Samedi 15 novembre 6 15 /11 /Nov 16:37

Un texte envoûtant d’Altec-art avec son aimable autorisation

 

 

Ils mettaient tant d’enthousiasme, de simplicité, de naturel dans leurs jeux, avec ou sans moi, que j’étais… fier… oui, fier de participer lorsque l’un d’eux venait me chercher.

 

Cette atmosphère de découverte permanente, cet espoir de surprendre l’autre, de se hisser à la hauteur de son désir ne s’émoussait pas. A deux reprises, pourtant, Mathilde pris quelques rondeurs et je fus délaissé. Mais je n’avais pas le sentiment d’être oublié. A deux reprises elle quitta  l’appartement plusieurs jours d'affilé. A deux reprises un petit d’homme fit son apparition. Une fille puis un garçon.

 

Nos jeux reprirent, bien sûr, mais moins débridés. Ils se firent plus sages. Les enfants grandissaient. Le temps passant, il prit un petit peu d’embonpoint et des cheveux gris. Elle restait mince mais perdait un peu de sa vivacité. Mon tiroir était fermé à clef depuis quelques années, et j'en sortais moins régulièrement. Je comprenais, aux précautions prises qu'il ne fallait pas faire trop de bruit : des oreilles pouvaient entendre....

 

Plusieurs fois ils partirent en m'emmenant avec eux. Nous nous retrouvâmes dans une chambre très impersonnelle dans un lieu que je ne connaissais pas. Sans doute émoustillés à l'idée d'être libérés des contraintes habituelles, ils reprenaient les jeux de leur jeunesse, avec une vigueur nouvelle, et moi je participais de toutes mes fibres.

 

Mais avec le temps, même ces escapades s'espacèrent, et je sortais de mon tiroir de moins en moins souvent. Un jour pourtant il vint me chercher et je vis son œil brillant, tel que je l'avais connu au tout début de notre histoire. Mais quelle ne fut pas ma surprise de voir une femme encore jeune, ma foi, l'air assez gênée, ne sachant comment se tenir et me regardant avec appréhension. Il lui ordonna de se déshabiller. Elle hésita un peu puis se dévêtit lentement, comme pour retarder ce qu'elle redoutait. Il la fit s'allonger à plat ventre sur le lit. Elle y resta crispée. Sa main lui caressa doucement le dos, les cuisses puis les fesses, s'attardant de plus en plus souvent sur le sillon qui les séparait. Elle se détendit peu à peu et frissonna même quand il lui caressa l'intérieur des cuisses. Il se redressa puis leva le bras et m'abattit sur les fesses offertes. Je sentis qu'il retenait sa force. Malgré tout elle sursauta et cria, plus de surprise, sans doute, que de douleur, et se mit à genoux.

 

Il lui dit de se mettre en position mais elle ne bougea pas. Ce n'est qu'à la seconde injonction qu’elle se remit en place, et resta figée. Il lui cingla de nouveau les fesses, un peu plus fort me sembla-t-il. Elle cria de nouveau et se redressa en se frottant les fesses du plat de la main. Une fois de plus elle ne bougea pas lorsqu'il lui demanda de se remettre à plat ventre. Il lui appliqua alors un coup comme je les aimais, bien vif; appliqué d'un geste nerveux du poignet juste au bas des fesses, presque à la jointure des cuisses. Elle cria encore plus fort, plus de douleur que de surprise, cette fois-ci, et quitta le lit pour se mettre debout dans un réflexe de fuite. Elle n'attendit même pas qu'il réagit. Elle ramassait déjà ses affaires et se rhabilla tant bien que mal tout en lui disant qu'il était un grand malade, qu'elle avait eu tort de s'être laissé entraîner, qu'elle avait besoin d'une relation normale avec un homme normal et qu'elle le laissait à sa violence, mais loin d'elle, le plus loin possible.

 

S'il avait essayé, au début, de canaliser ce flot de paroles, il abandonna très vite et la laissait dire et la laissait faire, les bras ballants. Tout en continuant de parler, plus pour elle que pour lui d'ailleurs, elle quitta la chambre presque en courant et quitta l'appartement en claquant la porte. Il resta sans bouger un long moment, me tenant dans la main sans trop savoir que faire de moi. Ce qui devait être une initiation avait sombré dans le ridicule d'une scène de mauvais vaudeville. Il me rangea tristement dans mon étui puis dans mon tiroir.

 

Le temps passa. Je ne sortais plus que rarement pour participer à des jeux de plus en plus sages. Parfois il venait comme en cachette me regarder et me caresser du bout des doigts, le regard ailleurs, tourné vers sa jeunesse.

à suivre

Par isabelle183 - Publié dans : Récits de fessée par mes amis du net - Communauté : Ecritures Sensuelles
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