ai suggérée cette interdiction. Alors il veille sur ma santé, sur mon bien être avec fermeté. J’ai besoin de sa détermination. Il ne fait jamais les choses à moitié. Avec lui pas question d’abandonner une tâche. Ce que je commence je dois le terminer. Il ne m'inflige jamais des défis envers la vie. Il est patient, il s’intéresse à mes idées, mes projets, me conseille dans mes entreprises. Il est attentif à ma petite personne, me donne l’impression que je sois le centre du monde. Il est à l’écoute permanente de mes désirs et m’encourage à les réaliser.

Puis une fois un but fixé, je dois m’y appliquer. Il ne cède jamais à mes prétextes ou caprices. J’aime cette constance, sa volonté qui surmonte m’importe quel obstacle et qui renforce la mienne. Je suis sa seule faiblesse, mais avec moi aussi il reste maître de la situation.

D’un côté le martinet, de l’autre les mégots. Mon envie de fumer s’accentue. Il ne m’est pas impossible de céder à mon désir sans courir le risque d’une punition. L’interdiction ne concerne que l’intérieur de la maison. Elle s’arrête sur le pallier. Il me suffirait de sortir pour fumer. Mais dehors, il fait froid.

Je bois un deuxième café. Une partie de la suite de cette journée se trouve entre mes mains. Elles glissent sur les lanières du martinet. Il s’agit d’un cuir assez doux, lisse d’un côté, velouté de l’autre. Le risque encourue me parait dérisoire à rapport d’un dimanche habituel. Je pense que j’étais assez sage pendant cette semaine. M est toujours juste avec moi.

Alors, vu mes bonnes prestations je décide de m’accorder un petit plaisir. Des minutes passent, la cigarette se consume.

Il est grand temps de commencer la journée, de lui préparer le petit déjeuner. Ceci n’est pas une obligation pour moi. Il ne me considère pas comme son robot ménager. Dans la semaine quand je travaille il participe au ménage. Cela ne lui pose aucun souci métaphysique. Le ménage se fait avec les mains, pas avec ce qu’on porte entre ses jambes, dit-il.

Sur la dînette j’assemble tout ce qui pourrait le tenter. Il adore ma façon de s’occuper de lui. Il n’est pas avare avec des compliments. 

A la maison c’est lui qui me conseille mes vêtements. Alors en attenant j’enlève ma nuisette et me drape de ma nudité en seul habit.

En fait je ne reste pas toute nue. Il y a ma hantise qui concerne ma taille. Je me trouve trop petite. Pourquoi pas tricher un peu avec des hauts talons.

Il est déjà réveillé. Son regard rejoint le mien. Il a une manière si attachante de m’accueillir. L’expression de son visage est le plus beau des miroirs pour moi. Je me sens belle et aimée.

Il n’est pas pressé pour déjeuner. Je lui sers le café, lui prépare ses tartines. Nous discutons, plaisantons, rions. Un couple uni et heureux de l’être. Un bel instant de complicité.

Enfin vient le moment où il s’apprête à fumer sa première cigarette. Il ouvre le paquet puis me fixe de ses yeux.

-Es-tu sortie ce matin Isabelle ?

Je n’ai pas l’habitude de mentir. Pas parce que j’ai un penchant pour une attitude morale irréprochable. Non, je ne mens pas par fainéantise.

 

C’est très pratique dans la vie. On ne risque pas de se contredire.

-As-tu fumé à la maison ?

Il me pose les questions sur un ton calme, serein. Pas la moindre allusion de reproche dans sa voix. Ses yeux me scrutent. Son attitude me pèse. Il est la seule personne qui réussit à me culpabiliser. Il n’est pas accusateur, il n’essaye pas de jouer au papa avec moi. Il me considère comme une femme adulte, responsables de ses actes et justement il me met devant mes responsabilités. Dans sa présence je n’ai pas le droit de les fuir, je dois les assumer.

Ma faute ne consiste pas dans le fait que j’aie fumé en cachette, mais dans le fait que ce soit moi qui aie crée cette situation. J’aime me sentir fautive.

Pour quoi ? Pour provoquer une réaction, une punition, un fessée.

J’ai grandi dans un milieu intellectuel, libéral, libertin, où l’on considère la sexualité comme un passe temps parmi tant d’autres qui ne comporte pas de tabou, pas d’interdits.

Ma vision de ce monde est décalée à rapport de la norme. Mes parents ont profités à fond de la liberté des années soixante-dix. Je n’ai pas de référence niveau couple. J’ai cru pendant longtemps que l’échangisme faisait partie de vie quotidienne.

Petite dernière d’une famille de trois enfants, j’étais le chouchou de mes parents et de mes frères. Je n’ai jamais été punie. J’avais droit de participer à tout. On m’a explique le monde dès le berceau.

Je n’étais jamais exclue, mais j’ai été trop jeune pour partager les libertinages que je voyais autour de moi. Alors j’étais bien obligée de me créer -en attendant la puberté- une sexualité bien à moi. Voici la naissance de mon penchant pour la fessée et bien d’autres préférences.

Je dois ajouter que je ne manque pas d’imagination en cette matière.

-Réponds à ma question Isabelle !

Je rougis devant l’homme que j’aime. Mon âge s’efface. Dans ma tête je rajeunis, troublante sensation de régresser consciemment. Etre femme adulte et gamine à la fois devant une personne qui possède assez d’intuition de s’adapter à mes besoins.

-Tu veux encore jouer à la gamine Isabelle ? Dans ce cas tu ne seras pas privée. Je m’occuperai de toi. Tu sais ce qui te reste à faire. Va chercher le martinet.

En me levant je ne me sens pas vraiment à l’aise. Dépasser le seuil où finit le fantasme et où commence l’univers de la réalisation me pose toujours un petit problème. Il me faut un petit instant pour m’acclimater. Mais je ne suis pas une débutante ; le pays où je vais m’y rendre est tellement magique que ne puis me soustraire à son charme. En vaquant sur vers hauts talons vers la cuisine je ne suis pas mécontente du début de la journée.

 

 

 

Suite


 

Par isabelle183 - Publié dans : Discipline domestique
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