Vendredi 24 avril 5 24 /04 /Avr 11:36


Suite de : Fessée artistique (récit d’un fantasme) 5

 

La réalité me rejoint. Monsieur a tiré le rideau. Je suis nue devant lui et il devine sans mal dans quel univers j’ai navigué. Il saisi instantanément que je suis prête à passer à une autre expérience.

 

Il me montre la canne qui jusque là ne faisait que partie de mes rêves. Ce long bout de bois auquel nous attachons tout les deux une telle valeur érotique qui nous fait brûler les étapes.

 

A la vue de l’instrument, en le touchant, en le claquant timidement contre ma peau, j’essaye de me familiariser avec. Je comprends vite que la canne n’est pas un jouet, mais un objet redoutable.

 

La peur s’empare de moi. Je n’ai aucune envie de la cacher devant mon compagnon. L’instant n’est pas propice aux mots. Le dialogue se fait par les regards.

C’est là où tout va se décider, où le monde qui nous entoure perd son importance.

 

Des questions se multiplient dans mon esprit.

 

Mon homme, aurait-t-il la force d’aller au bout de mes désirs ?

 

Aurait-il peur de me faire trop mal et se laisserait-il vaincre par son humanisme qui est contradictoire à notre jeu ?

 

Serait-il capable de m’amener à mes limites sans dépasser le seuil qui transformerait la fessée très sévère en torture ?

 

A ce moment, il n’y plus question d’excitation basée sur la honte, l’idée de punition, de discipline conjugale et d’autres concepts de ce style. L’acte de la fessée devient une quête qui ne concerne plus que ma résistance à la douleur tandis que mon homme éprouve tout le trouble excitant que cette mise en scène peut lui procurer.

 

Dans l’acte même l’univers d’émotions diverge entre lui et moi.

 

Maîtrisera-t-il son excitation pour éviter un lassé aller que je n’arrête pas à stimuler par mon comportement et par mon acceptation  de la situation ?

 

Pensées peu romantiques, difficile à expliquer à son homme, quand on est encore au début d’une relation. Peur de ma part de gâcher son plaisir, de jeter un ombre sur une complicité naissante.

 

Me voilà, penchée sur la table du salon. J’ai reçu un premier coup, annoncé par un sifflement caractéristique, un impacte davantage surprenant que douloureux pendant une fraction de seconde. Puis ma colonne vertébrale transmet l’information au cerveau. Mon corps réagit par la douleur. Elle est intense.

 

Dans cette expérience le temps se structure autrement que la vie quotidienne. Les secondes entre les coups se transforment en éternité et pendant la cérémonie toute pensée s’estompe. Je ne suis que corps, capable d’éprouver des sensations intenses. Une séance de fessée n’est jamais un déroulement temporaire pour moi, elle n’est que l’instant, l’angoisse d’un perpétuel imprévu. Un effacement de toute certitude, reflet exact de la vie tel que l’on n’aime pas la voir.

 

La souffrance détruit les limites de mes expériences antérieures, l’exquis et le douloureux se touchent et se confondent.

 

La ritualisation par les coups qui tombent dans des intervalles réguliers me prépare à un instant auquel je ne peux et ne veux pas échapper :

 

L’extase, si différente de l’orgasme.

 

Mon monde d’intérieur et le monde d’extérieur ne font plus qu’un. Ils ne se rencontrent plus sur la peau de mes fesses, ils fusionnent et me mettent hors de moi.

 

Je ressens l’intensité de mon vécu qui m’amène directement devant l’énigme de mon existence :

 

Le mystère de la jouissance humaine

 

La canne n’est qu’un moyen comme un autre pour accéder à ce but. Les marques vont persister sûrement pendant quelques jours.

 

Elles exprimeront toute ma fierté de mon passage à l’acte.

 

Par isabelle183 - Publié dans : Mes récits
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Jeudi 23 avril 4 23 /04 /Avr 21:30

Suite de : Fessée artistique (récit d’un fantasme) 4

 

Les coups se succèdent. Bien entendu ils sont imaginaires et je ne saurais donc pas décrire la sensation.

 

En réalité je suis seule. Nue dans un vestiaire dépourvu de complices en m’adonnant à un passe temps agréable que je pratique d’habitude presque exclusivement dans ma baignoire, sauf –bien sur- si mon compagnon me demande de lui monter « comment font les filles en cachette ». Avec entrain et musique accompagnante à forte sonorité. Ce qui était au début un jeu pour faire plaisir, est devenue un automatisme agréable. J’ai la réputation d’être très bruyante et Monsieur a déjà récolté à maintes reprises les félicitations des hommes ou femmes, involontairement témoins de nos ébats. Ca booste bien son ego et je suis heureuse pour mon « chouchou » adoré.

 

Après chaque nouveau coup je trémousse sur la brûlure.

Je m’y plais à imaginer des marques caractérisées avec des belles bouffissures qui transforment la peau de mon postérieur dans une mer de vagues successives. Que pense Monsieur en ce moment ?

 

Arrive-je à l’exciter par mon attitude. L’attire-je en tant qu’objet de ses fantasmes ? Aime-t-il que je m’oppose au sens commun et politiquement correct qui n’admet pas encore que quelqu’un se comporte selon ses penchants et pulsions ?

 

Oui, je suis la complice des pulsions et envies de mon homme, une tentation puissante qui déchaîne son imagination. En face de moi ses inhibitions envers des penchants secrets s’évaporent comme par enchantement car il n’y a aucun danger pour céder à la tentation. C’est la complicité dans une de ses plus belles formes.

 

Le cannage fini, j’ai le droit de me frotter mes fesses.

 

« J’aimerais bien voir le fessier de cette petite ! »

 

« Elle a eu une belle fête. Je pense qu’elle est en train de ses frotter son derrière bien en feu. »

 

Les commentaires me stimulent beaucoup. Pour moi il n’y a pas que les sensations physiques qui se drapent de l’excitant. Dans mon imagination c’est moi qui prévois les réactions des autre pour me combler dans mes contradictions personnelles qui me sont nécessaire à ma jouissance.

 

Mes fantasmes sont une véritable alternative à la réalité car dans cette dernière rien n’est prévisible. Je ne suis nullement maître de la situation et le charme de l’improvisation est sûrement un stimulus encore plus fort qui repousse mes limites dangereusement.

 

L’ambivalence entre honte et excitation m’amène à réagir fortement aux humiliations, si proche de l’humilité, cette vertu ventée par l’église et qui préconise un comportement qui devrait résulter du sentiment où plutôt de la conscience de faiblesse  et d’infériorité (envers Dieu bien sur).

 

Se « shouter » à la honte peut devenir un jeu de choix. Plus que j’ai honte, plus je suis excitée et c’est mon compagnon qui dose ma honte et mon excitation. C’est lui qui décide de m’apaiser par une jouissance. Tout est dans sa main omnipuissante à cause de ma volonté de me soumettre à lui.

 

Entre ses mains je deviens un être malléable. J’adore passer pour ce que personne ne veut être : immature, lubrique, perverse, stupide, fainéante, sale et j’en passe. 

 

Tant que tout cela ne reste qu’un jeu, le danger est moindre, mais le risque d’une réelle dépendance, de plus en plus profond, guette les participants.

 

Rideau !

 

A suivre…

Par isabelle183 - Publié dans : Mes récits
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Mercredi 22 avril 3 22 /04 /Avr 14:09


Monsieur a horreur des disputes. Il ne supporte pas que le ton monte. Il est un adepte d’un échange calme et posé. Je me demande comment il fait de garder la tête froide en tout circonstance. Je l’admire beaucoup sur ce point.


Ce matin là (au début de notre vie commune), c’est arrivé pour la première fois qu’il était témoin que je monte le ton. Au téléphone. Et que je devienne même insultante. Ca crie à haute voix et je ne fais pas bonne figure du tout. Pourtant rien de bien méchant et plutôt du folklore entre deux italiennes d’origine, mère et filles. Pour une broutille qui en vaut pas la chandelle. L’une comme l’autre, nous regrettons toujours avec le recul ce genre de discorde théâtrale. On passe l’éponge et basta. L’une comme l’autre nous ne sommes pas rancunières. Mon Papa pourrait en parler en long et en large. Il lui est même arrivé d’éclater de rire en face de ces deux femmes de sa vie qui se querellent avec ardeur. Réaction fort imprudente qui lui met aussitôt mère et fille sur le dos. Le pauvre.


Monsieur porte un regard bien différent sur ce genre de scène. Mais je ne le sais pas encore. La conversation se termine au beau milieu quand je jette jeté bruyamment l’écouteur sur le combiné. Vraiment en colère je me tourne vers mon homme.


Tu n’imagines même pas ce qu’elle a osée me dire, ma Maman.


Pas besoin d’imaginer, isabelle. T’as crié tellement fort.


Encore très échauffée je me prépare à passer mes nerfs sur une autre personne. C’est presque un réflexe depuis mon enfance dans une telle situation. J’ai raison et je veux être approuvée. Mon Papa m’approuvait et m’approuve presque toujours. Je m’apprête à reproduire ce mode de fonctionnement.


Et alors. Je n’ai pas raison !


Non !


Je marque un temps d’arrêt, tellement sa réponse est sèche. Je reste la bouche ouverte et mon regard fusille mon homme.


Va voir si je suis.


Monsieur a une réaction qui me surprend. Que je ne connais pas. Il m’attrape à l’oreille et cela fait bien mal.


Tu es mal élevée, isabelle. Je vais m’occuper de ce que ton père a oublié de t’inculquer. Le respect pour ta mère. On reprend ton éducation à zéro.


Là, je me sens toute petite. Pas uniquement parce que je trouve que mon homme a bien raison. J’ai dépasse des limites qui ne se dépassent pas. Etrange de me rendre compte seulement à l’âge adulte. Je rougis. C’est bien rare.


Un petit instant plus tard, je médite presque toute nue au coin devant un instrument récemment acquis. Une belle canne en rotin. J’ai déjà fait l’expérience du bien fait de cet instrument qui met mes idées bien en place. C’est très douloureux sur le coup, mais l’effet y est. Et c’est ce qui compte aux yeux de Monsieur. Et aux miens aussi par la même occasion.


J’ai dû mal à comprendre comment certaines personnes arrivent à prendre plaisir à la canne. Je parle de ceux qui la reçoivent bien entendu. Certes, la situation est un peu ambiguë et hautement psychologique. Monsieur a insisté que je garde mes sous-vêtements. Quelques unes au moins. Je déteste quand je suis punie, vêtue seulement du stricte nécessaire qui me rappelle mon statut de femme adulte. Apparence bien coquine faisant honneur aux grands moyens qu’une femme emploie envers un homme. Pour lui changer des idées, pour le mettre dans sa poche.


Mon rêve de jeune ado, de me parer enfin des bas et porte-jarretelles comme les « femmes du monde », me pèse lourdement en ce moment. Malgré mes apparences de séductrice, je vais me retrouver dans une situation de plus inconfortable. Elle me rappelle mes rêveries des pensionnats de jeunes filles. Elles étaient si plaisantes à imaginer. Sauf qu’entre temps j’ai bien saisi la différence entre une réalité douloureuse et un amusement de plus agréable avant de s’endormir.

 

 

A suivre...


 

Par isabelle183 - Publié dans : Éloge des instruments
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Mercredi 22 avril 3 22 /04 /Avr 14:05


Rien que le mot « canne » me procure instantanément un respect sans pareil. Elle représente les bonnes manières à l’état pur. Je suis au coin, au garde à vous irréprochable, devant ce morceau de bois qui sait changer significativement mes mauvaises habitudes. C’est une véritable baguette magique qui me transforme en ce que voudrais être depuis toujours. Socialement difficile à admettre, mais le fondement pour moi d’une relation harmonieuse de couple. Sans se baser sur la logique. Seulement sur mon intuition qui semble me donner raison d’ailleurs au fil de nombreuse années de vie commune heureuse. Une femme modèle, dévouée compagne à son homme, moins égocentrique, moins narcissique. La fierté de son homme aussi. Celle qui n’est pas comme les autres. Celle se distingue justement par ses bonnes manières. Mes pensées tournent en rond. La canne reste immobile devant mes yeux.


J’abdique de mes droits de femme adulte. Je frissonne devant un traitement qui me convient à la merveille. Qui me remet à ma place fantasmatique. J’aimerais avoir la punition déjà derrière moi. Mes fesses brûlantes par une correction qui me semble si nécessaire. Les cheveux en bataille et le maquillage coulé par les chaudes larmes de mon repentir. Me blottir dans le bras de mon homme pour lui remercier de ma correction si structurante.


Par a suite il se montre à la hauteur de mes espérances. Malgré mes protestations, malgré mes trépignements entre chaque coup de canne. Malgré mes promesses de toutes les coquineries du monde. Malgré un mea culpa bientôt chanté à haute voix et mes jurements de travailler dur sur mon comportement. Rien n’y fait.


On fera le tour de l’horloge, isabelle


Il me tarde minuit. Le douzième coup qui annoncera une nouvelle vie. Purgée d’une faute impardonnable. A aucun moment Monsieur abuse de sa force. Il reste dans le cadre d’une punition qui vise ma compréhension par la peau de mes fesses. Et non ma soumission par une douleur insupportable.


Enfin c’est fini. Je ne sens bien mieux dans ma peau en me frottant le derrière et en sautillant d’une jambe à l’autre.


Tu peux garder ta tenue pour le reste de la journée, isabelle !


Trop généreux. Je sais qu’un nettoyage à fond de la maison m’attend. Et j’ai intérêt à ce que tout brille, si je ne veux pas risquer une mise au lit de bonne heure.


Un café mon chéri avant que je commence ?


J’essaye d’oublier la douleur qui persistera pendant des longues heures.


Oui et j’ai à te parler sérieusement aussi, isabelle…


Une heure plus tard, le tour de la question fait, je suis au téléphone. C’est la partie la plus dure de ma punition. Dépasser mon orgueil ma placé. Vis-à-vis de ma mère. Monsieur s’est fait clairement comprendre.


Maman, j’ai eu une discussion avec M  à cause de notre dispute. J’ai compris beaucoup de choses. J’aimerais m’excuser pour mon comportement. Et j’espère de tout mon cœur que cela ne se reproduira plus


Un instant de silence. Puis ma Maman visiblement très émue :


Merci ma chérie. Ca m’a tellement fait plaisir, isabelle ! Pense à faire des bises de ma part à ton homme. Avec lui je te sais dans des bonnes mains.


Depuis les relations avec ma mère se sont significativement améliorés. Il est devenu rare que je m’emporte. Au téléphone ou devant elle. Et je suis très contente de ce changement. Monsieur veille attentivement au respect scrupuleux de ses consignes. Les révisions de ce programme se font encore, presque dix ans plus tard, de temps en temps quand il y a nécessité. Avec autant de sévérité qu’au début. J’aime cette constance chez mon homme. Ce n’est pas sa seule qualité.


Ma mère qui l’adore lui trouve une autre entre autres :


Comme il est patient mon gendre. Il ne perd jamais un objectif de vue.

Par isabelle183 - Publié dans : Éloge des instruments
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Mardi 21 avril 2 21 /04 /Avr 11:16

"Apprête toi!"

"Maintenant?"

"Oui. Maintenant."

Il l'interrompt alors qu'elle taille ses rosiers. Elle a le sécateur à la main, un petit tablier blanc sur le devant et ses bottes aux pieds. Sans un mot, elle va ranger son outil et enlève sa tenue de jardinière. Puis elle se dirige vers la maison. Au passage, elle attrape l'épingle à linge, dont il aura besoin. Elle ne presse pas le pas. "C'est toujours pareil. Je mets toujours un moment pour réaliser." Souvent, il la prévient à l'avance; là, pas. Elle monte à la salle de bains, se dévêt, se douche, lave ses cheveux bruns, sort, se sèche, se maquille un peu, se parfume. Les volutes parfumées l'envahissent, comme l'envahit un mélange d'appréhension, de désir et de stress.

Dans la commode de sa chambre, elle sort un slip et un soutien-gorge blancs, qu'elle enfile. Elle passe par dessus une vieille chemise de nuit en lin, longue et rêche, qui lui tombe à mi-cuisses. Dans un tiroir, elle prend la grosse ceinture en cuir de son mari, une cravache, une brosse à cheveux en bois au dos plat et une canne anglaise.

Elle regagne le salon, dont les rideaux tirés par le soin de son époux tamisent la lumière.

"De quoi auras-tu besoin?" s'enquiert-elle.

"La canne, juste", répond-il.

Sylvie, c'est son prénom, lui tend la baquette et l'épingle à linge. Pose le reste de l'attirail sur la table. Se dirige vers une chaise, la pose au milieu de la pièce. Elle lève le bas de sa chemise et baisse son slip blanc, à mi-cuisses. "J'ai 36 ans, se dit-elle, et je vais souffrir comme une écolière anglaise il y a un demi-siècle." Elle contourne la chaise, passe par derrière, se plie par dessus, le ventre contre le dossier, plaque ses mains sur le siège, se cale bien. Elle écarte ses jambes, du mieux qu'elle peut. Marc, son mari, s'approche d'elle, relève le bas du vêtement et le rabat jusqu'au col, où il l'attache avec l'épingle à linge. Ses fesses apparaissent. Frissonnent imperceptiblement. Il les admire. Se place à côté de sa femme. Il lui passe le bras gauche autour de sa taille, la maintient solidement. De sa main droite, il lui balance deux lourdes claques, une sur chaque fesse. S'interrompt, puis la claque encore.

Pas longtemps. Il ne veut pas trop chauffer ces fesses, pour ne pas amoindrir leur sensibilité.
Il s'éloigne un peu, se place parallèlement au corps de sa femme, la canne dans sa main droite. Sa femme se redresse bien sur ses jambes, se cale bien, dandine un peu son fessier. Il la laisse achever son mouvement. Elle le sait. Dès qu'elle se sera immobilisée, dans le dixième de seconde, le premier coup va la cingler. "Tchac!" "Ahhh"! Elle n'a pas s'empêcher de pousser un cri, presque un hurlement. Le silence retombe. Il la laisse se reprendre. Ses fesses ondulent encore un peu. Elle ferme les yeux, pense à respirer à fond, comme il le lui a appris. Il aime la voir appliquée, comme ça. Il la regarde emplir ses poumons, les vider. Quand elle aura achevé son mouvement respiratoire, il la cinglera à nouveau, comme pour l'accompagner, comme s'il voulait l'aider à emplir ses poumons plus vite et plus fort. "Tchac!" Il fouette le travers des fesses, sans retenue; un deuxième trait rejoint le premier. Elle sursaute, crispe ses mains sur le dossier, trépigne.

"Décontracte-toi!" dit-il.

Les doigts se décrispent sur la paille du siège. Satisfait, il la cingle pour la troisième fois. Les doigts se crispent à nouveau, se décrispent. Elle tourne la tête vers lui, le regarde ajuster à nouveau son coup, tourne la tête avant de le recevoir, pour ne pas mélanger toutes les sensations, avec en plus la vue. L'ouie et l'épiderme suffisent. Au 8ème coup, ses larmes coulent. Plus que quatre, se dit-elle. La douleur l'emplit, mais le plaisir s'en mêle.
Au 12ème coup, elle se redresse, envoie par dessus tête la chemise de grand-mère, balader le slip et le soutien-gorge. Son mari s'est dénudé aussi. Il la renverse autant qu'elle se renverse sur le canapé. Ils font l'amour sans retenue. Se donnent à fond l'un à l'autre. Les rosiers attendront.

 

Avec l’aimable autorisation de l’auteur

Par isabelle183 - Publié dans : Récits de fessée par mes amis du net
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Lundi 20 avril 1 20 /04 /Avr 10:53

 

J’étais élevée dans le respect de la pensée d’autrui. Autant que j’aime parler de ma propre approche, autant j’aime écouter d’autres personnes qui partagent ma passion pour la discipline domestique. Il n’existe pas de recette universelle, chaque couple possède la sienne. Pour cette raison il est intéressant de consulter d’autres points de vues pour s’enrichir sur la dynamique de cette pratique et échanger ses expériences.


J’aimerais donc vous présenter des réflexions de femmes qui se posent comme moi des questions sur la discipline domestique et sa réalisation au sein d’un couple amoureux.

Voici le blog de Lisa , une dame anglaise qui écrit sur la discipline domestique depuis septembre 2007.


Je trouve ses pensées très intéressantes. Je vous traduits quelques unes de ses réflexions.



Concernant son blog :


Ceci est un site pour prendre conscience que la DD existe et non pour faire sa promotion.



Concernant sa conception de la discipline domestique :


Le but de la discipline domestique c’est la paix et l’harmonie dans la vie familiale en assurant l’amour et l’intimité entre époux grâce à l’adoption des rôles traditionnels de mari et femme.


La discipline est un accord consensuel entre mari et femme.


Contrairement à ce que beaucoup de gens croient, elle (la discipline domestique) n’a rien à voir avec des croyances religieuses.


Uniquement une femme dotée d’une forte volonté arrive à obéir à son mari. Elle obéit parce qu’elle veut obéir.


Se soumettre c’est s’approcher au plus près de sa féminité, ce que beaucoup de femmes refusent ou oppriment.



Concernant sa pratique de la discipline domestique


… même si la DD implique souvent la fessée, elle ne concerne pas que la fessée. La DD est tout un mode de vie où la fessée peut en faire partie.


La femme devrait se laisser conseiller par son mari pour apprendre à se comporter et à agir de la manière qui rendrait son mari heureux.


Ceci impliquer la présentation, la tenue, le comportement et les responsabilités.


…il est absolument nécessaire qu’elle soit fessée sur son derrière nu (pour ses fautes, note d’isabelle). Tout vêtement qui couvre son derrière enlève une bonne partie de l’impacte de la fessée.


…il est nécessaire d’utiliser des instruments pour assurer la sévérité de la discipline.



Quelques détails qui me plaisent particulièrement :


Concernant l’épilation intégrale :


… elle lève le voile de poils pubiens qui vient entre son mari et elle et révèle en toute confiance la beauté divine de son sexe au regard et toucher amoureux de son mari.


En enlevant ses vêtements, elle se met à nue, mais en s’épilant intégralement elle se découvre en entier devant son mari.


Concernant sa tenue :


En public elle ne devrait s’habiller ni en nonne pour cacher ses attraits physiques, ni adopter une tenue « pouffe », mais s’afficher en femme mariée. A la maison par contre tout est possible.


Concernant sa sexualité :


Elle devrait tout apprendre sur les préliminaires pour enflammer les sens, autant les siens que ceux de son mari en vue d’une satisfaction sexuelle vraiment parfaite.


Quand elle fera l’amour avec son mari, elle ne devrait pas hésiter à appliquer ce qu’elle a appris.


Voila quelques idées provenant de l’univers de Lisa. Dans les grandes lignes je sens une proximité de nos idées respectives. Inutile de dire qu’il me tarde de lire ses prochains articles.

 

Par isabelle183 - Publié dans : Blogs de filles
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Samedi 18 avril 6 18 /04 /Avr 12:32

Suite de: Dessous Noirs. Pour Cuir Noir 4


A Isabelle.

 

 

5. Où Watson subit les caprices et les desseins de Noémie.

 

Alors Watson subit. Subit l’envie, subit le choix de Noémie, se gardant bien d’aviser son « le grand homme» de la représentation qui va suivre, s’arrangeant la plupart du temps en guise de consentement de marmonner, il t’en cuira davantage Noémie.

 

Autant Noémie est calme lorsque elle se soumet à Sherlock, autant elle est agitée sur les genoux de Watson.

 

- Tu vas compter en français Noémie et jusqu’à 33 évidemment, nombre hypocratique par excellence. Tel est l’ordre rituel du bon docteur Watson alors que déjà avant même de commencer les jambes de la flagellée battent l’air avec vigueur telle Sainte Roselyn amenée à plat ventre sur une planche pour battue aux yeux de tous. Vous avez déjà vu ses apparitions!

 

Mais Noémie ne sait compter que jusqu’à trois dans la langue de froggies. Aussi invariablement après trois, en revient-elle à un. On avancera jamais, se plaint le bourreau du cœur de l’action!

-Watson au début fesse toujours à la main, ce qui bien entendu déplait fortement à Sherlock, mais pas à Noémie.

Cette fessée là est une toute autre histoire que celle de Sherlock. Watson fait semblant de la croire éducative, alors qu’elle est « préliminaire » par la sensuelle Noémie.

 

Rapidement Watson ne peut s’empêcher de tâter la culotte de sa victime, de tirer dessus pour dégager les globes avantageusement présentés à ses claques.

 

Il joue à rendre les gifles le plus sonore possible et à creuser les paumes à effet d’emprisonner l’air pour qu’il sonne, comme les sacs en papier explosés par les gamins. C’est un parfait percussionniste que nous avons là. Plus le creux des paumes est prononcé, plus fort est le son. C’est tout un art lyrique qui se joue là. Et Noémie chante sa complainte. Oh Ah Ah Oh. Oui. Euh Non !

 

C’est la culotte tirbouchonnée,  tirallée entre les fesses, au rythme irrégulier de l’humeur du Docteur, qui commence à émoustiller sérieusement celle qui sous les battements, peine à dissimuler sa satisfaction en simulant la douleur.

 

Soudain tout à fait prestement Watson, qui a quelque peu fait durer le plaisir, débarrasse Noémie de sa culotte déjà humide et la fourre dans sa poche. La séance est loin d’être terminée. Mais il lui faut reprendre son souffle. C’est l’entracte avant le changement de décors et d’accessoire. Et voilà le tableau suivant …

 

Watson s’empare de l’instrument posé négligemment au sol par Noémie

L’art et la maîtrise de Watson à manier le martinet du jour, il le tient certainement du tennis où malgré ses rondeurs, il excelle.

On vante depuis longtemps son parfait « touché de balle ».

 

C’est avec un œil exercé que Watson vise la cible. Ensuite il ne reste lui plus qu’à évaluer la hauteur de la zone à atteindre souhaitée et de plier légèrement les genoux.

Et un beau coup droit en perspective.

Parfaitement à horizontale la large et courte lanière gravée s’abat. 

Bien enroulée autour des fesses, c’est un revers lifté.

 

Avec concentration et changement de rythme : et hop au raz du postérieur, et hop tout en haut des cuisses, et hop plus fort, faire cambrer la punie lorsque son dos ploie trop, et hop au bas des reins, et hop à la naissance du sillon, et hop un coup inattendu sur le mollets.
Enfin un bel amorti près du creux des genoux.

 

Mais toujours pour en revenir comme on dit « aux fondamentaux », sur les hémisphères offerts et bien horizontalement.

 

Ooooh, Monsieur … n’a pu s’empêcher Noémie. Ce chuchotement, cette plainte, cette complainte, finalement cette requête ravive l’ardeur de Watson.

 

Et hop, bien appuyé celui là, et hop un revers sclicé.

Les fesses s’agitent, se cabrent, se mettent à ruer en tout sens.

Pitié Pitié … Monsieur ! s’écrit Noémie. Mais tel n’est pas là la règle du jeu.

Encore un effort !

Et la partie reprend de plus belle. A droite. A gauche. Au centre. Le jambes s’ouvrent et se referment. De haut en bas. Les fesses se tendent, veulent s’ouvrir. De bas en haut, pour calmer les ardeurs.

 

Elle halète notre Noémie, elle cuit, elle luit, elle rit aussi dans sa tête, pressée qu’elle est de rejoindre son coquin qui ne comprend rien mais sait finir.

 

- Et puis tiens Noémie, l’occasion est trop belle, un smash appuyé en guise de point d’orgue. Cette balle de match appuyée de Watson éveille enfin la bonne imploration attendue.

 

 

Et Noémie s’enfuit en laissant le pauvre Watson plus qu’essoufflé, apoplectique !

 

A suivre...

 

 

Par isabelle183 - Publié dans : Récits de fessée par mes amis du net - Communauté : La fessée
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Vendredi 10 avril 5 10 /04 /Avr 22:56

Le grand jour était arrivé, Lucie avait passé avec brio les épreuves écrites de son examen de tutrice et ce jour là, elle passait l’épreuve finale devant toutes les tutrices.

 

Elle se leva de très bonne humeur. Après avoir fait sa toilette elle retrouva Nadège qui avait préparé le petit déjeuner, elle était là nue à coté de la table, elle n’avait pas le droit de s’habiller avant que Lucie ne se soit levée et lui ait choisit ses vêtements. La journée se passa tranquillement mais dans l’anxiété, pour Lucie celle de la réussite de son examen et l’obtention de son titre de tutrice et pour Nadège par le fait que tout le monde allait comprendre son nouveau statut.

 

Lucie prépara Nadège en prodiguant les soins nécessaires à son sexe faisant disparaître les petits poils disgracieux puis ceux de sa raie. Elle la lava, lui fit prendre un lavement. Ensuite elle se prépara choisissant avec soin ta tenue, un tailleur noir et mauve du plus bel effet et elle demanda à Nadège de la coiffer en lui faisant une queue de cheval qu’elle préférait au chignon. Elle donna ensuite à Nadège sa tenue un chemisier blanc qui lui arrivait en haut des fesses un pull col en v, une jupe arrivant aux genoux, des bas à jarretière et une culotte en coton, tous ces vêtements étant noir à l’exception du chemisier. Nadège fut surprise d’avoir le droit à une culotte mais se douta qu’il devait y avoir une raison. Elle laissa ses cheveux tomber sur ses épaules.

 

Elles prirent un taxi car Lucie ne voulait pas que les gens découvrent la tenue de Nadège.

 

 Ca y était, le grand moment était arrivé, elles étaient devant la salle où toutes les tutrices étaient assemblées.  Lucie entra suivie à quelques pas de Nadège, immédiatement ce fut le brouhaha, les questions fusèrent :

 

-Que fais tu là Nadège, tu n’as pas le doit d’être présente

 

-Qu’est ce que c’est que cette tenue ?

 

-Oui c’est une honte   

 

Lucie écarta les bras.

 

 <<Mesdames, mesdames, je vous en prie. Pour passer mon examen, je dois être accompagné d’une élève…..>>,

 

le brouhaha reprit

 

<<c’est une mascarade>>

 

Lucie repris la parole :

 

 <<je me doute que cela vous surprends mais Nadège pense que depuis quelques temps, elle a des pensées honteuses, malsaines et que son hygiène de vie laisse à désirer. Elle a donc estimé qu’une remise en condition s’imposait pour elle et plutôt que de demander à l’une de vous qui êtes déjà bien prise de s’en occuper, elle m’a demandé si bien sur j’obtient mon diplôme de la prendre en main estimant que je saurais appliquer avec rigueur les préceptes qu’elle m’a inculqués>>

 

Elles discutèrent entre elles et la Vice Présidente des tutrices prit la parole :

 

 << Nous vous laissons le bénéfice du doute. Lucie nous allons donc voir tes qualités dans l’art de punir une élève, la technique mais aussi la présentation et l’humiliation que tu mets l’accomplissement de cette tache. Je te rappelle que tu dois donner une fessée et te servir d’un instrument de ton choix. >>

 

Lucie prit une chaise et la posa face aux tutrices. Pour Nadège, le moment fatidique était arrivé. Lucie expliqua qu’étant donné l’âge de l’élève, une fessée sur les genoux comme une fillette était la position la plus humiliante. Elle fit allonger Nadège sur ses genoux, releva sa jupe et la fessée débuta. Lucie la rythma, frappant en cadence une fesse après l’autre et très vite les jambes commencèrent leur ballet, à ce moment là, elle fit descendre culotte le long des jambes et les claques se firent plus fortes. Nadège essayait de résister mais cela devenait de plus en plus dur. Lucie la fit enfin relever, lui demanda d’enlever la jupe et le pull, Nadège était en chemisier et bas face à ses consœurs. L’une d’elle fit remarquer que la fente luisait, Nadège baissa la tête et Lucie expliqua que c’était la raison d’une nécessaire reprise en main, elle l’obligea à écarter les cuisses puis l’essuya. Les joues de Nadège devinrent aussi rouges que ses fesses.

 

Elle la fit tourner, poser les mains sur la chaise, sortit la strape de son sac et commença un travail de précision et d’orfèvre, rougissant toute la partie allant du bas du chemiser aux jarretières. Quand elle s’arrêta, toutes cette partie du corps de Nadège était rouge uniforme. L’effet était saisissant, on aurait dit que Nadège portait un short rouge.

 

 Elle lui ordonna de prendre la position de prosternation, pour la première fois Nadège était exposée impudique en public puis elle se retourna et salua l’assemblée. Toutes se levèrent et applaudirent faisant une ovation pour la démonstration. Lucie était heureuse mais Nadège aussi car c’était son travail qui était récompensé. La Vice présidente prit la parole.

 

<<Lucie tu es digne d’être une des nôtres et toi Nadège, tu peux être fier de ton élève>>

 

Les larmes qui coulaient des yeux de Nadège étaient un mélange de larmes de douleur, humiliation mais aussi de bonheur de voir son travail ainsi récompensé. Elle reprit

 

<<Nadège nous respectons ta décision, Lucie s’occupera donc de toi pour la période qu’elle estimera nécessaires, nous te gardons ta place de Présidente pour une durée de 6 mois maximum mais c’est Lucie qui sera seule juge de ton retour parmi nous. Et maintenant allons fêter cela. >>

 

Lucie permit à Nadège de remettre sa jupe mais l’accrocha au col du chemisier.

 

Elles rentrèrent ensuite mais la le chemin fut long pour Nadège car  elle dut le faire la jupe toujours accrochée et subir les réflexions tout le long du parcourt.

 

Quand elle fut dans sa chambre et déshabillée, elle appela Nadège, lui enleva ses vêtements, mis de la pommade sur ses fesses.

 

<<Ce soir tu vas dormir avec moi, mais avant, comme je ne veux pas qu’il m’arrive ce qui t’arrive aujourd’hui, je te demanderai de me punir si je sens que je dérape>>.

 

Voyant le sourire narquois et les yeux brillants de Nadège

 

<<mais attention tu devras me donner ce que je te dis sinon je te jure que tu le regretteras>>

 

Nadège baissa les yeux. Lucie s’allongea sur le lit.

 

<<Après ma démonstration, ma culotte était trempée, je n’ai pas su me contrôler donc tu vas me donner 5 claques sur chaque fesse et espacées de 5 secondes >>

 

Nadège prit son élan et fit ce qu’on lui avait demandé. Les fesses bien rouges Lucie se retourna, lui embrassa les deux joues puis lui dit de l’enjamber. Nadège compris tout de suite et se mis à cheval sur Lucie et lécha son sexe sentant la langue râpeuse de Lucie en faire autant, la chambre se remplit de gémissements qui allèrent crescendo jusqu’à l'explosion finale.

 

Nadège se glissa à coté de Lucie qui la prit dans ses bras.

 

<<Bonne nuit Nadège>>

 

<<bonne nuit ma petite maitresse>>

 

Lucie sourit, elle avait bien changé de statut et sa vie allait être différente…….mais ceci est une autre histoire.

Par isabelle183 - Publié dans : Les mémoires de Lucie
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Vendredi 10 avril 5 10 /04 /Avr 22:54

Il est toujours plaisant d’écrire une histoire qui rencontre un petit succès auprès des lecteurs. C’est le cas de mon roman « Les mémoires de Lucie » qui marche très bien sur ce blog. Lucie reste en haut des clics depuis des mois.

 

J’ai reçu il y a quelques mois -  quand le dernier chapitre fut publié chez Escobar - un gentil courrier d’un de mes lecteurs me proposant d’écrire un épilogue.

 

Toujours curieuse je lui avais promis de le publier au cas que son texte me plairait.

 

C’est bien le cas. Le texte de Philippe me plait. Je trouve même qu’il crée un excellent lien entre ce que je faisais il y a deux ans et ce que j’ai envie de faire dans un avenir proche. Ce sera certainement un peu plus « hard » que d’habitude. Je n’aime pas m’enliser dans un « style routine ». J’adore la recherche de nouvelles voies d’expression.

 

Bon Philippe me devance un peu. J’avais prévu de garder ce texte pour créer un lien entre ancien et nouveau. Seulement ma grossesse et l’arrivée de ma petite fille ont bouleversé mes projets.

 

Bon assez de blabla. Place au texte dans le post suivant.

 

Merci Philippe pour ce joli travail !

Par isabelle183 - Publié dans : Editorial
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Jeudi 9 avril 4 09 /04 /Avr 23:13

 

 

Suite de : Fessée artistique (récit d’un fantasme) 3


Monsieur me fait écarter les jambes, puis me penche en avant. Mes mains encerclent mes chevilles.

Il ne parle pas, il me guide dans mes mouvements avec le bout de la canne.

 

Cette fessée que j’imagine est un monde d’images, sons et lumières dépourvue de réalité, mais riche en émotions.

Mon corps réagit aux éléments que je me crée. Se traduisant par un émoustillement dans mon bassin.

 

Chaque détail possède des pouvoirs magiques et je dose l’intensité de mes émois en brodant le fil de mon histoire. Ici priment plus les éléments de honte comme générateur de jouissance que la douleur qui est particulier à la fessée réelle que je traiterais plus tard dans mon récit.

 

Il n’est pas évident de décrire sa forme de honte favorite, particulier à chacun de nous, mais j’aimerais essayer quand même pour partager la mienne.

 

Pour moi la honte est lié à un étrange pouvoir de stimulation.

 

Avouer mon statut de « fessée », même temporairement au cours d’un jeu, n’est jamais un acte anodin pour moi.

J’adore admettre que j’éprouve du plaisir en soumettant ma volonté à celle d’un autre. C’est l’autre qui décide à ma place de ce qu’on fait et de se qui est bien ou pas bien, convenable ou non convenable, en me convertissant ludiquement à son échelle de valeur.

 

Tout est là !

 

Mon plaisir se construit autour du fait de ne pas être libre dans mes décisions et la punition devient un moyen de soulager mon malaise dans une telle situation par un acte excitant et jouissif. La pure sexualité disparaît souvent pendant les rituels et se substitue par d’autres troubles plus intenses.

 

La position pour recevoir mon baptême de canne se confond avec certaines bandes dessinées qui ont stimulées mon imaginaire. En « bonne allemande » comme prévoient les caricatures,  j’ai un goût prononcé pour la discipline corporelle qui me parait dans mes fantasmes comme indispensable à la « bonne conduite ». J’entends par cette expression une façon de me comporter selon les appétences de mon compagnon, plus dans un sens érotico sexuel que dans un sens moral. D’ailleurs vu ma vie je me moque pas mal de la morale en vigueur. Je suis une fervente adepte de la discipline conjugale. Mais ceci n’engage que moi. Je ne veux ni généraliser, ni faire du prosélytisme.  C’est une préférence érotique qui ne devrait surtout pas se confondre avec mon idée sur le « rôle de la femme ». Je ne suis pas primaire sur ce sujet, même pas au deuxième degré. L’égalité entre l’homme et la femme m’est trop précieuse et elle s’exprime justement dans le droit d’une sexualité librement consentie.

 

Mes fesses sont bien tendues et mes parties intimes exposées au regard scrutant de mon compagnon. Aucun détail de mon anatomie ne lui échappe dans cette position. Il me le fait sentir par un passage sensuel avec le bout de la canne le long de mon entrejambe en insistant sur les points stratégiques. Il s’y prend avec savoir faire et des petits gémissements de plaisir m’échappent.

 

De l’autre côté du rideau, à quelques centimètres de moi j’entends la respiration des témoins de la scène. Ils doivent être en train d’imaginer de ce qui se passe.

 

Puis arrive un premier coup. Court, sec, assez fort et bruyant. Je pousse un cri de surprise et de douleur à la fois.

 

« Enfin ça déménage entre monsieur et madame dans ce cabinet privé. »

 

A suivre…

Par isabelle183 - Publié dans : Mes récits - Communauté : La fessée
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Samedi 28 mars 6 28 /03 /Mars 13:22

Dessous Noirs. Pour Cuir Noir.


 (Récit d'une histoire authentiquement vraie)


                                                                                  Par Docteur Watson


Suite de: Dessous Noirs. Pour Cuir Noir 3


A Isabelle.

 

 

4. Où Sherlock Holmes se lamente en évoquant Watson.

 

Sherlock vous dira que la manière de Watson est vulgaire.

 

Qu’elle n’est point éducative.

Qu’elle est tendancieuse voire suspicieuse. 

Beaucoup trop tournée vers la « chair ».

Que cette manière là, elle ne lui convient pas et ne conviendrait pas davantage à l’assemblée de ses condisciples dans les salons.

Qu’aucune des dames de ses nobles collègues, détectives, avocats ou magistrats, des notables, des gens comme il faut, ne consentiraient à l’outrage que Watson fait aux principes.

A l’offense qu’il fait subir à Noémie, aux prix de moultes prétextes fallacieux pour la fesser. Le Docteur décidément ne pratique pas dans l’orthodoxie, et il faut l’en blâmer.

 

Au contraire de Sherlock, Watson a ses habitudes avec Noémie.

Habitudes qui ne semblent pas vraiment déplaire à sa jeune partenaire.

Habitudes qui manifestement font de l’effet à cette jeune personne.

 

Qu’à peine le théâtre de la punition achevée, (mais s’agit-il réellement d’une punition) elle s’éclipse si promptement que lui le détective à qui rien n’échappe la soupçonne de libertinage?

La soupçonne ? Non ! En est convaincu !

Qu’à peine la séance achevée, elle se précipite rejoindre un quelconque galant pour ce qui doit bien être une sorte d’achèvement ou même d’apothéose.

 

Car la manière de Watson est emplie d’une tout autre émotion.

 

Autant celle de Sherlock, froide dans sa finalité.

Emplie Noémie d’une vague de reconnaissance qui force son respect et son admiration.

Autant celle de Watson la conduit à des émois qui loin de la calmer, la pousse vers un épilogue que le bon Docteur, qui à l’évidence n’est pas dupe, jalouse férocement.

 

Tout le ravit quand il flagelle d’un beau martinet français de préférence. (Il n’y a que ces gens là pour inventer une telle merveille). Tout le ravit, sauf cette manière qu’elle a de fuir sitôt la potion appliquée.

 

C’est avec trop de gaîté que Watson annonce :

 

- Tu vas être fessée, Noémie.

 Pour des broutilles. Pour des prétextes.

Car Noémie, savante en la matière, provoque dès que ça la démange.

-Ah ! pense Noémie, si son Colombin n’était pas si « gourdeau ».

 

 Il ne comprend rien l’empoté, il est beau, il est jeune, mais qu’il est vert et maladroit.

 

 Pour les préliminaires, Noémie ne s’y retrouve pas.

Une complicité pour s’échauffer voilà ce qu’il lui faut et seulement après, filer rejoindre le benêt au moment adéquat, qui finira la besogne.

Mais en attendant de trouver l’homme rêvé qui un jour saura la satisfaire en toute chose, elle a donc besoin au début d’un autre remède.

 

Et c’est le docteur, normal c’est son métier, qui dispose du savoir de l’ordonnance initiale. Celle qui la guérira de son besoin impérieux.

 

- C’est culottée que Watson aime commencer ses soins, et en travers des genoux parbleu !

Le choix de l’instrument lui échappe souvent.

C’est Noémie, cette sorcière, qui se présente avec l’objet de son choix, au fil de ses fantasmes gré de ses envies :

 

Martinet, court ou long, importé de France, cravache irlandaise à fine mèche ou anglaise moins souple et à l’embout plus trapu, fouet mexicain avec manche tape à l’œil en argent ciselé, verges de bouleau trempées, rapportées du sauna, que sais-je encore Isabelle, il y a toute sorte de joyaux propres à flageller.

 

Des doux et des sévères, des tendres et des rudes! Des plus douloureux, des plus excitants.

 

Et si Watson fait mine de se fâcher quand au choix de la badine ou des lanières tressées, Noémie lui répond candide : Mais c’est Monsieur Holmes qui détient la clé du confiturier, où ces bien vilaines choses sont serrées, dois-je la lui demander.

 

A suivre...

 

   

 

Par isabelle183 - Publié dans : Récits de fessée par mes amis du net
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Jeudi 26 mars 4 26 /03 /Mars 21:31


Suite de :


Fessée artistique (récit d’un fantasme) 2

 

 

Nous verrons ça dans quelques instants. 

 

Là, c’est la voix de Monsieur.

 

Pour rendre notre petite mise en scène plus crédible, je vais préparer le fessier d’Isabelle préalablement. Je me sens particulièrement inspiré aujourd’hui. 

 

Les yeux des garçons se mettent à briller, trop contents d’assister à un spectacle gratuit qui semble les ravir.

Des regards complices s’échangent dans la pure tradition des gauloiseries.

 

Monsieur prend son temps en examinant les traits sur les visages.

 

Parfait! J’espère que vous seriez capable de reproduire vos expressions tout à l’heure dans l’atelier.

Vos airs réjouis en attente d’un beau spectacle, l’absence de compassion mélangée à la moquerie et le mépris pour Isabelle me vont à la merveille.

 

Mais ne comptez pas trop d’observer comment je prépare le terrain. C’est une affaire entre Isabelle et moi ! Secret d’artiste.

 

Il pointe son doigt pour me signaler de retourner dans ma cabine.

 

Rideau !

 

Je suis troublée de vivre un instant fort de honte. Ce qui m’excité ce n’est pas la causalité, mais le climat de la situation, son atmosphère pesante, la mélodie du déshonneur. La contradiction entre l’envie de me révolter et le désir de rajouter une nouvelle épaisseur à mes émotions. Faire du déraisonnable en ignorant les contraintes sociales. Merveilleux monde du fantasme qui sait si bien me combler par ses possibilités illimitées.

 

C’est marée haute dans l’océan de mes troubles et le flux émotionnel déferle par vagues dangereuses.

 

A suivre...

Par isabelle183 - Publié dans : Mes récits
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