Mercredi 24 décembre 3 24 /12 /Déc 16:16

  Commission disciplinaire

 

Le déplorable incident de voyeurisme de Camille et ses amies allait avoir une suite bien ardue pour les éducatrices concernées.

Sous insistance de Nadège la commission disciplinaire du village décida de se réunir le dimanche matin.

Admises n’étaient outre que les membres de ladite commission certaines éducatrices triées sur le volet, ainsi – à leur grande surprise – Camille et Lucie. Nadège, lucide comme d’habitude, partait du principe que le rôle de Lucie dans cette affaire n’était pas d’une innocence absolue. Selon elle sa protégée méritait une correction pour incitation insidieuse.

Puis ce qu’elle ne dit pas, c’était le fait qu’elle fût au courrant des observations nocturnes de Lucie quelques mois auparavant qui avaient échappées à une juste sanction.

Quant à Camille, elle trouvait que sa curiosité malsaine et sa traîtrise s’accordait bien avec une double peine.

Etant présidente de la ligue des éducatrices, Nadège tenait à montrer bon exemple que dans sa propre maison nulle faute passait inaperçue et surtout impunie.

 

L’enjeu pour les éducatrices convoquées était de taille. Il fallait démontrer de leur part que leur négligence de surveiller leurs élèves, faute professionnelle grave,  ne se reproduirait plus et qu’elles entendaient à reprendre leur métier désormais avec plus de sérieux et vigueur.

 

Lucie avait croisé deux d’entre elles sur son lieu de travail et de les voir nues, attendre avec un martinet en main comme de simples élèves, lui provoqua un joli rythme de cœur accéléré. A son grand regret Bérénice appliqua les soins en son absence.

Mais Lucie était une fille patiente qui savait bien qu’un jour ou l’autre, elle obtiendrais enfin l’autorisation d’opérer sur des tutrices.

Pour l’instant sa place privilégiée auprès des élèves la contenta pleinement. Elle se révélait au travail aussi intransigeante que Nadège et fit rougir les séants au moindre signe de rébellion.

Bérénice n’arrêtait pas de la complimenter pour ses efforts et ses excellant résultats, sans manquer toutefois de sévir quand il le fallait, le plus souvent devant la clientèle offensée par une maladresse. La discipline irréprochable rassurait tout le monde et être reçu par une assistante avec un derrière bien strié augmentait la réputation du sérieux de l'établissement.

 

Ce matin-là, Nadège passait « ses filles » à une toilette particulièrement intense. Elle se servit d’une brosse dure au grand chagrin de Camille et Lucie qui quittèrent la baignoire avec une peau uniformément rose.

Elles attendirent vainement leurs habits de sortie et la tutrice leur annonça sa décision de les amener en tenue d’Eve au travers du village à la salle de conseil.

Une fille de chaque côté, fermement maintenues au bras, elle entamait le chemin.

Bien sur, ni Camille, ni Lucie se sentaient à l’aise, autant plus que les passants ne manquèrent pas de commentaires de compassion hypocrite.

 

La séance débuta salle comble par un rappel de faits.

On sentait bien l’angoisse des coupables  qui se tenaient côté à côté sur un banc à part.

En premier eut lieu l’audition des filles qui durent s’agenouiller devant l’assemblée pour témoigner sous des regards brûlants et accusatrices.

 

Camille avouait à voix hésitante sa curiosité pour les méthodes de Nadège après avoir vue le fameux défilé de Lucie en pleine rue. Elle admit l’incitation des ses amies aux escapades nocturnes, sa tactique pour berner sa tutrice qui la croyait sagement au lit, la façon de se dérober de la maison par la fenêtre et les ruses pour passer inaperçu en allant chez Nadège.

 

La cours retint de circonstances atténuantes dans son cas, car il y a eut déjà un premier châtiment et on se contenta à la condamner aux travaux d’utilité collective, c'est-à-dire à balayer la place du village dans sa tenue de naissances chaque dimanche matin pendant un mois. Il fut convenu aussi de la munir d’un écriteau à porter autour du coup pour prévenir les autres élèves des conséquences d’un tel dérapage.

On la congédia, munie d’un balai pour se mettre à la tache aussitôt. Elle encaissait sa punition avec tremblement dans sa voix qui exprimait sa confusion profonde, mais se consola par l’idée de s’avoir soustraite à pire.

 

Lucie, son tour venu, ne fit pas non plus la fière, même si elle mit du temps à comprendre son implication. Elle prit vite conscience que Nadège avait intensément confessé Camille à la maison pour mieux saisir les origines de sa curiosité. C’est ainsi qu’elle tomba sur des allusions émises par Lucie à l’encontre de son amie qui tournaient autour de secrets qui ne durent sous aucun prétexte quitter le foyer.

Convaincue de sa culpabilité Lucie passa aux aveux complètes sous les applaudissement de l’assemblé pour les éclaircissements grâce à la subtilité des méthodes de Nadège.

Notre héroïne fut condamnée à une triple peine :

Primo de rejoindre Camille dans ses efforts à nettoyer la place du village dans des conditions identiques, suivant le raisonnement que deux exemples servent mieux qu’un seul.

Secondo, de présenter ses excuses publiquement envers les éducatrices impliquées à chaque fois de les croiser dans la rue pendant un mois en appliquant la position de modestie la culotte baissée.

Tertio d’une fessée publique sur le champ, administrée par Nadège pour roder le martinet acheté express pour cette commission et qui allait sévir par la suite pour remettre en place les idées des malveillantes tutrices.

Il s’agissait d’un martinet avec des lanières singulièrement dures comme Lucie n’avait jamais goûté avant. Elle entama le chant des repenties sur les genoux de Nadège après quelques coups seulement, en pédalant avec ses jambes dans toutes les directions, brayant comme une morveuse gamine qui redécouvre le bon chemin et en perdant toute son élégance qui la caractérisait habituellement.

Sa punition ne dura pas longtemps et elle ressemblait plutôt à un avertissement très douloureux de ne plus jamais recommencer.

Bien perspicace, elle aussi, d’avoir évitée le pire, embrassa l’instrument et la main qui le tenait avec exaltation pour remercier sa tutrice d’un redressement bienveillant.

Avec un fessier de plus rouge sur lequel il était difficile de compter les stries, elle rejoignit Camille pour donner un coup de main sur une place qui semblait interminable pour une seule personne. Bien évidement une petite pancarte ne manquait pas.

 

Quant à la suite de ce tribunal comme je venais d’expliquer plus haut, il se déroulait à huis clos, interdit aux élèves et tutrices peu confirmées. Il serait peut-être injuste de ne pas la narrer, mais je signale que toute élève s’aventurant sur les pages ultérieures devrait  se confesser à sa tutrice sans tarder, en expliquant ses motivations et en vue d’une remise en question cuisante.

 

Il y a bien d’élèves qui se posent de multiples questions sur les tutrices dont une qui revient assez souvent :

 

« Que portent-elles sous leur longues jupes ? »

 

Cette question  se nourrit essentiellement d’impressions du contact sur les genoux et cuisses des tutrices. Il semble en effet que le tissu cache des merveilles à découvrir qui se distinguent des habits d’élèves.

 

Quand les éducatrices inculpées de négligence firent leur entrée en salle, tout le monde remarquait leur étrange démarche qui se décrivait le mieux par le terme de gêne dans les mouvements. Un peu comme si elles avaient avalé un manche à balai.

 

Trois des quatre éducatrices avaient opté de ses présenter avec des nouvelles coupes de cheveux, ultra courtes en abandonnant leur longues crinières d’antan pour se donner des allures plus sévères en guise de bonne fois et pour regagner la confiance en leur autorité par leurs consoeurs. La présidente Nadège salua ce geste particulièrement démonstratif par un petit discours d’approbation qui tournait autour du rapport entre coupes courtes et vouloir vraiment rompre avec le laxisme du passée.

 

Puis elle interrogea longuement  les accusées sur leurs méthodes éducatives et techniques de surveillance. Très vite s’installa l’impression que la manière trop douce ne créait rien de bon et corrompait facilement l’esprit d’une jeune fille par une nocivité subversive.

Il fallait donc rétablir l’ordre d’un village éprouvé et Nadège s’en chargea en personne. Munie d’une canne, modèle adulte, elle quitta son fauteuil et se mit devant les laxistes en exigeant avant de poursuivre une prosternation devant le public.

Deux assistantes retroussèrent les jupes des inculpées, dévoilant ce que les protégées auraient aimé voir. Abord se remarquèrent des jupons en fine mousseline et en dessous des bas, étroitement tenus pas des larges jarretelles (nous sommes à la campagne après tout). Les culottes furent baissées, mettant en scène quatre splendides derrières.

Un fessier féminin parait plus grand quand il s’accompagne d’un corset qui affine la taille. L’effet de géométrique des jarretelles s’avère très avantageux dans ce cas en délimitant les vastes étendus pour une vue délicieusement agréable. La vu parait encore plus impressionnante dans une position de humble prosternation.

Pour éviter toute obscénité on leur avait conseillé de se munir d’un bouchon anal et exigé une épilation intégrale pour ne pas déranger par des poils disgracieux la concentration du tribunal.

Mais ce qui plaise à la cour pour implorer sa clémence, peut provoquer une réaction inattendue au public qui – après un instant de stupeur bêtasse, explosa dans un fou rire pour se défaire de l’ambiance pesante.

Nadège fit preuve d’un incroyable sang froid et en tapant avec sa canne sèchement sur le cul nu le proche d’elle. Le silence revint aussitôt.

Elle ne ménagea pas ses efforts pour redresser ce qui lui semblait tordu et incohérent. Les malheureuses tutrices se rappelaient vite de leurs années de stage et prouvaient à l’assemblé qu’elles n’avaient rien perdu de leur candeur juvénile. En vociférant haut et fort,  la dignité s’effondrait dans un chorus à quatre voix qui coupa tout envie au public de relâcher la vigilance dans leurs ménages.

Nadège arborait son sens de rythme avec exaltation que l’étincelle sauta vers public qui accompagna la performance par des battements frénétiques des mains.

Avec un sourire de satisfaction ultime, Nadège se fit remercier par les punies qui allèrent calmer leurs pleurs et émois au quatre coins de la pièce.

 

Ce que Lucie retenait de cette mémorable journée : sa tutrice lui semblait très troublée en rentrant à la maison et la nuit elle crut entendre le vrombissement de l’outil à massage intime et des gémissement suspects.

 

Suite chapitre 27

Par isabelle183 - Publié dans : Les mémoires de Lucie - Communauté : Ecritures Sensuelles
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