Mardi 4 août 2 04 /08 /Août 22:23

 

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CHAPITRE 3 (3)


L'ordre la fit sursauter, Après un temps, elle s'exécuta lentement. Elle lui apparu telle qu'en elle même. Son corps le surpris par l'harmonie que ne laissaient pas deviner les habits toujours trop stricts qu'elle portait habituellement. Des épaules galbées, des seins parfaitement proportionnés, un ventre avec juste ce qu'il fallait de courbes, un duvet formant un triangle bien dessiné, des cuisses longues.

Elle ne bougeait pas. Il l'examina longuement en silence C'est d'ailleurs ce regard, plus que l'absence d'habit, qui lui fit réellement prendre conscience de sa situation. Ce n'était pas la première fois qu'elle se trouvait nue devant un homme. Mais c'était la première fois qu'elle se sentait ainsi exposée. Elle en eut honte. Elle se rendit compte soudainement que l'homme qui la détaillait était son chef de service et qu'il faudrait retravailler dès lundi avec lui. Elle sut qu'elle se sentirait alors nue devant lui quels que soient les habits qu'elle porterait. Elle fut prise tout d'un coup d'une sorte de panique, eut envie de courir se cacher tout au fond de son appartement.

Mais sa honte éveilla également en elle un désir qui lui était inconnu. Le désir de rester ainsi exhibée devant lui, le désir qu'il continue à la caresser du regard. Cette contradiction des sentiments la désorientait complètement. Elle perdait pied. Elle eut soudain besoin de lui, besoin de se raccrocher à lui comme on se raccroche à une bouée pour ne pas se noyer.

Il s'approcha d'elle. Il lui tourna autour lentement en la détaillant. Elle s'abandonna. Il s'arrêta derrière elle et mis la main sur une de ses épaules. Ce contact la fit sursauter. La main descendit lentement dans son dos. Elle frissonna. La main caressa ses fesses. Elle tressaillit. La main descendit le long de sa cuisse et la força à écarter légèrement les jambes. Elle s'exécuta. La main remonta tendrement par le sillon qui séparait les deux galbes de son fessier. Elle s'offrit.

Ce moment magique pour elle fut interrompu par une claque magistrale sur sa fesse gauche. La douleur qu'elle avait oubliée se réveilla. Elle fit un pas sous le choc. « Ne bougez pas ! », lui ordonna-t-il. Elle se remit en place. Une seconde claque, aussi forte que la première sur l'autre fesse. Elle s'efforça de rester immobile. Une autre, puis une autre encore ! Elle ne saurait dire combien elle en reçu, mais elle bougeait à peine, serrant les dents, les larmes aux yeux. Il s'arrêta enfin, se mis devant elle, lui essuya le visage d'un geste affectueux. Il se dirigea vers un petit sac qu'il avait apporté et auquel elle avait fait à peine attention. Il en sortit un drôle d'instrument, une sorte de large bande de cuir épais se terminant par un manche, et lui intima de se mettre à genoux sur le canapé, le corps appuyé sur le dossier.

Son inquiétude fut de très courte durée. L'instrument s'abattit sur elle et lui arracha un cri. La douleur était très différente. Autant la main épousait la fesse et le contact peau contre peau ne créait de véritable douleur que sur la durée; autant cet instrument écrasait les fesses et ne laissait pas de répit, d'autant que le contact se faisait sur une plus grande surface. Il maniait cet instrument avec une rapidité surprenante et la douleur devint rapidement lancinante, chaque contact lui arrachant une plainte. Cela dura longtemps. Elle découvrait une forme inconnue de souffrance qui lui était à peine supportable. Mais elle ne voulait pas la voir cesser. Elle avait envie de s'entendre crier, elle aimait la sueur qui la recouvrait, elle adorait l'humidité qui avait gagnée son entrejambe. Soudain elle eut un spasme violent et se noya dans son plaisir. Il s'arrêta. Elle resta affalée sur le dossier du canapé, reprenant peu à peu son souffle en essayant de retenir encore quelques lambeaux de la jouissance qui s'estompait.

Quant elle fut apaisée, il lui demanda de se remettre debout. Elle se tourna vers lui et le vit une cravache à la main. Elle eut peur mais ne le montra pas. Docilement, elle se mit devant la chaise qu'il lui désignait et se pencha en avant en mettant ses mains à plat sur l'assise, comme il le lui demandait. Un premier coup parti avant même qu'elle ne soit réellement prête. Le cuir lui mordit la peau et lui arracha un cri de surprise et de douleur mêlées. Il ne cinglait pas vraiment fort, mais suffisamment pour qu'elle sente à chaque fois une sorte de déchirement aigu et que sa peau retienne la marque de l'instrument. Elle ne savait plus, désormais, si elle devait gémir de douleur ou de plaisir.

Elle ne bougea pas lorsqu'il s'arrêta. Après un bref instant, elle sentit une douce caresse sur sa peau endolorie. Elle se livra au mouvement de ses paumes. Il la massa lentement, ses mains parcourant toute la surface de ses fesses, ses doigts s'égarant parfois vers des contacts qu’elle n’aurait jamais cru pouvoir accepter de lui. Il la couvrit ensuite d'un peignoir qu'il avait récupéré dans la salle de bain et l'aida à se redresser en lui glissant à l'oreille des mots pleins de gentillesse et d'apaisement. Elle se blottit contre lui et resta ainsi un très long moment.

Il mit fin à ce moment de tendresse en s'assurant une dernière fois que tout allait bien et lui dit qu'il devait s'en aller. Elle ne fit ni ne dit rien pour le retenir et le raccompagna en se tenant tout près de lui. Devant l'entrée, elle avança les lèvres, mais il se contenta de lui caresser affectueusement la joue en souriant. Il ouvrit la porte et partit.


EPILOGUE


Elle ferma la porte sans bruit. Elle resta un moment adossée au chambranle les yeux fermés.
« Comment ai-je pu en arriver là ? », se demanda-t-elle... Puis elle retourna dans le séjour les jambes un peu flageolantes et s'assit sur son canapé. Ce geste instinctif raviva la douleur lancinante que lui avait laissée cette fin d'après-midi. Etait-ce réellement une douleur, au fond ? Elle se leva, enleva le peignoir qui la couvrait et s'allongea sur le ventre sur son canapé. Nue.

Au bout d'un long moment elle eut la tentation d'aller chercher une crème pour se masser. Mais elle résista et voulu prolonger l'instant en conservant le plus longtemps possible cette sensation de douce brûlure. Elle finit par s'endormir, toute au bonheur de la découverte de cette nouvelle source de plaisir.

Elle dormit longtemps. Combien ? Elle ne saurait le dire. Elle eut du mal à se situer dans le temps et dans l'espace. Elle était ... dans son salon et il faisait... nuit noire. Elle se redressa avec peine. Le tissu conservait encore l'odeur de sa sueur, celle qu'elle avait déposée lorsqu'elle était restée un moment, pantelante, à genoux, le corps appuyé sur le dossier, après qu'il eut utilisé sur elle ce curieux instrument en cuir.

Elle essaya de se regarder dans une glace. Elle vit que ses fesses avaient pris une belle teinte rouge clair, et qu'elles étaient zébrées de traits rouge plus foncé. Elle aima. Elle alla se coucher dans son lit. Sur le ventre. Elle pensa à lui avec reconnaissance car il lui avait offert ce qu'elle espérait. Elle savait désormais ce qu'elle attendait de l'homme qui partagerait sa vie. Elle savait déjà qu'elle recommencerait.

Recommencer, oui certainement. Mais pas forcément avec lui. Elle se découvrait un sentiment qu'elle n'avait éprouvé pour personne d'autre jusqu'à présent : une amitié confiante, profonde et forte.

Elle s'endormit calmement. Elle était enfin heureuse.

FIN

Par isabelle183 - Publié dans : Récits de fessée par mes amis du net - Communauté : La fessée
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